Reagan Kramer Reagan Kramer Make you scream | Lorenzo & ReaganMer 19 Juin 2024 - 9:49 Make you scream Les mots rouges s’affichent, clignotent lentement sur l’écran de ton axiom et attirent le clair de ton regard. Pour quelques instants hors du temps, Reagan, tu t’y perds. Tu penses aux chiffres, à ce qu’ils représentent. Tu penses à toi, aussi, mais juste quelques brèves secondes. Juste assez pour que lorsque tu en sortes, tes yeux cherchent rapidement à te situer dans ce monde. Tu es dans ton bureau. Ta veste de costume grise lâchée et pliée sur le dossier d’une chaise, ta chemise rouge entrouverte d’un bouton laissant apercevoir la chaîne d’argent autour de ton cou. Tes longues jambes terminées par des chaussures cirées sont étendues et croisées sur la table basse, devant toi. Machinalement, tu fais défiler les quelques pages du rapport que tu as lu mille fois. Tu en connais chaque détail. Encore des frasques. Et encore lui. Tu te penches en avant pour attraper ton verre, profitant de la brûlure qui te rend vivant. On ne sait pas toujours comprendre la vie d’un homme qui a perdu le goût, quelque part, c’est comme si les saveurs s’effaçaient pour tout. Pas seulement les aliments, mais le reste aussi. Parfois, quand tu y penses, ça te fait L’argent n’a de goût que la manière dont tu le dépenses. Intelligemment. Et lui, comme à son habitude… il sort des rails bien dessinés. Tu regardes l’heure, profite qu’il ne soit pas là pour lire d’autres rapports autrement plus importants. Tu détestes attendre, Reagan, tu considères que l’attente est le lot des dispensables. Indigne de toi, indigne de ce que ton nom t’a laissé. La sonnerie se déclenche, la voix déshumanisée annonce son arrivée. Tu ne bouges pas d’un pouce, reste installé dans le fauteuil de cuir, le verre entre tes doigts dont les lourdes bagues le font tinter, qui tournent et tournent le liquide de couleur ambrée. Juste avant qu’il n’entre, tu le termines cul sec et te redresse sur ton siège. — Lorenzo. Tu marques chaque syllabe de son prénom, tu sais qu’il le déteste. Tu sais qu’il te déteste, lorsque tu fais rouler les lettres une par une entre tes lèvres. Toi, tu aimes l’idée qu’il te déteste sans pouvoir le montrer. C’est la raison pour laquelle tu fais signe à ton garde du jour – Yue est avec Reyna – de rester dans la pièce. Tu te délectes, adores savoir qu’il doit se tenir. — Assieds-toi. Ta main montre, non pas le coin confortable dans lequel tu attendais, mais le bureau. Froid et impersonnel, immense planche de bois qui sépare ton fauteuil de la chaise sur laquelle il doit s’asseoir. Tu ne lui proposes même pas un verre. Tu te lèves enfin pour l’y rejoindre, prends le temps, personne ne te fait attendre, mais toi, tu es hors du champ. Tu fais ce que tu veux, les autres, ce que tu désires. Sauf lui, bien souvent. Tu contournes ton bureau et tu y poses les doigts, le regard planté au vairon du sien. — J’ai un problème. Lui. Tu glisses tes doigts sous un dossier que tu laisses tomber sous son nez. Tu t’es amusé, demandant à un scribe de l’écrire sur papier, juste pour la mise en scène. D’autres diraient que tu possèdes une once de Cervantes en toi, tu en rirais à gorge déployée. Le silence s’étend, tu ne parles pas. Tu le laisses prendre connaissance des mots grattés noir sur blanc. Les chiffres surtout, que tu as bien souligné de rouge sang. Tu sais qu’il aime le contraste, peut-être d’ailleurs se nourrit-il du vôtre. Cette énergie de différence qui s’étend, le roi et son bouffon. L’idée te fait largement sourire d’arrogance. — Explique-moi comment une réception dans un musée a pu exploser trois fois le budget prévu. On m'a demandé une rallonge en minaudant, et j'en cherche encore le profit. L’histoire a intérêt d’être bonne. Le regard dur, le mince d’un sourire malin. Tes yeux glissent au garde du corps qui attend à la porte, juste une seconde. Juste pour qu’il se souvienne que son ton ne peut monter. Son ton ne peut l’insulter, aussi fort qu’il le souhaiterait. Bon sang, que tu aimes l’entendre hurler de silence. | campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi. campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir. campo1 Icône : campo2 Citation : Gold runs in our blood campo3 Âge : 30 ans campo4 Métier : Investisseur campo5 Rôle : Amethyst campo6 Maison : Kramer campo7 Situation : Célibataire endurci campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : Liens campo9 Crédit Stellaire : 133 campo12 Alias : Monsieur campo8 Messages : 34 KRAMER |
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Lorenzo Cartelli Lorenzo Cartelli Re: Make you scream | Lorenzo & ReaganMer 19 Juin 2024 - 15:07 if you want me, come and take me because i love the way you hate me / il n'a pas envie d'y aller. enfant capricieux souffle, soupire et traine des pieds. il a pris son temps, lor, avant d'arriver au QG trop luxueux de ces peut-être a-t-il pris le temps de se préparer, de refaire sa manucure, de choisir avec soin chacun de ses accessoires. peut-être a-t-il fait un détour par la cafétéria pour avaler un quelque chose. peut-être est-il repassé par son bureau avant d'enfin se diriger vers le lieu de convocation. bien sûr, | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : Nightmares, creeping. I feel I'm gonna sink in. campo3 Âge : 31 ans campo4 Métier : chanteur, tatoueur, peintre, comédien, dramaturge campo5 Rôle : Il Caos campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédit Stellaire : 51 campo12 Alias : Lor / N.ZO campo8 Messages : 19 CERVANTES |
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Reagan Kramer Reagan Kramer Re: Make you scream | Lorenzo & ReaganMer 19 Juin 2024 - 17:33 Make you scream Tu le sais pertinemment, Reagan. Tu le vois à son accoutrement, que Caos porte toujours son nom, toujours prompt à te faire sortir de ses gonds. C’est un jeu – l’est-ce vraiment ? – que vous jouez ensemble depuis des éternités. L’un comme l’autre, vous avez cessé de compter. N’existe alors plus que la tension et les provocations, vos sourires et les chuchotis à dos retournés. Dans sa voix, tu entends l’hypocrisie qui suinte et qui grince. Dans les mouvements de son corps, l’indifférence et le dédain. Il ne sait que se foutre de toi, à couvert comme à découvert, et bientôt la présence d’un garde ne saura plus maintenir le fou à distance. Tu le suis des yeux, bien vite installé sur sa chaise, baisse le regard jusqu’à ses pieds, sur l’assise qu’il a prise à l’envers. Ton sourire se crispe, sa tenue est tout bonnement inacceptable, sa casquette un affront sur sa tête. Tes doigts contractés sur le bois verni, tu ne cèdes pourtant pas à la provocation. Elle est son deuxième prénom, à n’en pas douter, quant au tien, il le connaît suffisamment pour régulièrement le C’est lui ton problème, Reagan. Aujourd’hui, c’est lui. Demain peut-être aussi. Tu énonces les faits mais déjà sa voix criarde pour te couper. Tu fermes les yeux le temps de contrôler ta réaction, écoute ses paroles trop hautes et trop fortes, trop résonnantes pour tes oreilles bien éduquées. La remarque sur ta mère te fait tiquer, tu te mords les joues et conserve d’apparence la froideur d’un dirigeant. Quelques mots vulgaires, échappés, eux qui sont si rares. Il se lève, déploie sa silhouette insupportablement plus haute que la tienne. Suffisamment pour que tu dusses lever les yeux pour ne pas lâcher les siens, ce serait un affront en d’autres circonstances, mais savoir que tu l’allonges quand la nuit tombe et que les insultes s’étouffent suffit à nourrir ton vaste sourire. L’un face à l’autre, d’un geste vif tes doigts attrapent son poignet pour l’empêcher de toucher à tout et déplacer. Les différences entre vous ne manquent pas, Lorenzo est à même d’incendier chacune de tes manies, chacune de tes détentes, par sa simple façon d’exister. Tu le laisses déblatérer, c’est à peine si tu l’écoutes et tu ne fais même pas mine de le simuler. Tes yeux qui se lèvent au ciel, prière muette qu’il se taise. Ses mains qui claquent, sa longue silhouette qui s’en retourne s’asseoir. L’art, l’art, l’art. Quelle inutilité, comment dévouer sa vie à tant de futilité, tu n’en sais toujours rien. Tu ignores sa question et, la démarche dangereuse, tu contournes le bois, pose une main dessus, l’autre sur le dossier de sa chaise pour te pencher. Vous êtes près – trop près – ton sourire devient aussi diabolique que le sien quand tu l’imagines avec le souffle coupé. Rien qu’une seconde, s’il te plait. Ta voix est grave, profonde lorsque tu parles : Tu baisses encore la voix. Une seconde. Une deuxième passée à l’immobilité, les yeux plantés aux siens. Très graves. Lorsque tu te redresses, tes doigts effleurent son bras. D’un geste, tu le débarrasses de cette satané casquette que tu envoies à l’autre bout de la pièce. Prends le temps de joindre la commode où se trouvent les boissons, l’alcool n’est jamais trop fort pour supporter le chaos. Pourtant, c’est ton jus de tomate au tabasco que tu prépares. Beaucoup, beaucoup de tabasco pour réveiller un tant soi peu des papilles endormies. Ta voix reprend ses accents formels. Les doigts sur ton verre, sans toujours lui en proposer, tu reviens à ton bureau. Dépose le breuvage, avant de t’asseoir à même le bois. Sa rage, celle que tu aimes à imaginer fulminer, est le meilleur des délices. Sibylline a besoin de toi. Les Cervantes ont besoin de toi. Par extension, Il Caos, lui-même, a besoin de toi. Tu glisses tes doigts contre ton menton, caresse tes lèvres qu’il se déteste peut-être de si bien connaître. Ton sourire est un affront, tu aimerais le faire plier. Pourtant, une part de toi rêve encore d’entendre sa colère se lever et exploser. | campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi. campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir. campo1 Icône : campo2 Citation : Gold runs in our blood campo3 Âge : 30 ans campo4 Métier : Investisseur campo5 Rôle : Amethyst campo6 Maison : Kramer campo7 Situation : Célibataire endurci campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : Liens campo9 Crédit Stellaire : 133 campo12 Alias : Monsieur campo8 Messages : 34 KRAMER |
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Lorenzo Cartelli Lorenzo Cartelli Re: Make you scream | Lorenzo & ReaganLun 24 Juin 2024 - 22:15 if you want me, come and take me because i love the way you hate me / ils ne sont que lor a pourtant troqué son rôle du chien pour celui de ce même roi qui se lève, qui fait le tour de son imposant il gâche mâchoire se serre, pupilles se dilatent. murmure glisse alors entre ses lèvres, siffle entre ses dents limées. d'un geste tout aussi vif que plus tôt, il fait pivoter la chaise pour la remettre face au bureau. il s'y assoit alors — non, s'y ses yeux changent, redeviennent | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : Nightmares, creeping. I feel I'm gonna sink in. campo3 Âge : 31 ans campo4 Métier : chanteur, tatoueur, peintre, comédien, dramaturge campo5 Rôle : Il Caos campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédit Stellaire : 51 campo12 Alias : Lor / N.ZO campo8 Messages : 19 CERVANTES |
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Reagan Kramer Reagan Kramer Re: Make you scream | Lorenzo & ReaganMar 25 Juin 2024 - 19:02 Make you scream Les mots se retiennent à la barrière de ton souffle, les insultes aussi. La colère n’est que l’apparat des faibles d’esprit, Reagan, aussi tu choisis de lui laisser cet ingrat sentiment. Ton corps se penche, il se rapproche de l’énergie que tout ton être veut repousser autant qu’approcher. Contraires qui s’attirent, ressemblances qui s’assemblent. Bien sûr que tu captes son regard de si près, bien sûr que tu voudrais en décrypter les souhaits et les secrets, mais la bouche est bien plus rapide que la tête quand il s’agit de L o r e n z o Ton corps révulse son nom autant qu’il le hait, mais tu n’en laisses rien montrer. Il te claque les dents comme un chien, le souffle d’un rire t’échappe juste avant que la casquette ne s’évade. Peut-être ne cherches-tu que ça. Sa réponse est un miel à tes oreilles – toi, un clown et non le roi ? – elle te glisse dessus autant que ton regard le dévale lorsqu’il se penche pour reprendre son couvre-chef. Tu n’as aucune vergogne à l’observer se mouvoir, te chercher, exister. Elle est fascinante, sa simple existence. Ainsi installé sur le bois, tu le suis des yeux revenir à toi. La chaise qui claque contre le sol, sa tenue que tes parents ne pourraient qualifier que d’inadmissible. Lorenzo est ton antonyme et ton antagoniste, ton délicieux enfer et ton nemesis, tu regardes ses longues jambes s’étirer et se déposer, juste à côté de toi. Par réflexe, tu les balaies d’un geste du bras. Tiens-toi droit, murmurent les souvenirs qui font mal. Mais le poison n’attend pas, il s’écoule et s’écoule jusqu’à te figer lorsqu’il est mention des enfants. De l’exposition. Bien malgré toi, ton cœur Tes mots se perdent, ils s’évanouissent sur ta langue pour la première fois et tu n’as rien d’autre à lui dire. TAIS-TOI. Alors pour reprendre contenance, te voilà qui parle de dettes et de créances. Tu l’observes qui se dresse, danger au regard, yeux levés à sa haute silhouette. TAIS-TOI ! Pour un millier de courts instants, te voilà pris, toi qui croyais prendre. Ses doigts trop délicats glissent contre ton cou, suivent le chemin d’une clavicule osseuse et apparente. Tu sens ton traître de souffle qui se bloque dans ta poitrine, juste avant que ton regard ne s’échappe pour chercher la silhouette du gorille. Tu ne sais plus si sa présence est une chance ou pas. Mais comme toujours, les mots de Lorenzo sont toujours là où il ne faut pas. Il te réveille de songes douloureux et de brumes abruties, tes yeux habillés de malice reviennent à lui. Et ton sourire, ce parfait sourire d’une diabolique et sensuelle nonchalance avant qu’il ne se retire. Se recule et s’éloigne, tout d’un coup l’espace devant toi devient f r o i d. Tu l’observes de haut en bas et de bas en haut, jubilant de savoir qu’il s’est engoncé dans ces habits juste pour entrer dans ce moule qui n’est pas lui, de savoir qu’il n’est ici que pour un motif stupide, trainant les pieds et pourtant bien là. Venu jusqu'à toi. Ca te fait sentir puissant. Tu penches la tête sur le côté, réprimant le souffle d’un poids qui te pèse sur la poitrine. Douce ironie. Quand tu continues, ta voix n’est qu’un murmure pour lui et toi. Une rhétorique qui n’attend pas de réponse. Tu contournes ton bureau dans le faible d’un soupir, prenant le verre qui attend encore pour en prendre une gorgée épicée. Alors tu te laisses tomber sur ton fauteuil, nonchalance et grandeur jusqu’au bout de tes ongles soignés. Tes yeux ne le quittent pas, ils n’y parviennent pas. La pique te fait sourire et n’est là que pour nourrir le conflit. Car sans lui, sans ça, comment parviendrais-tu à détruire vos façades ? Comment parviendriez-vous à enfin, enfin, vous sentir exister ? | campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi. campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir. campo1 Icône : campo2 Citation : Gold runs in our blood campo3 Âge : 30 ans campo4 Métier : Investisseur campo5 Rôle : Amethyst campo6 Maison : Kramer campo7 Situation : Célibataire endurci campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : Liens campo9 Crédit Stellaire : 133 campo12 Alias : Monsieur campo8 Messages : 34 KRAMER |
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