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Lorsque vous avez ouvert les yeux, des visages étaient penchés au-dessus de vous pour s'assurer de votre état. Ou peut-être n'y avait-il personne, qui sait ? Vous vous êtes éveillé d'une longue cryostase. Longue ? Des jours, des mois, des années ? Étrangement, vous vous rappelez encore de votre destination lorsque vous êtes monté à bord de cette station spatiale, véritable ville volante : Borée, dernier espoir de l'humanité après que la Terre ait été ravagée par votre espèce. Il reste du chemin avant de l'atteindre, et il vous faudra vous adapter à votre nouvelle vie sur le vaisseau. Du moins, c'est ce que l’on vous dit lorsque vous commencez à poser des questions, et ce, sans jamais vous laisser accéder à l'ordinateur de bord.
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Reagan Kramer
Reagan Kramer

Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mer 19 Juin 2024 - 9:49

Make you scream
Les mots rouges s’affichent, clignotent lentement sur l’écran de ton axiom et attirent le clair de ton regard. Pour quelques instants hors du temps, Reagan, tu t’y perds. Tu penses aux chiffres, à ce qu’ils représentent. Tu penses à toi, aussi, mais juste quelques brèves secondes. Juste assez pour que lorsque tu en sortes, tes yeux cherchent rapidement à te situer dans ce monde.

Tu es dans ton bureau. Ta veste de costume grise lâchée et pliée sur le dossier d’une chaise, ta chemise rouge entrouverte d’un bouton laissant apercevoir la chaîne d’argent autour de ton cou. Tes longues jambes terminées par des chaussures cirées sont étendues et croisées sur la table basse, devant toi. Machinalement, tu fais défiler les quelques pages du rapport que tu as lu mille fois. Tu en connais chaque détail. Encore des frasques. Et encore lui. Tu te penches en avant pour attraper ton verre, profitant de la brûlure qui te rend vivant. On ne sait pas toujours comprendre la vie d’un homme qui a perdu le goût, quelque part, c’est comme si les saveurs s’effaçaient pour tout. Pas seulement les aliments, mais le reste aussi. Parfois, quand tu y penses, ça te fait sourire.

L’argent n’a de goût que la manière dont tu le dépenses.
Intelligemment.

Et lui, comme à son habitude… il sort des rails bien dessinés. Tu regardes l’heure, profite qu’il ne soit pas là pour lire d’autres rapports autrement plus importants. Tu détestes attendre, Reagan, tu considères que l’attente est le lot des dispensables. Indigne de toi, indigne de ce que ton nom t’a laissé.

La sonnerie se déclenche, la voix déshumanisée annonce son arrivée. Tu ne bouges pas d’un pouce, reste installé dans le fauteuil de cuir, le verre entre tes doigts dont les lourdes bagues le font tinter, qui tournent et tournent le liquide de couleur ambrée. Juste avant qu’il n’entre, tu le termines cul sec et te redresse sur ton siège.

— Lorenzo.

Tu marques chaque syllabe de son prénom, tu sais qu’il le déteste. Tu sais qu’il te déteste, lorsque tu fais rouler les lettres une par une entre tes lèvres. Toi, tu aimes l’idée qu’il te déteste sans pouvoir le montrer. C’est la raison pour laquelle tu fais signe à ton garde du jour – Yue est avec Reyna – de rester dans la pièce. Tu te délectes, adores savoir qu’il doit se tenir.

— Assieds-toi.

Ta main montre, non pas le coin confortable dans lequel tu attendais, mais le bureau. Froid et impersonnel, immense planche de bois qui sépare ton fauteuil de la chaise sur laquelle il doit s’asseoir. Tu ne lui proposes même pas un verre. Tu te lèves enfin pour l’y rejoindre, prends le temps, personne ne te fait attendre, mais toi, tu es hors du champ. Tu fais ce que tu veux, les autres, ce que tu désires. Sauf lui, bien souvent. Tu contournes ton bureau et tu y poses les doigts, le regard planté au vairon du sien.

— J’ai un problème.

Lui.

Tu glisses tes doigts sous un dossier que tu laisses tomber sous son nez. Tu t’es amusé, demandant à un scribe de l’écrire sur papier, juste pour la mise en scène. D’autres diraient que tu possèdes une once de Cervantes en toi, tu en rirais à gorge déployée.

Le silence s’étend, tu ne parles pas. Tu le laisses prendre connaissance des mots grattés noir sur blanc. Les chiffres surtout, que tu as bien souligné de rouge sang. Tu sais qu’il aime le contraste, peut-être d’ailleurs se nourrit-il du vôtre. Cette énergie de différence qui s’étend, le roi et son bouffon. L’idée te fait largement sourire d’arrogance.

— Explique-moi comment une réception dans un musée a pu exploser trois fois le budget prévu. On m'a demandé une rallonge en minaudant, et j'en cherche encore le profit. L’histoire a intérêt d’être bonne.

Le regard dur, le mince d’un sourire malin. Tes yeux glissent au garde du corps qui attend à la porte, juste une seconde. Juste pour qu’il se souvienne que son ton ne peut monter. Son ton ne peut l’insulter, aussi fort qu’il le souhaiterait. Bon sang, que tu aimes l’entendre hurler de silence.



Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.
campo1 Icône : Make you scream | Lorenzo & Reagan 5h7n
campo2 Citation : Gold runs in our blood
campo3 Âge : 30 ans
campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
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Lorenzo Cartelli
Lorenzo Cartelli

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Mer 19 Juin 2024 - 15:07
make you scream
if you want me, come and take me because i love the way you hate me /outfit - @Reagan Kramer / cw: langage cru
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il n'a pas envie d'y aller. enfant capricieux souffle, soupire et traine des pieds. il a pris son temps, lor, avant d'arriver au QG trop luxueux de ces fichus kramer. il le connait, sait parfaitement que la ponctualité est primordiale. c'est totalement pour ça que lor flâne, prend son temps. il a plein de cartes dans sa manche, le Caos. mais toujours et uniquement pour faire enrager le fils kramer.
peut-être a-t-il pris le temps de se préparer, de refaire sa manucure, de choisir avec soin chacun de ses accessoires. peut-être a-t-il fait un détour par la cafétéria pour avaler un quelque chose. peut-être est-il repassé par son bureau avant d'enfin se diriger vers le lieu de convocation.
oh, ce n'est pas un rendez-vous. il le sait parfaitement. même lorsqu'ils se retrouvent tous les deux en secret, ce n'est jamais un rendez-vous. une provocation, tout au plus.enfin, la porte du bureau est face à lui. c'est non sans soupirer lourdement qu'il sonne. pénètre enfin dans la gueule du loup. et quel loup… lor ne le déteste pas. non. il le hait. il ne veut pas penser à la réelle raison — en a-t-il seulement une ? il veut simplement se concentrer sur tout ce qui peut attiser cette haine viscérale. alors lorsqu'il le voit assis dans son fauteuil… lor hait le rouge de sa chemise. il hait le torse sur lequel la chemise est ouverte. il hait la chaîne en argent — pourrait l'étrangler avec que ça ne soulagerait rien. il hait ses trop longues jambes. il hait encore plus ses affreuses chaussures cirées qui font trop bourgeois ! il déteste tout de reagan. hait sa nonchalance et son regard brûlant. — Lorenzo. vilaine manie qu'il a de découper ainsi chaque syllabe de son odieux prénom. il le fait exprès. et même si lor lui offre un sourire des plus mielleux en guise de réponse, son œil droit est pris d'un soudain spasme. — reagan ! quel plaisir de te revoir. et sa voix dégouline d'une hypocrisie à toute épreuve. obligé de se tenir. peut-être a-t-il l'envie irresistible que de lui arracher sa délicieuse langue pour qu'enfin, il se taise.

bien sûr, bien sûr ! qu'il ne lui propose que le bureau solennel. lor le soupçonne de vouloir imposer une stature de domination — plus que de raison. ce constat lui fait lever les yeux au plafond. et il obéit, lor. il va s'asseoir. il attrape alors la chaise et la retourne, dos au bureau. s'y installe alors à califourchon, les bras croisés tout contre le dossier. un geste rapide ; retire sa casquette, plaque de nouveau ses cheveux en arrière et remet sa casquette. ils le savent très bien tous les deux. chaque mot, chaque intonation, chaque geste est millimétré, calculé pour mettre l'autre dans l'embarras. quel qu'il soit.

— un problème ? ah ouais ? quel dommage. et ses lèvres s'étirent en un sourire diabolique. ça hurle dans sa tête. "j'espère que c'est moi, ce problème." regard accroche le sourire arrogant de son opposé. par toutes les étoiles, ce qu'il rêve de pouvoir lui écraser la tête contre son bureau pour lui rappeler qu'ici, au final, il n'est rien de plus qu'un amas d'organes vivants perdu dans l'espace. — AH NON ! je t'arrête tout de suite ! il le sait, lor, qu'il n'a pas le droit de s'emporter. de lui hurler dessus. quand bien même l'envie ne manque pas. alors il ronge son frein, lor. mais reste fidèle à lui-même. — ce n'est pas un musée. je ne sais pas qui t'as pondu un dossier pareil… et ses yeux vairons semblaient lire à toute vitesse, survoler les nombreuses pages. mais lorenzo n'a jamais su lire et comprendre le réel intérêt de toute cette paperasse. alors d'un geste légèrement provocateur, il jette le dossier sur le bureau. — … mais c'est de la merde. sourire diabolique est rejoint par un sourire dans les yeux. — ce sont des endroits d'exposition. lève le doigt dans les airs pour appuyer un côté je-sais-tout à ses propos. — si tu veux une histoire bien bonne ! HAH ! tu n'as qu'à demander à ta mère. et son rire est si fort, appuie le côté ridicule de l'entretien qu'il envahit toute la pièce. il se lève alors, fait le tour de la chaise et s'appuie contre le bureau. ses doigts fouillent, touchent à tout. dérangent absolument chaque objet, chaque décoration sur l'immense planche en bois. — je ne sais pas qui a très bien pu minauder pour demander une rallonge. mais il faut croire que cette personne avait raison de le faire. se redresse, les mains gesticulants soudainement dans les airs. — c'est ça votre problème à vous, les kramer ! le profit, le profit, le profit… toujours LE PROFIT ! là, tout de suite, MAINTENANT ! et ses mains ont claqué contre le bureau, son buste penché vers reagan avant qu'il ne retourne s'asseoir sagement. — l'art, quand bien même tu ne saches pas ce que c'est, ne créer jamais de profit à l'instant T, très cher reagan. les bras croisés contre le dossier de la chaise, de sa gigantesque stature, lor se voute pour venir caler son menton contre l'un de ses poignets. — alors je t'écoute, reagan kramer. quel est ton véritable problème ? regard perçant se plonge, malicieux, dans celui de son rival.



Dernière édition par Lorenzo Cartelli le Mar 25 Juin 2024 - 21:06, édité 7 fois
Lorenzo Cartelli
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Reagan Kramer
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Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mer 19 Juin 2024 - 17:33

Make you scream


Tu le sais pertinemment, Reagan. Tu le vois à son accoutrement, que Caos porte toujours son nom, toujours prompt à te faire sortir de ses gonds. C’est un jeu – l’est-ce vraiment ? – que vous jouez ensemble depuis des éternités. L’un comme l’autre, vous avez cessé de compter. N’existe alors plus que la tension et les provocations, vos sourires et les chuchotis à dos retournés.

Dans sa voix, tu entends l’hypocrisie qui suinte et qui grince. Dans les mouvements de son corps, l’indifférence et le dédain. Il ne sait que se foutre de toi, à couvert comme à découvert, et bientôt la présence d’un garde ne saura plus maintenir le fou à distance. Tu le suis des yeux, bien vite installé sur sa chaise, baisse le regard jusqu’à ses pieds, sur l’assise qu’il a prise à l’envers. Ton sourire se crispe, sa tenue est tout bonnement inacceptable, sa casquette un affront sur sa tête. Tes doigts contractés sur le bois verni, tu ne cèdes pourtant pas à la provocation. Elle est son deuxième prénom, à n’en pas douter, quant au tien, il le connaît suffisamment pour régulièrement le hurler.

C’est lui ton problème, Reagan.
Aujourd’hui, c’est lui.
                                             Demain peut-être aussi.

Tu énonces les faits mais déjà sa voix criarde pour te couper. Tu fermes les yeux le temps de contrôler ta réaction, écoute ses paroles trop hautes et trop fortes, trop résonnantes pour tes oreilles bien éduquées. La remarque sur ta mère te fait tiquer, tu te mords les joues et conserve d’apparence la froideur d’un dirigeant.

— Ecoute, musée, endroit d’exposition ou salle de concert à la con, je m’en carre.

Quelques mots vulgaires, échappés, eux qui sont si rares. Il se lève, déploie sa silhouette insupportablement plus haute que la tienne. Suffisamment pour que tu dusses lever les yeux pour ne pas lâcher les siens, ce serait un affront en d’autres circonstances, mais savoir que tu l’allonges quand la nuit tombe et que les insultes s’étouffent suffit à nourrir ton vaste sourire.

L’un face à l’autre, d’un geste vif tes doigts attrapent son poignet pour l’empêcher de toucher à tout et déplacer. Les différences entre vous ne manquent pas, Lorenzo est à même d’incendier chacune de tes manies, chacune de tes détentes, par sa simple façon d’exister. Tu le laisses déblatérer, c’est à peine si tu l’écoutes et tu ne fais même pas mine de le simuler. Tes yeux qui se lèvent au ciel, prière muette qu’il se taise.

Ses mains qui claquent, sa longue silhouette qui s’en retourne s’asseoir. L’art, l’art, l’art. Quelle inutilité, comment dévouer sa vie à tant de futilité, tu n’en sais toujours rien. Tu ignores sa question et, la démarche dangereuse, tu contournes le bois, pose une main dessus, l’autre sur le dossier de sa chaise pour te pencher. Vous êtes près – trop près – ton sourire devient aussi diabolique que le sien quand tu l’imagines avec le souffle coupé. Rien qu’une seconde, s’il te plait. Ta voix est grave, profonde lorsque tu parles :

— L’art, c’est la façon dont je parviens à te faire sortir de tes gonds d'un seul mot.

Tu baisses encore la voix.

— Lorenzo.

Une seconde. Une deuxième passée à l’immobilité, les yeux plantés aux siens. Jamais tu n’avoueras combien ils te fascinent, ces yeux-là. Puis, lentement, rien que pour un instant, ton regard dévie vers la porte où le garde se trouve encore. Un avertissement, alors que ton sourire devient plus provoquant. S’il ose lever la main sur toi, les conséquences seraient graves.
            Très graves.

Lorsque tu te redresses, tes doigts effleurent son bras. D’un geste, tu le débarrasses de cette satané casquette que tu envoies à l’autre bout de la pièce.

— Nous ne sommes pas dans un cirque, ici.

Prends le temps de joindre la commode où se trouvent les boissons, l’alcool n’est jamais trop fort pour supporter le chaos. Pourtant, c’est ton jus de tomate au tabasco que tu prépares. Beaucoup, beaucoup de tabasco pour réveiller un tant soi peu des papilles endormies. Ta voix reprend ses accents formels.

— La question, et mon problème, restent les mêmes.

Les doigts sur ton verre, sans toujours lui en proposer, tu reviens à ton bureau. Dépose le breuvage, avant de t’asseoir à même le bois. Sa rage, celle que tu aimes à imaginer fulminer, est le meilleur des délices. Sibylline a besoin de toi. Les Cervantes ont besoin de toi. Par extension, Il Caos, lui-même, a besoin de toi.

— Je veux savoir ce que mes crédits stellaires ont financé. Et si tu es en dettes…

Tu glisses tes doigts contre ton menton, caresse tes lèvres qu’il se déteste peut-être de si bien connaître.

— Alors je veux savoir ce que tu comptes faire pour les rembourser. Dans les temps.

Ton sourire est un affront, tu aimerais le faire plier. Pourtant, une part de toi rêve encore d’entendre sa colère se lever et exploser. 



Reagan Kramer
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Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: Make you scream | Lorenzo & Reagan

Lun 24 Juin 2024 - 22:15
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ils ne sont que chien et chat. l'opposé parfait de l'autre. ils ont tout pour se haïr. c'est sûrement pour ça qu'ils se comprennent uniquement lorsque les masques tombent. ils se nourrissent de la rage de l'autre, ne puisent leur force que dans l'agacement de l'autre. ce n'est qu'un simple ballet destructeur entre eux.
lor a pourtant troqué son rôle du chien pour celui de la souris lorsque la main froide se referme sur son poignet. trop vite arrêté dans son amusement, maxillaires se contractent. il ne peut pas réagir brusquement. ils ne sont pas seuls. et ça l'énerve. putain que ça l'énerve !

— écoute, musée, endroit d’exposition ou salle de concert à la con, je m’en carre. le Caos hausse les sourcils, un sourire amusé et faussement choqué. — bah alors kramer ? tu laisses des mots vilains sortir de ta petit bouche ? ne peut s'empêcher de laisser la familiarité couler entre ses lèvres. et rapidement reprend le spectacle du bouffon du roi.
ce même roi qui se lève, qui fait le tour de son imposant (et ridicule) bureau. et les sourcils finissent par se froncer lorsque reagan se penche vers lui. se penche beaucoup trop vers lui. c'est dans cet angle, avec cette luminosité et cette détermination morbide dans le regard que lor se retient de ne pas tomber genoux à terre. ça lui picote au bout des doigts, lui qui s'ennuie depuis trop longtemps. aurait-il envie de peindre reagan ? il reste béat un temps qu'il juge trop long. yeux se perdent dans la contemplation de ce visage. et même lorsque la nuit les bercent, il n'a pas le souvenir d'avoir déjà pu l'admirer d'aussi près.
mais reagan fait du grand reagan.
il gâche tout

mâchoire se serre, pupilles se dilatent. murmure glisse alors entre ses lèvres, siffle entre ses dents limées. — continue de jouer au petit con tant que ton gorille est là, kramer... et lor grogne alors avant de claquer ses dents, comme un chien enragé. il se relève presque aussitôt sa casquette apprend à voler. — me voilà navré, je pensais pourtant comme j'avais rendez-vous avec le clown. sourire adorablement détestable. et l'idée même de devoir se pencher pour récupérer la casquette l'énerve déjà. mais il le fait, le regarde du coin de l'oeil continuer sa petite mascarade. et tandis qu'il est debout au milieu du bureau, c'est seulement lorsque reagan retourne s'appuyer contre le meuble trônant fièrement que lorenzo retourne s'asseoir.

d'un geste tout aussi vif que plus tôt, il fait pivoter la chaise pour la remettre face au bureau. il s'y assoit alors — non, s'y avachit. et dans une décontraction à toute épreuve, il pose un premier pied sur la lourde planche en bois, juste à côté du kramer. puis pose son second pied, le croise avec le premier avant qu'il ne commence à se balancer sur la chaise. remet sa casquette sur sa tête avant que ses mains ne bougent dans les airs, laissant sous entendre qu'il serait préférable pour l'amethyst de parler plus rapidement. c'est qu'on se fait chier ici. — la dette ne s'élève qu'à une toute petite poignée de crédits. à peine 269. tu vas survivre ? et pour ce qui est de l'usage de tes crédits stellaires… son regard semble changer. un sérieux l'envahit alors que ses yeux semblent traduire une certaine douceur. — nous préparons une exposition des œuvres faites par les enfants du vaisseau. dis-moi, amethyst, tu sais ce que sont des enfants ? ou ton cœur est tellement asséché que tu as oublié ce qu'ils représentent ? sa voix est étrangement calme. il ne crie plus. son ton est posé, d'une voix presque chaude et ronde. preuve qu'il est affreusement honnête — pour une fois.
mais la mascarade prend rapidement fin !
ses yeux changent, redeviennent taquins et son sourire provocateur. il se lève alors, s'approche de reagan. s'approche tant que les bouts de leurs chaussures ne sont qu'à un pas grand chose de se percuter. et une de ses mains effleurent la chaîne en argent posée fièrement sur ce torse dont il finit par caresser la clavicule apparente. — bah alors ? tu me fais des avances devant ton gorille ? et il se penche… se penche… jusqu'à ce que sa voix malicieuse ne soit plus qu'un murmure brûlant. — alors quoi ? tu veux me payer pour les nuits où je rejoins ton pieux, kramer ? aussi vite qu'il ne s'était avancé, il se recule de cinq pas pour éviter de se faire assommer trop tôt par le gorille. gorille qui fait bien plus office de chaperon actuellement. — désolé chaton, mais la prostitution, c'est pas un truc que je peux accepter à la légère. et son sourire est terrible, va jusque dans ses yeux qui luisent d'une nouvelle hypocrisie étrange.



Dernière édition par Lorenzo Cartelli le Mar 25 Juin 2024 - 21:06, édité 1 fois
Lorenzo Cartelli
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Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mar 25 Juin 2024 - 19:02

Make you scream

Les mots se retiennent à la barrière de ton souffle, les insultes aussi. La colère n’est que l’apparat des faibles d’esprit, Reagan, aussi tu choisis de lui laisser cet ingrat sentiment. Ton corps se penche, il se rapproche de l’énergie que tout ton être veut repousser autant qu’approcher. Contraires qui s’attirent, ressemblances qui s’assemblent. Bien sûr que tu captes son regard de si près, bien sûr que tu voudrais en décrypter les souhaits et les secrets, mais la bouche est bien plus rapide que la tête quand il s’agit de se blesser.

L o r e n z o

Ton corps révulse son nom autant qu’il le hait, mais tu n’en laisses rien montrer. Il te claque les dents comme un chien, le souffle d’un rire t’échappe juste avant que la casquette ne s’évade. Peut-être ne cherches-tu que ça. Sa réponse est un miel à tes oreilles – toi, un clown et non le roi ? – elle te glisse dessus autant que ton regard le dévale lorsqu’il se penche pour reprendre son couvre-chef. Tu n’as aucune vergogne à l’observer se mouvoir, te chercher, exister.

                 Elle est fascinante, sa simple existence.

Ainsi installé sur le bois, tu le suis des yeux revenir à toi. La chaise qui claque contre le sol, sa tenue que tes parents ne pourraient qualifier que d’inadmissible. Lorenzo est ton antonyme et ton antagoniste, ton délicieux enfer et ton nemesis, tu regardes ses longues jambes s’étirer et se déposer, juste à côté de toi. Par réflexe, tu les balaies d’un geste du bras.

Tiens-toi droit, murmurent les souvenirs qui font mal.

Mais le poison n’attend pas, il s’écoule et s’écoule jusqu’à te figer lorsqu’il est mention des enfants. De l’exposition. Bien malgré toi, ton cœur asséché manque un battement détraqué. Sais-tu ce que sont des enfants, Reagan, quand tu n’as toi-même pas pu en être ? Sais-tu ce qu’ils représentent et ce qu’ils font ? Tu restes immobile, comme frappé en plein centre de la poitrine, jusqu’à ce que finalement ta gorge veuille bien déglutir ce sentiment qui te broie de l’intérieur. Tu te racles la gorge, masque de nouveau en place sur ton visage. Pourtant, ton expression est troublée quand tu réponds d’une voix percluse de vérité :

— Bien. C’est très bien.

Tes mots se perdent, ils s’évanouissent sur ta langue pour la première fois et tu n’as rien d’autre à lui dire. TAIS-TOI. Alors pour reprendre contenance, te voilà qui parle de dettes et de créances. Tu l’observes qui se dresse, danger au regard, yeux levés à sa haute silhouette. TAIS-TOI ! Pour un millier de courts instants, te voilà pris, toi qui croyais prendre. Ses doigts trop délicats glissent contre ton cou, suivent le chemin d’une clavicule osseuse et apparente. Tu sens ton traître de souffle qui se bloque dans ta poitrine, juste avant que ton regard ne s’échappe pour chercher la silhouette du gorille.

                   Tu ne sais plus si sa présence est une chance ou pas.

Mais comme toujours, les mots de Lorenzo sont toujours là où il ne faut pas. Il te réveille de songes douloureux et de brumes abruties, tes yeux habillés de malice reviennent à lui. Et ton sourire, ce parfait sourire d’une diabolique et sensuelle nonchalance avant qu’il ne se retire.

— Aux dernières nouvelles, tu le rejoins volontiers sans que je n’ai rien à débourser.

Se recule et s’éloigne, tout d’un coup l’espace devant toi devient f r o i d. Tu l’observes de haut en bas et de bas en haut, jubilant de savoir qu’il s’est engoncé dans ces habits juste pour entrer dans ce moule qui n’est pas lui, de savoir qu’il n’est ici que pour un motif stupide, trainant les pieds et pourtant bien là. Venu jusqu'à toi.

Ca te fait sentir puissant. Important.

— Est-ce que tu insinues être capable de l’accepter sous certaines conditions ?

Tu penches la tête sur le côté, réprimant le souffle d’un poids qui te pèse sur la poitrine.

— Non que l’idée m’intéresse, ne te méprends pas. Jamais je n’oserais être si… insultant envers toi.

Douce ironie. Quand tu continues, ta voix n’est qu’un murmure pour lui et toi.

— Comment fais-tu pour être si détestable.

Une rhétorique qui n’attend pas de réponse. Tu contournes ton bureau dans le faible d’un soupir, prenant le verre qui attend encore pour en prendre une gorgée épicée. Alors tu te laisses tomber sur ton fauteuil, nonchalance et grandeur jusqu’au bout de tes ongles soignés.

Tes yeux ne le quittent pas,
                                                     ils n’y parviennent pas.

— Pendant que tu es là, raconte-moi. À quel art désuet et pitoyablement improductif t’adonnes-tu, ces temps-ci ?

La pique te fait sourire et n’est là que pour nourrir le conflit.

Car sans lui, sans ça, comment parviendrais-tu à détruire vos façades ?
Comment parviendriez-vous à enfin, enfin, vous sentir exister ?



Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.
campo1 Icône : Make you scream | Lorenzo & Reagan 5h7n
campo2 Citation : Gold runs in our blood
campo3 Âge : 30 ans
campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
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campo11 Liens : Liens
campo9 Crédit Stellaire : 133
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