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Lorsque vous avez ouvert les yeux, des visages étaient penchés au-dessus de vous pour s'assurer de votre état. Ou peut-être n'y avait-il personne, qui sait ? Vous vous êtes éveillé d'une longue cryostase. Longue ? Des jours, des mois, des années ? Étrangement, vous vous rappelez encore de votre destination lorsque vous êtes monté à bord de cette station spatiale, véritable ville volante : Borée, dernier espoir de l'humanité après que la Terre ait été ravagée par votre espèce. Il reste du chemin avant de l'atteindre, et il vous faudra vous adapter à votre nouvelle vie sur le vaisseau. Du moins, c'est ce que l’on vous dit lorsque vous commencez à poser des questions, et ce, sans jamais vous laisser accéder à l'ordinateur de bord.

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Remerciements à Necromancer pour leur tutoriel sur le code clair/sombre, et Carhartl.

Nous remercions tout particulièrement Kathy pour toute son aide apportée au codage de ce forum.

Nous remercions également Lyove (albus_) pour les images et les graph utilisés dans nos catégories rp. Et nos bêtas testeurs et lecteurs qui se reconnaîtront et qu'on aime fort !
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Reagan Kramer
Reagan Kramer

(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mer 19 Juin 2024 - 9:49

Make you scream

Les mots rouges s’affichent, clignotent lentement sur l’écran de ton axiom et attirent le clair de ton regard. Pour quelques instants hors du temps, Reagan, tu t’y perds. Tu penses aux chiffres, à ce qu’ils représentent. Tu penses à toi, aussi, mais juste quelques brèves secondes. Juste assez pour que lorsque tu en sortes, tes yeux cherchent rapidement à te situer dans ce monde.

Tu es dans ton bureau. Ta veste de costume grise lâchée et pliée sur le dossier d’une chaise, ta chemise rouge entrouverte d’un bouton laissant apercevoir la chaîne d’argent autour de ton cou. Tes longues jambes terminées par des chaussures cirées sont étendues et croisées sur la table basse, devant toi. Machinalement, tu fais défiler les quelques pages du rapport que tu as lu mille fois. Tu en connais chaque détail. Encore des frasques. Et encore lui. Tu te penches en avant pour attraper ton verre, profitant de la brûlure qui te rend vivant. On ne sait pas toujours comprendre la vie d’un homme qui a perdu le goût, quelque part, c’est comme si les saveurs s’effaçaient pour tout. Pas seulement les aliments, mais le reste aussi. Parfois, quand tu y penses, ça te fait sourire.

L’argent n’a de goût que la manière dont tu le dépenses.
                        Intelligemment.

Et lui, comme à son habitude… il sort des rails bien dessinés. Tu regardes l’heure, profite qu’il ne soit pas là pour lire d’autres rapports autrement plus importants. Tu détestes attendre, Reagan, tu considères que l’attente est le lot des dispensables. Indigne de toi, indigne de ce que ton nom t’a laissé.

La sonnerie se déclenche, la voix déshumanisée annonce son arrivée. Tu ne bouges pas d’un pouce, reste installé dans le fauteuil de cuir, le verre entre tes doigts dont les lourdes bagues le font tinter, qui tournent et tournent le liquide de couleur ambrée. Juste avant qu’il n’entre, tu le termines cul sec et te redresse sur ton siège.

— Lorenzo.

Tu marques chaque syllabe de son prénom, tu sais qu’il le déteste. Tu sais qu’il te déteste, lorsque tu fais rouler les lettres une par une entre tes lèvres. Toi, tu aimes l’idée qu’il te déteste sans pouvoir le montrer. C’est la raison pour laquelle tu fais signe à ton garde du jour – Yue est avec Reyna – de rester dans la pièce. Tu te délectes, adores savoir qu’il doit se tenir.

— Assieds-toi.

Ta main montre, non pas le coin confortable dans lequel tu attendais, mais le bureau. Froid et impersonnel, immense planche de bois qui sépare ton fauteuil de la chaise sur laquelle il doit s’asseoir. Tu ne lui proposes même pas un verre. Tu te lèves enfin pour l’y rejoindre, prends le temps, personne ne te fait attendre, mais toi, tu es hors du champ. Tu fais ce que tu veux, les autres, ce que tu désires. Sauf lui, bien souvent. Tu contournes ton bureau et tu y poses les doigts, le regard planté au vairon du sien.

— J’ai un problème.

Lui.

Tu glisses tes doigts sous un dossier que tu laisses tomber sous son nez. Tu t’es amusé, demandant à un scribe de l’écrire sur papier, juste pour la mise en scène. D’autres diraient que tu possèdes une once de Cervantes en toi, tu en rirais à gorge déployée.

Le silence s’étend, tu ne parles pas. Tu le laisses prendre connaissance des mots grattés noir sur blanc. Les chiffres surtout, que tu as bien souligné de rouge sang. Tu sais qu’il aime le contraste, peut-être d’ailleurs se nourrit-il du vôtre. Cette énergie de différence qui s’étend, le roi et son bouffon. L’idée te fait largement sourire d’arrogance.

— Explique-moi comment une réception dans un musée a pu exploser trois fois le budget prévu. On m'a demandé une rallonge en minaudant, et j'en cherche encore le profit. L’histoire a intérêt d’être bonne.

Le regard dur, le mince d’un sourire malin. Tes yeux glissent au garde du corps qui attend à la porte, juste une seconde. Juste pour qu’il se souvienne que son ton ne peut monter. Son ton ne peut l’insulter, aussi fort qu’il le souhaiterait. Bon sang, que tu aimes l’entendre hurler de silence.

Faniahh/Lala/Cyalana




Dernière édition par Reagan Kramer le Mar 3 Sep 2024 - 20:16, édité 2 fois
Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.

Crédits : Amande et Clair <3
campo1 Icône : (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan 5h7n
campo2 Citation : Gold runs in our blood
campo3 Âge : 30 ans
campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
campo10 Fiche : Fiche
campo11 Liens : Liens
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KRAMER

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Lorenzo Cartelli
Lorenzo Cartelli

(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mer 19 Juin 2024 - 15:07

make you scream
if you want me, come and take me because i love the way you hate me /outfit - @Reagan Kramer / cw: langage cru
(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan D7qnc4q-2a0e569d-e6f8-4fe2-af26-850b82258c75.gif?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7InBhdGgiOiJcL2ZcL2ViMWZjMGI4LTE3ZWMtNGEyMS04NjMwLTIzZDkxZmZjNTJlZVwvZDdxbmM0cS0yYTBlNTY5ZC1lNmY4LTRmZTItYWYyNi04NTBiODIyNThjNzUuZ2lmIn1dXSwiYXVkIjpbInVybjpzZXJ2aWNlOmZpbGUuZG93bmxvYWQiXX0

il n'a pas envie d'y aller. enfant capricieux souffle, soupire et traine des pieds. il a pris son temps, lor, avant d'arriver au QG trop luxueux de ces fichus kramer. il le connait, sait parfaitement que la ponctualité est primordiale. c'est totalement pour ça que lor flâne, prend son temps. il a plein de cartes dans sa manche, le Caos. mais toujours et uniquement pour faire enrager le fils kramer.
peut-être a-t-il pris le temps de se préparer, de refaire sa manucure, de choisir avec soin chacun de ses accessoires. peut-être a-t-il fait un détour par la cafétéria pour avaler un quelque chose. peut-être est-il repassé par son bureau avant d'enfin se diriger vers le lieu de convocation.
oh, ce n'est pas un rendez-vous. il le sait parfaitement. même lorsqu'ils se retrouvent tous les deux en secret, ce n'est jamais un rendez-vous. une provocation, tout au plus.enfin, la porte du bureau est face à lui. c'est non sans soupirer lourdement qu'il sonne. pénètre enfin dans la gueule du loup. et quel loup… lor ne le déteste pas. non. il le hait. il ne veut pas penser à la réelle raison — en a-t-il seulement une ? il veut simplement se concentrer sur tout ce qui peut attiser cette haine viscérale. alors lorsqu'il le voit assis dans son fauteuil… lor hait le rouge de sa chemise. il hait le torse sur lequel la chemise est ouverte. il hait la chaîne en argent — pourrait l'étrangler avec que ça ne soulagerait rien. il hait ses trop longues jambes. il hait encore plus ses affreuses chaussures cirées qui font trop bourgeois ! il déteste tout de reagan. hait sa nonchalance et son regard brûlant. — Lorenzo. vilaine manie qu'il a de découper ainsi chaque syllabe de son odieux prénom. il le fait exprès. et même si lor lui offre un sourire des plus mielleux en guise de réponse, son œil droit est pris d'un soudain spasme. — reagan ! quel plaisir de te revoir. et sa voix dégouline d'une hypocrisie à toute épreuve. obligé de se tenir. peut-être a-t-il l'envie irresistible que de lui arracher sa délicieuse langue pour qu'enfin, il se taise.

bien sûr, bien sûr ! qu'il ne lui propose que le bureau solennel. lor le soupçonne de vouloir imposer une stature de domination — plus que de raison. ce constat lui fait lever les yeux au plafond. et il obéit, lor. il va s'asseoir. il attrape alors la chaise et la retourne, dos au bureau. s'y installe alors à califourchon, les bras croisés tout contre le dossier. un geste rapide ; retire sa casquette, plaque de nouveau ses cheveux en arrière et remet sa casquette. ils le savent très bien tous les deux. chaque mot, chaque intonation, chaque geste est millimétré, calculé pour mettre l'autre dans l'embarras. quel qu'il soit.

— un problème ? ah ouais ? quel dommage. et ses lèvres s'étirent en un sourire diabolique. ça hurle dans sa tête. "j'espère que c'est moi, ce problème." regard accroche le sourire arrogant de son opposé. par toutes les étoiles, ce qu'il rêve de pouvoir lui écraser la tête contre son bureau pour lui rappeler qu'ici, au final, il n'est rien de plus qu'un amas d'organes vivants perdu dans l'espace. — AH NON ! je t'arrête tout de suite ! il le sait, lor, qu'il n'a pas le droit de s'emporter. de lui hurler dessus. quand bien même l'envie ne manque pas. alors il ronge son frein, lor. mais reste fidèle à lui-même. — ce n'est pas un musée. je ne sais pas qui t'as pondu un dossier pareil… et ses yeux vairons semblaient lire à toute vitesse, survoler les nombreuses pages. mais lorenzo n'a jamais su lire et comprendre le réel intérêt de toute cette paperasse. alors d'un geste légèrement provocateur, il jette le dossier sur le bureau. — … mais c'est de la merde. sourire diabolique est rejoint par un sourire dans les yeux. — ce sont des endroits d'exposition. lève le doigt dans les airs pour appuyer un côté je-sais-tout à ses propos. — si tu veux une histoire bien bonne ! HAH ! tu n'as qu'à demander à ta mère. et son rire est si fort, appuie le côté ridicule de l'entretien qu'il envahit toute la pièce. il se lève alors, fait le tour de la chaise et s'appuie contre le bureau. ses doigts fouillent, touchent à tout. dérangent absolument chaque objet, chaque décoration sur l'immense planche en bois. — je ne sais pas qui a très bien pu minauder pour demander une rallonge. mais il faut croire que cette personne avait raison de le faire. se redresse, les mains gesticulants soudainement dans les airs. — c'est ça votre problème à vous, les kramer ! le profit, le profit, le profit… toujours LE PROFIT ! là, tout de suite, MAINTENANT ! et ses mains ont claqué contre le bureau, son buste penché vers reagan avant qu'il ne retourne s'asseoir sagement. — l'art, quand bien même tu ne saches pas ce que c'est, ne créer jamais de profit à l'instant T, très cher reagan. les bras croisés contre le dossier de la chaise, de sa gigantesque stature, lor se voute pour venir caler son menton contre l'un de ses poignets. — alors je t'écoute, reagan kramer. quel est ton véritable problème ? regard perçant se plonge, malicieux, dans celui de son rival.


Dernière édition par Lorenzo Cartelli le Dim 25 Aoû 2024 - 13:03, édité 10 fois
Lorenzo Cartelli
campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
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campo2 Citation : Nightmares, creeping. I feel I'm gonna sink in.
campo3 Âge : 31 ans
campo4 Métier : chanteur, tatoueur, peintre, comédien, dramaturge
campo5 Rôle : Il Caos
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Reagan Kramer
Reagan Kramer

(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mer 19 Juin 2024 - 17:33

Make you scream

Tu le sais pertinemment, Reagan. Tu le vois à son accoutrement, que Caos porte toujours son nom, toujours prompt à te faire sortir de ses gonds. C’est un jeu – l’est-ce vraiment ? – que vous jouez ensemble depuis des éternités. L’un comme l’autre, vous avez cessé de compter. N’existe alors plus que la tension et les provocations, vos sourires et les chuchotis à dos retournés.

Dans sa voix, tu entends l’hypocrisie qui suinte et qui grince. Dans les mouvements de son corps, l’indifférence et le dédain. Il ne sait que se foutre de toi, à couvert comme à découvert, et bientôt la présence d’un garde ne saura plus maintenir le fou à distance. Tu le suis des yeux, bien vite installé sur sa chaise, baisse le regard jusqu’à ses pieds, sur l’assise qu’il a prise à l’envers. Ton sourire se crispe, sa tenue est tout bonnement inacceptable, sa casquette un affront sur sa tête. Tes doigts contractés sur le bois verni, tu ne cèdes pourtant pas à la provocation. Elle est son deuxième prénom, à n’en pas douter, quant au tien, il le connaît suffisamment pour régulièrement le hurler.

C’est lui ton problème, Reagan.
Aujourd’hui, c’est lui.
                                             Demain peut-être aussi.

Tu énonces les faits mais déjà sa voix criarde pour te couper. Tu fermes les yeux le temps de contrôler ta réaction, écoute ses paroles trop hautes et trop fortes, trop résonnantes pour tes oreilles bien éduquées. La remarque sur ta mère te fait tiquer, tu te mords les joues et conserve d’apparence la froideur d’un dirigeant.

— Ecoute, musée, endroit d’exposition ou salle de concert à la con, je m’en carre.

Quelques mots vulgaires, échappés, eux qui sont si rares. Il se lève, déploie sa silhouette insupportablement plus haute que la tienne. Suffisamment pour que tu dusses lever les yeux pour ne pas lâcher les siens, ce serait un affront en d’autres circonstances, mais savoir que tu l’allonges quand la nuit tombe et que les insultes s’étouffent suffit à nourrir ton vaste sourire.

L’un face à l’autre, d’un geste vif tes doigts attrapent son poignet pour l’empêcher de toucher à tout et déplacer. Les différences entre vous ne manquent pas, Lorenzo est à même d’incendier chacune de tes manies, chacune de tes détentes, par sa simple façon d’exister. Tu le laisses déblatérer, c’est à peine si tu l’écoutes et tu ne fais même pas mine de le simuler. Tes yeux qui se lèvent au ciel, prière muette qu’il se taise.

Ses mains qui claquent, sa longue silhouette qui s’en retourne s’asseoir. L’art, l’art, l’art. Quelle inutilité, comment dévouer sa vie à tant de futilité, tu n’en sais toujours rien. Tu ignores sa question et, la démarche dangereuse, tu contournes le bois, pose une main dessus, l’autre sur le dossier de sa chaise pour te pencher. Vous êtes près – trop près – ton sourire devient aussi diabolique que le sien quand tu l’imagines avec le souffle coupé. Rien qu’une seconde, s’il te plait. Ta voix est grave, profonde lorsque tu parles :

— L’art, c’est la façon dont je parviens à te faire sortir de tes gonds d'un seul mot.

Tu baisses encore la voix.

— Lorenzo.

Une seconde. Une deuxième passée à l’immobilité, les yeux plantés aux siens. Jamais tu n’avoueras combien ils te fascinent, ces yeux-là. Puis, lentement, rien que pour un instant, ton regard dévie vers la porte où le garde se trouve encore. Un avertissement, alors que ton sourire devient plus provoquant. S’il ose lever la main sur toi, les conséquences seraient graves.
            Très graves.

Lorsque tu te redresses, tes doigts effleurent son bras. D’un geste, tu le débarrasses de cette satané casquette que tu envoies à l’autre bout de la pièce.

— Nous ne sommes pas dans un cirque, ici.

Prends le temps de joindre la commode où se trouvent les boissons, l’alcool n’est jamais trop fort pour supporter le chaos. Pourtant, c’est ton jus de tomate au tabasco que tu prépares. Beaucoup, beaucoup de tabasco pour réveiller un tant soi peu des papilles endormies. Ta voix reprend ses accents formels.

— La question, et mon problème, restent les mêmes.

Les doigts sur ton verre, sans toujours lui en proposer, tu reviens à ton bureau. Dépose le breuvage, avant de t’asseoir à même le bois. Sa rage, celle que tu aimes à imaginer fulminer, est le meilleur des délices. Sibylline a besoin de toi. Les Cervantes ont besoin de toi. Par extension, Il Caos, lui-même, a besoin de toi.

— Je veux savoir ce que mes crédits stellaires ont financé. Et si tu es en dettes…

Tu glisses tes doigts contre ton menton, caresse tes lèvres qu’il se déteste peut-être de si bien connaître.

— Alors je veux savoir ce que tu comptes faire pour les rembourser. Dans les temps.

Ton sourire est un affront, tu aimerais le faire plier. Pourtant, une part de toi rêve encore d’entendre sa colère se lever et exploser. 

Faniahh/Lala/Cyalana




Dernière édition par Reagan Kramer le Mar 3 Sep 2024 - 20:18, édité 1 fois
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(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan

Lun 24 Juin 2024 - 22:15

make you scream
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ils ne sont que chien et chat. l'opposé parfait de l'autre. ils ont tout pour se haïr. c'est sûrement pour ça qu'ils se comprennent uniquement lorsque les masques tombent. ils se nourrissent de la rage de l'autre, ne puisent leur force que dans l'agacement de l'autre. ce n'est qu'un simple ballet destructeur entre eux.
lor a pourtant troqué son rôle du chien pour celui de la souris lorsque la main froide se referme sur son poignet. trop vite arrêté dans son amusement, maxillaires se contractent. il ne peut pas réagir brusquement. ils ne sont pas seuls. et ça l'énerve. putain que ça l'énerve !

— écoute, musée, endroit d’exposition ou salle de concert à la con, je m’en carre. le Caos hausse les sourcils, un sourire amusé et faussement choqué. — bah alors kramer ? tu laisses des mots vilains sortir de ta petit bouche ? ne peut s'empêcher de laisser la familiarité couler entre ses lèvres. et rapidement reprend le spectacle du bouffon du roi.
ce même roi qui se lève, qui fait le tour de son imposant (et ridicule) bureau. et les sourcils finissent par se froncer lorsque reagan se penche vers lui. se penche beaucoup trop vers lui. c'est dans cet angle, avec cette luminosité et cette détermination morbide dans le regard que lor se retient de ne pas tomber genoux à terre. ça lui picote au bout des doigts, lui qui s'ennuie depuis trop longtemps. aurait-il envie de peindre reagan ? il reste béat un temps qu'il juge trop long. yeux se perdent dans la contemplation de ce visage. et même lorsque la nuit les bercent, il n'a pas le souvenir d'avoir déjà pu l'admirer d'aussi près.
mais reagan fait du grand reagan.
il gâche tout

mâchoire se serre, pupilles se dilatent. murmure glisse alors entre ses lèvres, siffle entre ses dents limées. — continue de jouer au petit con tant que ton gorille est là, kramer... et lor grogne alors avant de claquer ses dents, comme un chien enragé. il se relève presque aussitôt sa casquette apprend à voler. — me voilà navré, je pensais pourtant comme j'avais rendez-vous avec le clown. sourire adorablement détestable. et l'idée même de devoir se pencher pour récupérer la casquette l'énerve déjà. mais il le fait, le regarde du coin de l'oeil continuer sa petite mascarade. et tandis qu'il est debout au milieu du bureau, c'est seulement lorsque reagan retourne s'appuyer contre le meuble trônant fièrement que lorenzo retourne s'asseoir.

d'un geste tout aussi vif que plus tôt, il fait pivoter la chaise pour la remettre face au bureau. il s'y assoit alors — non, s'y avachit. et dans une décontraction à toute épreuve, il pose un premier pied sur la lourde planche en bois, juste à côté du kramer. puis pose son second pied, le croise avec le premier avant qu'il ne commence à se balancer sur la chaise. remet sa casquette sur sa tête avant que ses mains ne bougent dans les airs, laissant sous entendre qu'il serait préférable pour l'amethyst de parler plus rapidement. c'est qu'on se fait chier ici. — la dette ne s'élève qu'à une toute petite poignée de crédits. à peine 269. tu vas survivre ? et pour ce qui est de l'usage de tes crédits stellaires… son regard semble changer. un sérieux l'envahit alors que ses yeux semblent traduire une certaine douceur. — nous préparons une exposition des œuvres faites par les enfants du vaisseau. dis-moi, amethyst, tu sais ce que sont des enfants ? ou ton cœur est tellement asséché que tu as oublié ce qu'ils représentent ? sa voix est étrangement calme. il ne crie plus. son ton est posé, d'une voix presque chaude et ronde. preuve qu'il est affreusement honnête — pour une fois.
mais la mascarade prend rapidement fin !
ses yeux changent, redeviennent taquins et son sourire provocateur. il se lève alors, s'approche de reagan. s'approche tant que les bouts de leurs chaussures ne sont qu'à un pas grand chose de se percuter. et une de ses mains effleurent la chaîne en argent posée fièrement sur ce torse dont il finit par caresser la clavicule apparente. — bah alors ? tu me fais des avances devant ton gorille ? et il se penche… se penche… jusqu'à ce que sa voix malicieuse ne soit plus qu'un murmure brûlant. — alors quoi ? tu veux me payer pour les nuits où je rejoins ton pieux, kramer ? aussi vite qu'il ne s'était avancé, il se recule de cinq pas pour éviter de se faire assommer trop tôt par le gorille. gorille qui fait bien plus office de chaperon actuellement. — désolé chaton, mais la prostitution, c'est pas un truc que je peux accepter à la légère. et son sourire est terrible, va jusque dans ses yeux qui luisent d'une nouvelle hypocrisie étrange.


Dernière édition par Lorenzo Cartelli le Dim 25 Aoû 2024 - 13:04, édité 4 fois
Lorenzo Cartelli
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(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mar 25 Juin 2024 - 19:02

Make you scream

Les mots se retiennent à la barrière de ton souffle, les insultes aussi. La colère n’est que l’apparat des faibles d’esprit, Reagan, aussi tu choisis de lui laisser cet ingrat sentiment. Ton corps se penche, il se rapproche de l’énergie que tout ton être veut repousser autant qu’approcher. Contraires qui s’attirent, ressemblances qui s’assemblent. Bien sûr que tu captes son regard de si près, bien sûr que tu voudrais en décrypter les souhaits et les secrets, mais la bouche est bien plus rapide que la tête quand il s’agit de se blesser.

                                                                           L o r e n z o

Ton corps révulse son nom autant qu’il le hait, mais tu n’en laisses rien montrer. Il te claque les dents comme un chien, le souffle d’un rire t’échappe juste avant que la casquette ne s’évade. Peut-être ne cherches-tu que ça. Sa réponse est un miel à tes oreilles – toi, un clown et non le roi ? – elle te glisse dessus autant que ton regard le dévale lorsqu’il se penche pour reprendre son couvre-chef. Tu n’as aucune vergogne à l’observer se mouvoir, te chercher, exister.

                 Elle est fascinante, sa simple existence.

Ainsi installé sur le bois, tu le suis des yeux revenir à toi. La chaise qui claque contre le sol, sa tenue que tes parents ne pourraient qualifier que d’inadmissible. Lorenzo est ton antonyme et ton antagoniste, ton délicieux enfer et ton nemesis, tu regardes ses longues jambes s’étirer et se déposer, juste à côté de toi. Par réflexe, tu les balaies d’un geste du bras.

                                         Tiens-toi droit, murmurent les souvenirs qui font mal.

Mais le poison n’attend pas, il s’écoule et s’écoule jusqu’à te figer lorsqu’il est mention des enfants. De l’exposition. Bien malgré toi, ton cœur asséché manque un battement détraqué. Sais-tu ce que sont des enfants, Reagan, quand tu n’as toi-même pas pu en être ? Sais-tu ce qu’ils représentent et ce qu’ils font ? Tu restes immobile, comme frappé en plein centre de la poitrine, jusqu’à ce que finalement ta gorge veuille bien déglutir ce sentiment qui te broie de l’intérieur. Tu te racles la gorge, masque de nouveau en place sur ton visage. Pourtant, ton expression est troublée quand tu réponds d’une voix percluse de vérité :

— Bien. C’est très bien.

Tes mots se perdent, ils s’évanouissent sur ta langue pour la première fois et tu n’as rien d’autre à lui dire. TAIS-TOI. Alors pour reprendre contenance, te voilà qui parle de dettes et de créances. Tu l’observes qui se dresse, danger au regard, yeux levés à sa haute silhouette. TAIS-TOI ! Pour un millier de courts instants, te voilà pris, toi qui croyais prendre. Ses doigts trop délicats glissent contre ton cou, suivent le chemin d’une clavicule osseuse et apparente. Tu sens ton traître de souffle qui se bloque dans ta poitrine, juste avant que ton regard ne s’échappe pour chercher la silhouette du gorille.

                   Tu ne sais plus si sa présence est une chance ou pas.

Mais comme toujours, les mots de Lorenzo sont toujours là où il ne faut pas. Il te réveille de songes douloureux et de brumes abruties, tes yeux habillés de malice reviennent à lui. Et ton sourire, ce parfait sourire d’une diabolique et sensuelle nonchalance avant qu’il ne se retire.

— Aux dernières nouvelles, tu le rejoins volontiers sans que je n’ai rien à débourser.

Se recule et s’éloigne, tout d’un coup l’espace devant toi devient f r o i d. Tu l’observes de haut en bas et de bas en haut, jubilant de savoir qu’il s’est engoncé dans ces habits juste pour entrer dans ce moule qui n’est pas lui, de savoir qu’il n’est ici que pour un motif stupide, trainant les pieds et pourtant bien là. Venu jusqu'à toi.

Ca te fait sentir puissant. Important.

— Est-ce que tu insinues être capable de l’accepter sous certaines conditions ?

Tu penches la tête sur le côté, réprimant le souffle d’un poids qui te pèse sur la poitrine.

— Non que l’idée m’intéresse, ne te méprends pas. Jamais je n’oserais être si… insultant envers toi.

Douce ironie. Quand tu continues, ta voix n’est qu’un murmure pour lui et toi.

— Comment fais-tu pour être si détestable.

Une rhétorique qui n’attend pas de réponse. Tu contournes ton bureau dans le faible d’un soupir, prenant le verre qui attend encore pour en prendre une gorgée épicée. Alors tu te laisses tomber sur ton fauteuil, nonchalance et grandeur jusqu’au bout de tes ongles soignés.

Tes yeux ne le quittent pas,
                                                     ils n’y parviennent pas.

— Pendant que tu es là, raconte-moi. À quel art désuet et pitoyablement improductif t’adonnes-tu, ces temps-ci ?

La pique te fait sourire et n’est là que pour nourrir le conflit.

Car sans lui, sans ça, comment parviendrais-tu à détruire vos façades ?
Comment parviendriez-vous à enfin, enfin, vous sentir exister ?

Faniahh/Lala/Cyalana




Dernière édition par Reagan Kramer le Mar 3 Sep 2024 - 20:21, édité 1 fois
Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
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Crédits : Amande et Clair <3
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Mar 2 Juil 2024 - 16:05

make you scream
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— bien. c'est très bien. paupières à peine maquillées papillonnent. — "bien" ? et c'est plus fort que lui. il ricane, ne cache pas son rire. — la seule chose que tu trouves à dire c'est… "bien" ? et lor se tait. il ne rajoute rien. son visage traduit le reste bien assez facilement. posture légèrement de biais tandis que son nez se retrousse, ses sourcils s'arquent ; le tout dans une magnifique moue de dégoût, de dédain. ça a toujours été comme ça entre eux. depuis le premier jour, reagan dégoûte lorenzo. un dégoût particulier, étrange, non commun. lor le déteste. lui et ses bonnes manières. lui et ses étiquettes. lui et sa stature de m'as-tu-vu ignoble.

mamie détestait les gens aveuglés par l'argent.

son sourire répond rapidement à celui du kramer. lève alors la main et mime quelqu'un qui parle en répétant comme un gamin les mots de reagan. — gniagniagnia, tu le rejoins volontiers sans que gniagniagnia. ses bras tombent lourdement le long de son corps tandis que son visage se meut dans une expression d'ennui profond. — je t'ai connu plus audacieux dans ta manie de vouloir me faire chier. le voilà en train de faire un quart de tour sur lui-même avant de se diriger vers le meuble où reagan s'est servi un verre un peu plus tôt. — je me permets hein. vu que les kramer savent pas recevoir. il le sait pertinemment. reagan aurait proposé n'importe quoi à n'importe qui. et tandis qu'il se baisse (offrant encore une vue superbe), un sourire étire ses lèvres fines. il n'est pas n'importe qui. — tu devrais arrêter ce petit jeu de mec hautain. ça te va pas. le travail du sexe est quelque chose de très respectable lorsqu'il est entre de bonnes mains. attrape une bouteille au pif qu'il tend devant son visage, décryptant l'étiquette avant de décider que ça fera parfaitement l'affaire. — je serais capable de l'accepter sous certaines conditions, oui. la première étant que ça te permette de fermer ta grande gueule d'ange. faciès tourné vers reagan, il lui offre un grand sourire. ce genre de sourire à se damner. ce genre de sourire brûlant et empli de soleil. par pur esprit de contradiction, il laisse la bouteille ouverte sur le meuble, ne prenant ni la peine de ranger ni de refermer le placard.

— comment fais-tu pour être si détestable. son sourire n'a pas dépérit. il est toujours là, tout contre son affreux visage. et il revient alors vers le bureau pour retrouver sa place tout contre la chaise inconfortable. — je pense honnêtement que Dogma m'a éduqué juste pour te pourrir la vie. tu te rends compte ?! si je n'avais pas été réveillé… je pense que ma vie à borée aurait été bien vide et morne sans ta sale gueule de clébard en manque d'attention. et il avale une première gorgée du verre. et juste avant la seconde, il murmure. — borée… un rire silencieux lui secoue les épaules alors qu'il avale la deuxième gorgée. son regard devient aussi piquant que les mots acerbes de reagan. — oh non, trésor… tu cherches à me blesser ? ouin. et son visage accentue de façon clownesque une moue triste avant qu'il ne secoue la tête. pose alors le verre sans délicatesse contre le bureau. — tu m'en veux pas, j'fais comme chez moi. t'as l'air d'avoir envie que j'reste là le plus longtemps possible pour bien me les briser. sourire hypocrite et voix aiguë qui coule comme un venin entre ses lèvres. il se redresse alors légèrement et retire sa veste. il la laisse tomber au sol, tire sur sa cravate qui trouve place sur le bureau et enfin les doigts défont un à un les boutons de la chemise. — je sais très bien que l'art ne t'intéresse pas. encore moins le mien. alors sois mignon et ferme là. t'es plus beau la bouche fermée. ou pleine. lorenzo dégouline de provocation ; ses yeux brillent d'un feu destructeur.


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Mer 3 Juil 2024 - 13:12

Make you scream

Tu n’en dis pas plus, tu n’as rien d’autre à lui dire, Reagan. Ta gorge ne veut pas, cette incapable, les mots s’étouffent et les sentiments s’engouffrent loin, loin dans un subconscient bien gardé sous silence. Lorenzo est aveugle à ce que tu ne dis pas, aveugle à des souffrances que tu ne livres pas, et tu ne comptes pas lui faire de dessin – tu ne tiens pas à ce qu’il sache. Sa mine de dégoût glisse sur la carapace de ton corps et de ton esprit immobiles, tu sais pertinemment ce qu’il pense de toi.

                                                              Tu te fiches bien de ce qu’il pense.

Et tandis que vos sourires s’enrobent tout deux d’arrogance, d’enfance et d’hypocrisie, tu ne peux t’empêcher de rire. Un rire presque mesquin, un rire malin face à ce géant gamin.

— Eh bien… ton sens de la répartie me laisse pantois. Est-ce que la vérité te perturbe à ce point ?

Tu cherches une quelconque saleté au bout de tes ongles impeccables, les yeux rapidement rivés à lui qui s’éloigne. À lui, à lui, à lui. Où qu’il soit, tu ne reviens qu’à lui en permanence. À sa remarque, ton sourire se mue en quelque chose de satisfait, la victoire à la lueur de tes pupilles glacées. Chacun de ses mots, chacune des courbes de son timbre te régalent.

— Je prends à cœur mon rôle – celui de te faire chier, comme tu dis. Tu es bien assez grand pour te servir, à moins que le jeu de l’adulte et de l’enfant ne te fasse… vibrer. Ce n’est pas mon cas, tu m’en vois désolé.

Tu te fiches bien de ce qu’il prendra dans l’armoire, sur la commode, rien qui ne soit pas remplaçable. Et toi, est-ce que tu l’es ? Cependant en le voyant se mettre sous le nez un rhum d’une valeur inestimable, tu ne peux pourtant pas t’empêcher de tiquer.

— Attention aux dépôts. Et par pitié, ne dilue pas.

« Ta grande gueule d’ange ». Ton sourire s’étire de plus belle, ta lèvre momentanément coincée entre tes dents. C’est rapide, juste assez. Ta gueule d’ange, il ne semble pourtant jamais s’en lasser. Il revient, il revient toujours pour la chercher, l’adorer, l’appeler. Vous vous tournez en permanence autour, tels des vautours en manque de proie, jusqu’à ce que l’une de vos carcasses refroidies de colère attire l’autre dans un ballet effréné.
C’est fou, ce que vous aimez vous faire du mal.

Tu l’observes revenir, observe ce sourire qui remue quelque chose en toi. Ce sourire que tu aimes faire disparaître, car derrière se trouvent un nombre incalculable de vérités. Quand il ferme enfin sa belle bouche, il y a tout ce que tu as besoin d’écouter.
Tu l’observes, l’air ennuyé.

— C’est un délice de t’entendre avouer combien je te suis essentiel. Quant à ma sale gueule de clébard, je t’invite à l’ignorer la prochaine fois que je vous convoquerai, Sibylline et toi, pour annoncer que je retire mon aide à vos prochains projets. Tu attrapes son verre lorsqu’il le repose, terminant l’alcool cul sec. Ne joue pas au plus con.

Tu l’observes, lui donnant la permission de faire « comme chez lui » d’un geste nonchalant de la main. Il est grotesque. Tout est grotesque, de ses mimiques aux vêtements qu’il porte. De son existence à ses paroles. Il a beau cancaner, il reste. Il n’ose pas ((ne veut pas)) partir. Ton regard suit sans vergogne à nouveau le chemin de ses doigts, la peau qu’il laisse peu à peu apparaître et qui étrangle ton sens des manières – celui qu’on t’a entré dans le crâne à l’aide d’un martinet. Yeux qui glissent au garde qui se tient toujours droit à la porte. Tu es un impudique, mais tu ne tiens pas foncièrement à ce que Lorenzo s’amuse ainsi en public.

— Que sais-tu réellement de moi ?

Et tu n'as aucune idée de la raison, pourquoi ces simples mots te font vriller, comme ça, maintenant. A moins que tu ne veuilles simplement pas y faire face.
Tes yeux reviennent se planter à lui, froids. À cet instant, tu n’es pas un joueur, tu es le roi.

— Tu ouvres ta grande et belle gueule, mais tes mots sont aussi vides que ton art. Tu te dresses et te penches vers lui, les mains posées à plat sur ton bureau qui vous sépare. Ta voix basse gronde entre vous. Est-ce que tu crois vraiment me connaître, simplement parce que je te baise ?

Il ne sait rien de toi. Il ne sait rien. IL NE SAIT RIEN.    
((Parce que tu l’en empêches, comme avec tous))

Il ne se rend pas compte. Il ne sait rien, il ne sait rien de tout ce que tu fais, de pourquoi tu le fais. Comme tous les autres, il ne voit en toi que ton porte-crédits, tu n’es rien d’autre, tu n’as rien d’autre, RIEN. Tu te lèves, pour faire le tour du bureau et jusqu’à venir derrière sa chaise. Il a beau être plus grand que toi, quand il est assis, tu le surplombes de prestance et d’imposance. Tu te penches, approchant tes lèvres de son oreille, tes doigts venant emprisonner son menton.

— Je fais tout pour vous. Je vous offre. Tout.

Ta voix baisse encore d’une octave sensuelle, ton souffle s’échoue chaudement contre son oreille.

— Alors si je te demande de me parler de ton art. Tu réponds.

Regarde-moi, regarde-moi, regarde-moi comme je te regarde.

En relâchant son menton, tu laisses tes doigts traîner contre son cou, griffer la peau sur leur passage tandis qu’ils s’éloignent. Ton cœur frappe contre ta poitrine, tu te redresses et fais de nouveau le tour de sa chaise, pour venir t’asseoir sur le bureau juste devant lui. Encore une fois, tes pupilles glaciales tombent sur sa peau découverte, et ton air se radoucit. Ton sourire trainant, empli d'un quelque chose que tu passes sous silence.
Dangereux, Reagan, tu n’es pas homme qu’il faille pousser à bout ((à moins que…)).

— Alors ?

Faniahh/Lala/Cyalana




Dernière édition par Reagan Kramer le Mar 3 Sep 2024 - 20:23, édité 1 fois
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Mer 3 Juil 2024 - 16:23

make you scream
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bien sûr qu'il revient toujours, lorenzo. il adore les chiens, peut-être parce qu'il en est un lui-même. n'a pourtant aucun maître. et jamais le fils kramer ne pourra l'être — malgré tout ce que ce dernier pourrait croire. mais c'est un fait, lor revient toujours. parce que son ennui se creuse encore plus lorsque la gueule angélique de reagan n'est pas dans son champ de vision. et ça l'énerve, un peu. il a fini par s'y faire. tant que reagan lui donne toute l'attention dont il désire. et qu'importe les manières d'atteindre ce que le Caos désire. le résultat est le même : il l'aura.

il ne réagit pas aux menaces planantes. du moins, ne cède pas à la panique. c'est du bluff, il en est persuadé. et en même temps… c'est peut-être dans leurs jeux dangereux d'hypocrisie que reagan et lorenzo sont les plus honnêtes. — balaie devant ta porte, kramer. tu me parles de ma répartie. t'as vu la tienne avec ton chantage à la con ? et son regard est sombre, sourcils froncés lorsque son verre est vidé dans une bouche autre que la sienne. — tu sais pourtant que j'adore ce petit jeu, et que je gagne souvent. sourire à la limite de la désarticulation. sourire grossier et effrayant qui s'étire sur toutes ses dents limées.

quand ses yeux captent ceux de reagan sur ce qu'il pense être le garde, son sourire s'efface très légèrement… se mue en un quelque chose de plus subtile, de plus mauvais. — je pourrais dire bien des choses, mais ça serait dommage que ton gorille entende ça. il continue de jouer, lor. parce que ça l'amuse. non ! ça le fait jubiler, le rend fébrile de voir le fils kramer aussi sombre, soudainement. — mais tes mots sont aussi vides que ton art.

le jeu est fini.
il ne veut plus rire, lorenzo.
il en a fini d'être le bouffon du roi.

il déteste, non. il hait plus que de raison le reagan qui lui fait face. celui qui se prend pour un roi perdu dans sa tour d'ivoire. lor le méprise. ça semble réciproque. son sourire mort, ses yeux mornes, ses maxillaires se contractant sont la seule chose qui semble prouver que le Caos est toujours vivant. — est-ce que tu crois vraiment me connaître, simplement parce que je te baise ? et c'est la goutte qui fait déborder le ras-de-marée.

cartelli reste étrangement silencieux. il ne bouge pas d'un iota, pas même lorsqu'il se retrouve écraser par le charisme de reagan, désormais debout derrière lui. dans une toute autre conjoncture, lorenzo aurait pu frémir d'une excitation naissante. il aurait pu ramper à genoux pour faire plaisir à sa majesté ; une fois de plus. juste pour s'amuser, pour rentrer dans son jeu. mais là…

il reste silencieux.
encore. toujours.
ne sourit même pas.

les doigts qui griffent sa peau ne le sortent même pas de sa torpeur. il se contient, refuse d'exploser. il ne peut pas. n'en est plus capable. il est resté assis sur la chaise, sans bouger sa position. dans une lenteur prédatrice, il relève les yeux pour les planter dans ceux du kramer. — alors ? répète simplement d'une voix sourde, grondante. la langue a roulé contre son palais, faisant chanter cette menace idiote. — fais partir ton garde du corps. ce n'est pas un murmure. la voix continue de chanter de cet accent terrien. il se lève, lorenzo. le geste est l e n t . à son tour de surplomber. lor qui n'est qu'insignifiance. qui n'est rien dans ce vide dans lequel ils flottent. — fais. partir. ton. putain. de. garde. du. corps. la voix est plus basse. hache les mots. il ne joue plus, lor.

un pas.
deux pas.
trois pas.
et leurs chaussures se percutent.

bloqué entre son immense carcasse tatouée et le bureau, reagan ressemble à un lièvre pris dans les phares d'une voiture en pleine nuit. il se penche, lor. se penche encore ; l'oblige à se coucher à moitié sur la planche en bois. ses doigts glissent sur la mâchoire. coulent contre la gorge. attrapent la chaîne qui pendait jusqu'alors, fièrement. — j'pense que j'ai été assez gentil jusque là, reagan. semble cracher le prénom comme du venin entre ses lèvres. — tu crois vraiment pouvoir m'parler comme ça juste parce que j'accepte de nourrir ton égo en t'laissant m'fourrer ? tire alors avec force sur la chaîne. et tant pis si elle cède. tant pis si elle reste solide mais le blesse. — tu crois qu'ta queue est si précieuse parce qu'elle pend entre les cuisses d'un kramer ? mais mon précieux couillon, il s'rait temps qu'tu redescendes d'un étage ou deux d'ton piédestal. et ses doigts lâchent la chaîne, viennent s'enrouler, sinueux, autour de la gorge tendue. — il s'rait temps qu'tu t'calmes et qu't'arrêtes de t'prendre pour un dieu vivant, reagan. t'es rien. absolument rien. et tu veux une info ? on est toustes pareils. sibylline n'est rien. ta famille n'est rien. il s'approche encore plus, frôle le nez de l'amethyst du sien ; leur haleine se mélangeant. — je ne suis rien. appuie sur chacune des syllabes. — tu veux que j't'obéisse au doigt et à l'œil comme un clebs ? tu t'y prends mal, amore mio. et sans aucune pudeur, sa langue vient s'écraser contre la vile bouche du kramer.  


Dernière édition par Lorenzo Cartelli le Dim 25 Aoû 2024 - 13:05, édité 3 fois
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(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan

Mer 3 Juil 2024 - 20:36

Make you scream

Posséder, voilà un mot que tu connais bien. Chaque jour de ta vie, tu le dédies à posséder, Reagan. C’est ainsi que tu grandis, c’est ainsi que tu existes. Toute ton éducation n’a été basée que sur cela : ta fortune, celle des Kramer, et ce que tu te dois d’en faire. Lorenzo ne déroge pas à la règle, même s’il se complait à penser le contraire. Tu le tiens, et tu penses que c'est par l'argent.
((c’est terrible, que tu ne saches pas voir plus loin.))

Sourcil dressé à son attaque, la main brièvement venue à caresser ton menton.

— La différence, c’est que mon chantage à la con, je peux très bien le mettre à exécution.

Sauf que tu ne le feras pas.
Tu ne le feras pas, Reagan, car tu as besoin de ça. Vos insultes, vos regards, vos boucliers qui se fracassent. C’est pour ça que tu cherches, c’est pour ça que tu te laisses peu à peu avoir par la colère, toi d’ordinaire si patient. De la colère, oui, du ressentiment, peut-être ? Un farouche besoin de se sentir être, et pas seulement de paraître.

                                       Ce soir tu as mal, Reagan. Tu veux qu’il souffre avec toi.

C’est pour ça que tu dégueules ton dédain. Ton mépris. Ton envie de le faire réagir. Tes doigts sur lui, tes yeux boivent chacun des signes. Sa mâchoire qui se contracte, son regard inerte. As-tu détruit les réparties du Cervantes ? Impossible. Son silence immobile est une offrande. Tu n’as pas peur de lui, pourtant quelque chose dans l’air s’électrise. Ses yeux, ses PUTAINS d’yeux se lèvent enfin sur toi. Regarde-moi, regarde-moi, regarde-MOI. Tu n’avouerais jamais combien ces iris te font sentir, à cet instant-là.

Enfin.
                 Enfin il t’offre ce que tu es venu chercher.

— Alors. Tu répètes simplement pour confirmer. Ta voix est sûre, assurée. Et quand il t’ordonne de faire sortir le garde à la porte, ta première réaction est de vouloir refuser. Ton sourire s’incurve d’amusement. Qui es-tu, pour me donner un ordre ?

Mais le voilà qui se lève, ce foutu géant. Tu gardes contenance, ne perds pas une seconde de ta prestance tandis qu’il déplie sa carcasse plus haute que toi. Ton menton se lève pour ne pas le perdre, les yeux plantés froidement aux siens sans ciller. Il se répète, et tu prends plusieurs secondes avant de finalement détourner le regard vers la porte. Aussitôt, le garde comprend et s’éclipse. Tu as cédé.

— Tu joues au chien enragé, tout à coup, ça y est ? Ne crois pas une seule seconde que je puisse avoir peur de toi.

Tu ne lui feras pas le plaisir de perdre en droiture, tu l’observes t’approcher. Encore, encore plus près. Tu détestes le bruit de ses chaussures contre les tiennes, tu détestes sa haute stature qui te coince et t’oblige à te coucher, poser tes mains contre le bois pour l’empêcher d’aller plus loin. Encore, encore, encore…. Lorenzo possède un charme macabre, quelque chose d’un autre monde, quelque chose de sombre et né de l’obscurité. À cet instant, tu y plonges tandis que ses doigts s’emparent de ta chaîne. S’il la brise, tu lui en voudras – encore quelque chose que tu pourras lui reprocher la prochaine fois.

                                                          Le chien jappe. Il aboie.

Le rictus ne te quitte pas, tu aimerais lui faire ravaler chacun de ses mots, un par un, mais quelque chose en toi somme de te taire. Pas de l’instinct, mais plutôt… de la faim. Quelque chose qui bouillonne et redemande encore, quelque chose qui remonte peu à peu en surface. La chaîne creuse une ligne rouge autour de ton cou. Tu. Souris. Toujours.

T’es rien, dit-il.
T’es rien de rien, Reagan Kramer.
Tes poings se ferment lentement contre le bois.

— Je ne suis pas comme vous, tu souffles tandis qu’il énumère. Ma sœur et moi, nous sommes différents.

                                        Si ce n’est plus le cas, alors tu es quoi ?

Ton souffle sur son visage, le sien entre tes narines, puis plus bas. Vous vous effleurez, le contact te révulse autant qu’il te plaît. Tu détestes Lorenzo Cartelli. Tu détestes ses dents, tu détestes son sourire. Tu détestes ses cheveux, tu détestes ses habits. Tu détestes ses manières, aussi.

                                                    Sa façon de te parler,
                                                    Tous les non-dits derrière chacune de ses insultes,
                                                    La vérité, aussi.

— Tu n’es rien, tu répètes après lui.

Impossible de continuer, car Lorenzo s’empare e n f i n de toi. T’es un damné qui s’accroche à sa croix, Reagan, aussitôt tes lèvres s’ouvrent, aussitôt elles le cherchent en retour. C’est bestial, animal, tes dents blessent et percent sa lèvre tandis que tu pousses de ton corps et te redresses ; une de tes jambes est logée entre les siennes. Combat de coq jusque dans le baiser, tu agrippes le col ouvert de sa chemise d’une poigne de fer, noues tes doigts dans l’espoir de la déchirer. Et soudain, comme un rêve dont on se réveille, tu t’écartes et envoie ton poing libre contre sa joue dans un crochet.

— La ferme. Tu essuies tes lèvres des traces de sa salive et de son sang, goûte encore de lui en inspirant. Bon sang, Reagan, ce qu’il est doué pour te faire perdre la tête. Si tu te complais dans ta vie pourrie, grand bien t’en fasses. Si ce vaisseau te suffit, grand bien t’en fasses.

Tu ne prends pas la peine de remettre de l’ordre dans ta tenue, tires simplement tes cheveux décoiffés vers l’arrière en t’approchant. Sa joue prend déjà des couleurs et tu l’observes, cette œuvre d’art. L’une de celles que tu préfères, celles qui font vibrer la réalité. Peut-être même est-il encore plus beau ainsi.

— On n’a pas tous abandonné les rêves, Lor. Tu sais qu’il déteste son prénom, et tu ne fais même pas exprès de l’écourter. On n’a pas tous décidé de se laisser plonger et de jeter par la fenêtre ce qu’on a construit toute notre vie.

Tu lèves ta main et prends son menton pour le déplacer, afin de voir à la lumière la marque du coup porté. C’est doux, et froid. Tes longs doigts effleurent la peau, vos corps si près que tu entends son cœur battre contre sa cage thoracique.

— T’as peur, pas vrai ? Et toi, Reagan, t’as peur ? tu crèves de peur. Tu crèves de peur dans le noir, tu crèves de peur dans ta chambre. Tu crèves de peur à l’idée de finir seul, à l’idée de finir sans cœur, à l’idée de décevoir et ne pas être ce pour quoi t’es éduqué. Sauf que t’es un Kramer, ça te brûle la peau et ça hurle par-delà tes pensées. Si personne se bouge le cul dans ce vaisseau, on finira tous comme toi. Mort à l’intérieur et incapable de peindre.

Le corps en tension, une part de toi retient l'autre de te jeter sur lui.

Faniahh/Lala/Cyalana




Dernière édition par Reagan Kramer le Mar 3 Sep 2024 - 20:24, édité 1 fois
Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
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Crédits : Amande et Clair <3
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campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
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Dim 25 Aoû 2024 - 14:58

make you scream
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c'est étrange cette facilité qu'a reagan kramer pour le faire à la fois sortir de ses gonds et pourtant, le faire sentir vivant, réel. sa langue se retrouve à danser de cette harmonie brutale avec sa jumelle. lor ne l'a jamais assumé, mais c'est dans ce genre de moment qu'il a l'impression de pouvoir respirer. c'est d'un affreux cliché, digne d'un mauvais écrit fictif d'une pauvre âme en peine. et pourtant, c'est là la nauséabonde vérité.

cœur tambourine tel un orchestre symphonique à lui tout seul contre sa cage thoracique. il semble affamé contre les lèvres de reagan. n'échappe qu'un grognement animal et pourtant satisfait lorsque le goût familier du fer se mêle à leur échange. la douleur est agréable, bien que trop faible. il le sait capable de plus, de bien plus. d'assez pour exorciser cette colère sourde et noire qui les plonge toujours plus loin dans les eaux troubles de leur psyché brisée, niquée. la rage de reagan semble résonner en écho à son désespoir journalier. "vas-y. vas-y ! déchire ma chemise comme tu me déchirerais l'âme." mais le froid est mordant lorsque le kramer le repousse, s ' é l o i g n e .

la chaleur soudaine contre sa mâchoire irradie sa joue, puis rapidement tout le reste de son corps. la douleur est vive, s'estompe déjà, laissant place à quelque chose de plus sourd, de plus plaisant.

il n'a pas bougé, reste debout malgré les quelques pas qu'il a eu de recul. le regard est vide, fixé dans le néant du sol. seul son torse s'abaisse et se lève. même si la respiration est bruyante, le rythme est d'un calme étrange. ses pupilles se dilatent ; c'est pour cette rage bouillonnante qu'il pourrait tomber à genoux. c'est pour cette version de reagan qu'il accepte tout de lui.

il reçoit les mots venins du kramer comme une oasis après des jours de marche dans un désert étouffant. il est devenu accroc à ces échanges, lorenzo. parce qu'ils lui permettent d'entendre la sainte vérité. celle qui coule dans ses veines, celle dont il est déjà au courant. mais dans la bouche de cet homme… la vérité a une toute autre saveur.

il reste silencieux, l'écoute comme un saint qui prêche la sainte parole. entend alors l'unique nom qu'il accepte. cœur se serre. la sonorité est telle qu'il pourrait se croire béni. c'est infime la façon dont son corps se met à trembler. la commissure de ses lèvres se tend légèrement vers le haut, en un sourire qui s'annonce mauvais. le silence est précieux pour lor. paupières se ferment sur son regard vairon au contact brûlant des doigts de reagan contre son menton. il est docile, laisse l'homme articuler sa tête dans les sens qu'il souhaite. alors peut-être se sent-il exister réellement pour une fois. parce que reagan semble le regarder. le regarder d'une véracité étouffante. — t'as peur, pas vrai ? et son sourire mauvais s'accroche enfin à ses lèvres. lentement, ses paupières se rouvrent. laissent place à un regard digne d'un drogué. a-t-il eu ses pupilles autant dilatées ? — regarde-moi. un murmure étouffé, étranglé par les émotions qui se bousculent avec fracas dans sa tête. — regarde-moi, reagan. doucement, comme un prédateur qui cherche à se faire passer pour proie, il avance son visage de celui du kramer. ses yeux sont grands, se plongent dans ceux de l'amethyst. — tu la vois ? ce n'est toujours qu'un murmure de sa voix aiguë et mielleuse. — la peur qui brille dans mes yeux ? regarde plus près encore. regarde, reagan. et reconnais la. parce que c'que tu vois là, c'est l'reflet d'ta propre peur. serpent dangereux en a profité pour poser sa main contre le dos de reagan. main a monté, grimpé jusqu'à sa nuque qu'il serre avec une étrange force. son visage se décale lentement, ses lèvres effleurant l'oreille du kramer. — c'est parce que j'suis mort à l'intérieur que la peur m'est inconnue, reagan. langue roule le prénom divin contre son palais. il se recule d'un pas, deux pas. ouvre les bras en une posture théâtrale, accueillante. — laisse-toi aller, amore. laisse la éclater réellement. utilise-moi encore une fois. sa tête est haute, fière. et il tend son autre joue, offre son corps en offrande, telle une poupée de chiffon. et tandis qu'il termine d'ouvrir sa chemise qui dévoile un torse recouvert de tatouages et scarifications artistiques, lor fait gronder sa voix bien plus fort. — t'as peur, kramer ? alors vas-y. VAS-Y ! laisse la t'envahir et utilise la pour quelque chose d'utile ! laisse-toi t'sentir entièrement vivant, pour une fois, reagan kramer.
Lorenzo Cartelli
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Lun 2 Sep 2024 - 23:37

Make you scream

T’es là, t’es debout face à sa carcasse trop grande et rien ne semble pouvoir le faire bouger. Lorenzo est brisé, cassé ; tes mots ont-ils eu raison de lui ? As-tu finalement touché le bouton qu’il fallait à tout prix éviter, celui qui enclenche la destruction de son esprit ? Impossible. Impossible, Reagan, parce que Lor et toi, vous êtes trop semblables. Si vous haïssez la colère qui vous dévore les entrailles, elle est aussi ce qui vous tient debout dans l’obscurité. Elle est ce qui vous attire, papillons de nuit voués à mourir qui se percutent et se dévorent pour se sentir vivre.

           Tu l’as pas brisé, Reagan
           En fait, c’est plutôt lui qui t’empêche de t’effondrer.

                            Ça, tu ne l’avoueras jamais.

Il fait naître la colère qui te permet de respirer, il l’attise de ses sourires, de ces silences comme à cet instant. Tu l’observes, l’or de tes yeux ne le perd pas une seconde tandis que tes mots s’abattent pour faire mal. T’en rêves, Reagan. Tu veux qu’il ait mal, tu veux qu’il ait peur autant que toi. Tes doigts tracent les sillons brûlants sur sa peau, caressent le grain rugueux de sa mâchoire et enfin… enfin.

                    Putain.
                    Tu veux arracher ce sourire autant que l’embrasser.
                    Tu veux le faire saigner, tu veux le faire ramper.

L’ordre est un murmure, et malgré toi tu déglutis. Vous êtes trop proches, tellement proches que tu peux l’entendre vivre. Alors immobile, menton levé du roi, tu plonges à sa demande dans les iris colorées. Tu laisses ton torse se soulever, expirer le suspens d’un instant hors du temps.

Je te regarde, que t’aimerais lui souffler. Sauf que tu le fais pas, Reagan – ce serait t’avouer faible, et tu n’en as pas le droit. Ton regard est d’acier, tu plonges et tu cherches tellement loin en lui que tu en oublies ton reflet. C’est lui qui t’y ramène. Il te parle de ta peur, alors qu’il n’y connait rien ; r i e n ! Ta mâchoire se contracte et les dents qui grincent, t’as le dos qui ne lui fait pas le plaisir de cambrer. Droit ; altier. T’es un roi, Reagan, un homme fait pour régner. Tu n’avouerais à personne, jamais, comme tu aimes la sauvagerie de ses doigts ; celle de son visage face à toi. Alors paupières qui se ferment pour assimiler la force de sa poigne, te nourrir des chuchotis qui s’échouent contre ton oreille et te font frissonner. Ils remontent ton échine, parcourent tes veines et tes artères ;

                   Comment sait-il que tu as peur, toi aussi ?

Et t’en es fier ? T’as la voix grave, venue des tréfonds de ta gorge éraillée par l’envie de le posséder. T’es fier d’être mort, t’es fier de ne pas avoir peur ? T’es fier de perdre ces miettes d’humanité ?

             Et ton humanité, à toi ?

Il t’échappe de deux pas et encore le blizzard. Ça s’engouffre entre vous, appel d’air qui ne demande qu’à être comblé. Ses bras s’élèvent, crucifié qui se donne, tu l’observes ; ses yeux, sa joue, ses lèvres. Puis son torse qu’il te révèle, les tatouages que tu connais déjà – y en a-t-il un nouveau, ici ou là ? Les marques de son art. Elles pourraient en rebuter certains, mais pas toi. Toi, tu aimes en secret la force qu’il possède d’afficher ses douleurs au grand jour.

Alors, tu réduis l’espace d’un pas.

Je te regarde, et tu sais ce que je vois ? T’as la gorge qui fait mal, mais tu peux pas t’en empêcher. T’as le mépris qui dégueule, les yeux qui dévorent. Ça y est, toi aussi t’as les pupilles dilatées ; Kramer propret s’efface au profit de celui capable de tuer. Un lâche qui a renoncé à la vie. Un incapable. Un masochiste qui aime se sentir souffrir. C’est de toi que tu parles, ou c’est de lui ? Ce sont ses pupilles que tu fixes, ou ton reflet ?
Et t’es de nouveau si proche, désormais.

Tu me dégoûtes. Ton poing serré rencontre son estomac, à cet endroit si tendre. Tu le laisses en place quelques instants, juste pour inspirer sa douleur, son corps arqué contre le tien. Son odeur est partout – tu la détestes. Puis tu souffles : T’es pitoyable. Et sans crier gare, ta main libre agrippe ses cheveux, redresse sa nuque juste pour encore écraser tes lèvres aux siennes. C'est comme échapper d'une apnée. Tu les dévores, tu les marques trop fort jusqu’au moment où son corps percute contre le mur. Tu sais pas encore à quel point c’est dangereux de me chercher, mon sucre. Jusqu’ici, t’as rien vu. Tu sais rien. Tes lèvres au-dessus des siennes, ta main agrippe son flan, ongles qui se plantent dans la peau dénudée. T’en as aucune putain d’idée.

Alors tu l’embrasses, encore, perd ton souffle avec le sien, marque son corps de nouvelles futures cicatrices. T’as peur, t’as peur, t’es terrifié. T’es seul, tu finiras seul, personne saura jamais vraiment qui tu es. Alors t’exorcises, Reagan, y a qu’avec lui que tu peux complètement lâcher. Y a qu’avec lui que tu peux respirer, soupirer, frapper et pourtant toujours te retrouver. Le retrouver. Enfin tu reprends ta respiration, ahanes contre ses lèvres d’une voix aussi profonde que les enfers. Un jour, ce vaisseau devra faire le choix de buter des gens pour survivre. Et s’il y a quelqu’un de sensé à bord, nos deux prénoms seront les premiers de la liste. Le souffle écourté contre ses lèvres, les yeux plantés à lui quand tes doigts reprennent son menton prisonnier. Maintenant ferme-la, ou casse-toi.

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
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Jeu 5 Sep 2024 - 14:20

make you scream
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il ne connait pas la peur, lorenzo. c'est quelque chose avec lequel il n'a pas grandi, pas évolué. à peine un frémissement à l'idée de perdre octarine, sibylline, peut-être. il est trop rongé par ses affreuses pensées parasites. il en est incapable. pas alors qu'il est presque charmé par l'idée de mourir dans cette immense boîte de métal dans laquelle ils dérivent.

il n'a pas peur, lor.
vraiment ?
mensonge.

il a peur d'une chose.
mais s'il ne le nomme pas,
ça ne peut pas exister.


reagan est droit, raide contre la main du Caos. ça l'énerve peut-être un peu, mais il ne laisse rien paraître. il le sait, jamais l'Amethyst ne pourra se montrer doux et docile avec lui. non, ils se montrent réellement détruits l'un à l'autre. ils laissent exploser leurs failles, se noient dans les explosions de leur rage morbide. et comme un vulgaire camé, les pulsations de son cœur s'emballent en sentant les doigts contre sa mâchoire.

les questions perfides font réagir lorenzo. lentement, sa tête se penche sur le côté. c'est l'hôpital qui se fout de la charité. un rictus mauvais dévoile ses dents affamées. — moi ? mais angelo mio, tu t'es vu ? sa main devient plus forte contre les reins sur lesquels elle est redescendue avant qu'il ne s'éloigne.

dans cette posture théâtrale, lorenzo attend le verdict. les mots tombent avant les coups. il ne bouge pas d'un iota. — j't'en prie, éclaire moi. que vois-tu, grand prince ? la provocation coule entre ses lèvres. sent le regard royal contre son corps. l'impression soudaine qu'il lui appartient, vulgaire pantin qui s'offre au petit prince capricieux et malheureux. fronce alors les sourcils lorsque les mots se veulent venins dans la bouche du kramer. — excuse-moi mais… tu comptes me vexer ou me blesser en me disant ça ? réelle moue d'incompréhension sur son faciès. — t'as pas quelque chose de nouveau à m'apprendre ? il a baissé les yeux sur l'homme qui s'est rapproché de lui.

se sent respirer de nouveau maintenant que reagan est si proche.
pathétique

la douleur des nouveaux mots est bien plus désagréable que le poing dans son ventre. tu me dégoûtes. il s'en doute, et pourtant, il ne supporte pas entendre ça. alors lorenzo se concentre sur le coup qui lui a coupé le souffle quelques courtes secondes.

mots le rabaissent, cherchent à l'attaquer dans la putride vérité. il aurait pu trouver ça excitant, dans un tout autre contexte. si seulement ce n'était pas si vrai dans le ton et l'intention. p i t o y a b l e . oh reagan, si seulement tu savais.

c'est sauvage, brutal entre eux. le souffle est de nouveau coupé un court instant au choc du dos contre le mur. lor échappe un rire mauvais. — tu crois vraiment que tes menaces me font peur, amore ? ses doigts se referment contre la taille de reagan avec une force soudaine.

comme s'il appartenait à cet amas toxique qu'est le fils kramer.

— alors montre moi, que j'me fasse une idée. réponse murmurée qui meurt écrasée contre leurs bouches qui retrouvent ce chemin de encore, par pitié.

il est essoufflé, le corps de nouveau en manque d'air. les murmures de reagan ont un goût étrange, maintenant. un goût de promesse sombre. il ne répond rien, lor. il n'y a pas besoin de mots alors qu'il peut plonger son regard vairon dans celui de cette némésis clichée. plonge, plonge loin, lorenzo. jusqu'à trouver ce que le kramer cherche à cacher à toustes. il plonge et le laisse lire en lui autant qu'il comprend certaines choses. plonge pour que reagan comprenne : lor est d'accord. lor espère, même.

le menton prisonnier, la chaleur pulse de nouveau dans sa mâchoire. le corps est si tendu et pourtant trop facilement docile. maintenant ferme-la, ou casse-toi. il ne veut pas partir. ses lèvres s'entrouvrent. s'apprête à parler, à défier encore et toujours.

mais seul le silence en guise de réponse.

le Caos referme les lèvres. étouffe toute envie de provocation si habituelle. les yeux toujours plantés dans ceux du kramer, lorenzo commence à plier les jambes. lentement. si lentement… il ne s'arrête pas, oblige reagan à le lâcher alors qu'un premier genou touche le sol. le second le rejoint rapidement. les bras le long du corps, le cœur bat bien trop vite. jamais — pas même pour holy — il n'avait montré tel signe de soumission. son œil jaune brille d'une lueur nouvelle, inconnue. il ne dit rien, lorenzo.

il s'en voudra encore longtemps pour ça.
sûrement.
vraiment ?

ses doigts se posent contre la ceinture de l'homme à laquelle il s'accroche comme un noyé se raccrochant à la dernière bouée percée. et enfin, ses lèvres s'ouvrent de nouveau. voix s'envole en un ordre désespéré. — termine. "termine de te défouler, reagan" que son regard continue d'exprimer pour lui.
Lorenzo Cartelli
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(tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan Empty Re: (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan

Ven 6 Sep 2024 - 12:37

Make you scream

À qui est-ce que tu parles, Reagan ? Quand tes mots s’échappent et dégueulent de tes lèvres, est-ce que c’est pour lui, ou est-ce que c’est pour toi ? Tu ne sais même plus ; âmes torturées et liées pour n’être qu’une. Tu t’adresses à vous, à l’entité déformée et pourtant si belle que vous formez.

Tu t’approches – tu n’es jamais trop près de lui.

Tu t’approches, les mots et les gestes s’expriment. Il joue le fier, Lorenzo. Il joue l’homme exempt des peurs, exempt des faiblesses. Pourtant tu les vois, ces instants où l’éclat de ses yeux se met à trembler. Tu ne sais plus pourquoi, dans ces moments-là. Tu ne sais plus pourquoi tu vous infliges ça ; jusqu’à ce que le coup libère quelque chose en toi.

Tu respires, Reagan. Tu lui voles son air, son oxygène. À cet instant, ton oxygène, c’est lui.

Son dos frappe contre le mur, ses doigts bataillent pour faire plus mal que les tiens.

                                 Tu le détestes. Tu le détestes pour tout ce qu’il te fait.

« Montre-moi ». Mais tu ne peux pas lui montrer. Tu ne peux rien lui montrer, Reagan, simplement le tenir informé. Simplement laisser parler cette part de toi ((ton humanité ?)) qui le prévient de ce qu’il encourt à t’approcher. Ses ailes vont brûler, et toi…
Toi, tu ne peux plus l’arrêter.

Le baiser s'interrompt, le temps que tu murmures le macabre contre ses lèvres. Animaux détraqués que vous êtes ; y a-t-il une seule personne sur le vaisseau pour l’avoir remarqué ? L’artiste déchu et le prince terrifié. Tu termines sur un ultimatum ((mais le laisserais-tu vraiment partir ?)), des mots pour lui dire « j’ai assez mal pour aujourd’hui ».
Mais est-ce la vérité, Reagan ?

                        Peu importe,
                        car Lorenzo o b é i t.

Tu souris de cet air insupportable, arrogant jusqu’au bout de tes doigts. C’est exaltant, Reagan, n’est-ce pas ? Bien. Tu peux rester. Et ses yeux, ses yeux, ses yeux tant détestés. Ses yeux qui te fixent et te foudroient sur place – de colère, ou d’autre chose ?

Et quelle belle image que le voir ployer devant toi. Tu retiens ton souffle sans même en avoir conscience, tandis que grande carcasse se diminue d’un étage. Ta tête s’embrume, ton cœur bat. Il bat la chamade contre ta poitrine, il remercie le ciel parce que ce soir, grâce lui, tu oublies. Tu oublies combien t’as peur, tu oublies combien t’es brisé.

                                   Grâce à lui, tu peux respirer.

Tu prends son menton en coupe au creux de ta main, les yeux qui observent les siens. Ça tranche avec l’instant, avec tes mots. Tu le regardes comme tu ne regardes personne sur ce vaisseau. L’or se voile, et les lèvres reprennent. Tu me détestes, pas vrai ?

Comme pour te répondre, il agit.
Ses mains s’agrippent. Tu souris, de cet air insupportable du gosse de riche. Celui qui obtient toujours ce qu’il souhaite – t’es un vrai connard, Reagan.

« Termine ». Lor est tellement contrasté, tellement brisé, pitoyable ((c’est vraiment ce que tu penses ?)), amoché. À chaque nouvelle rencontre, tu te rends compte à quel point vous êtes similaires. Et tu ne veux pas l’entendre. Tu ne veux pas l’écouter, cette voix dans ta tête. Le sourire est celui d’un carnassier. La vérité, c’est que tu aimes qu’il se soit permis. J’ai jamais connu quelqu’un de plus insupportable. Quand je te regarde, j’ai qu’une envie : que tu disparaisses. parce qu’il te fait trop ressentir, il te fait trop bouillir.

                                                                  C’est bon, vous êtes à votre paroxysme d’aujourd’hui.

Tes doigts se font plus forts contre sa mâchoire. Ils tremblent ; de vérité, de sentiments. Tu le détestes. Tu détestes son regard. Tu détestes ces moments – tout autant que tu les vénères. Merde. Merde, Reagan. Ton cœur bat la chamade (merde) et tu relâches son menton, glisse ta main dans ses cheveux. Je te donne la permission de m’embrasser. Tu tires sur ses cheveux. Et t’es sûrement aussi désespéré que lui. Lor… fais-le.

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.

Crédits : Amande et Clair <3
campo1 Icône : (tw:violence;erotisme) Make you scream | Lorenzo & Reagan 5h7n
campo2 Citation : Gold runs in our blood
campo3 Âge : 30 ans
campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
campo10 Fiche : Fiche
campo11 Liens : Liens
campo9 Crédits Stellaires : 260
campo12 Alias : Monsieur
campo8 Messages : 133
KRAMER
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