Yve Van Hecke Yve Van Hecke Nothing's New [PV Ottavio]Ven 11 Oct 2024 - 10:47 Ottavio et Yve Nothing's newLe cerveau toujours à vive allure, qui ne se repose jamais. La nuit, si Yve ne tombe pas d'épuisement, il ne parvient pas à dormir. Le café bu passé vingt-deux heures pour se détendre, mélangé à la morphine et parfois à de l'alcool, qui agite la caboche. Et les notes qui s'empilent, les unes sur les autres, au rythme d'une musique jazzy. Son chez lui est un capharnaüm de paperasses, et de mugs abandonnés. Le repaire d'un futur savant fou, diront les mauvaises langues. Et peut-être qu'iels auront raison. Yve passe dédie sa vie à la recherche. Mais parfois, dans ce bordel calculé, une fausse note nuit à sa concentration. Les pensées tournent et se retournent, elles s'arrêtent, et interprètent encore et encore le tableau qu'il a vu passer sur les réseaux sociaux de Néo Century. Yve est loin de s'imaginer quelles angoisses sont exprimées sur les toiles, lui, il y trouve une forme de sérénité. Une curiosité nourrie par ses propres pensées, les recherches sur l'artiste - voilà qu'il arrête tout ce qu'il fait. Les questions arrivent, l'esprit auto-stimulé par les réflexions qui en découlent. Le nom est vite lu, mal gardé dans son crâne. Voilà comment une hyperfixation se lime au bout de ses neurones. Elle s'installe, elle reste. Yve se heurte aux premiers problèmes : les tableaux prennent plus de place que son travail. Envahissent son esprit. Quand il donne cours, l'ennui est tel qu'il a clairement la flemme de reprendre les bavardages. Il en oublie les copies chez lui, montre encore moins d'intérêt dans les interactions sociales. On l'accusera de s'enfermer dans son monde - c'est habituel, le sien est plus vaste et réfléchi que le leur. Son univers est une suite de paysage inhabitée, si ce n'est Ah. C'était donc cela. Les sourires oubliés, avalés par le vide de l'espace. La sensation de nostalgie qu'il croit voir dans les peintures. Et voyez-vous, ça ne dure qu'une seconde, le regard triste et la fatigue de sa vie. De l'éternité. Se reprendre d'un raclement de gorge, continuer le cours, le finir à la hâte (les couleurs, comment se superposent-elles ? Il veut toucher du doigt les reliefs, les croûtes, comprendre) Pister l'artiste grâce à son Axiom, en apprendre plus. Mais cela ne dit rien de qui est Ottavio, et de sa technique. Lui aussi dessine, des schémas anatomiques d'une précision chirurgicale, mais dépourvue d'âme. C'est l'ennui de sa personnalité. Seul la survie de Néo compte. Mais Le sentiment de nostalgie. De brefs éclats de lumière quand il ferme des yeux. Les rêves qui reviennent, charriant avec eux le sable et le sel de la mer. Le ciel gris qui se couche dans l'océan, le vent et les voix qui jaillissent. Une rare journée d'été où le soleil se lève. Les dents blanches et les cheveux crépus. Souhaite-t-il seulement se souvenir ? La morphine et le cannabis pour soutenir le bruit des gens et de leurs vies. L'esprit embrumé pour ignorer la lampe qui grésille au-dessus de sa tête, et ne pas sursauter aux contacts qu'il ne voit pas. La morphine pour calmer la douleur grandissante dans les articulations - et si un jour, cela atteignait ses mains ? Comment ferait-il pour continuer ? -, le cannabis pour tempérer l'impatience - les gens sont trop lents, prévisibles, il suffit d'apprendre leurs motifs pour les cerner. Le bout des doigts qui tremble, et la hanche qui grince, le corps appuyé sur la béquille. Il tente autant que possible de soulager sa jambe gauche, et s'enferme en lui-même pour se protéger de la mondanité. Prendre des décisions impulsives, on dira que cela ne lui ressemble pas. Pourtant, lorsqu'Yve a quelque chose en tête, il ne peut pas faire autrement que de mettre l'idée à exécution. Il doit éloigner la nostalgie pour toujours, couper les émotions pour ne pas dévier le chemin qu'il (qu'on) a tracé pour eux (pour lui). Les gens parlent dans son dos, le bruit de leurs conversations chavire sur ses épaules déformées. Mais il est là, le tableau d'Ottavio. Celui qu'il a vu depuis son Axiom, là en vrai. Et Yve tempère son envie primaire et enfantine de vouloir le toucher. Sa main s'ouvre et se referme. Les phalanges marquées, les longs doigts d'araignée, les veines dessinées ; autant de chemins creusés dans sa peau blême, témoignant du temps qu'il lui reste. Et elle ne cesse de trembler. Rien de nouveau. | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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Ottavio Cervantes Ottavio Cervantes Re: Nothing's New [PV Ottavio]Ven 11 Oct 2024 - 16:58 “Something was creeping and creeping and waiting to be seen and felt and heard.” Les hauts murs de la salle de spectacle m'entourent, me protègent. Telle un sanctuaire, la salle m'enserre dans sa presque noirceur pigmentée des lueurs des lampes. Quelques unes sur les chemin, quelques unes pour les sorties. L'ambiance tamisée me plait et m'apaise. Je ne ressens presque pas son regard. Je le sais toujours là mais j'arrive à m'en éloigner, distraire. Quand je suis ici, je me sens hors d'atteinte. Entouré de ces murs, des ces lumières et de l'absence complètement de vue vers l'extérieur. La claustrophobie n'est pas un luxe que je me permet d'avoir. Être étouffé par le néant est déjà bien trop gros fardeau. J'apprécie les endroits fermés, noirs, retirés du monde. Je préfère me dire qu'il ne me trouvera pas ici, caché. L'exposition se déroule plus ou moins comme prévu. Annoncée comme étant porteuse de sentiments négatifs dans la "presse", je ne m'attends pas à être couvert de remerciement en parlant aux visiteurs. Comme n'importe qu'elle autre, elle attire les curieux autant que les amateurs d'arts. Je repère de loin les jeunes âmes cherchant à voir sur les rumeurs sont vraies et ne leur accorde aucune importance. Je ne suis pas visible pour eux de toute manière. Ils ne sont là que pour savoir si mes peintures sont hantées. S'ils me le demandaient, je ne leur dirais pas la vérité. Je leur dirais que c'est faux. Que tout va bien. Lâche. Mes doigts attrapent délicatement l'un de mes élastique à mon poignet et l'étire lentement. Je frémis et déglutis avant de relâcher la bande d'un mouvement rapide. Le son claque mais n'alerte personne dans le silence piqué de murmures. Ce n'est qu'un petit bruit sec après tout.. Mais la vive douleur, bien que furtive, me replace dans le moment présent. Je cligne doucement des yeux, les dents se desserrant tandis que le picotement passe. Tout va bien. Un homme attire mon regard néanmoins. Je l'observe de loin, dans la pseudo-obscurité. Sans position m'indique facilement un handicap, peu importe lequel. Il s'arrête devant un de mes tableaux et ne fait rien. Il ne discute pas, ne tourne pas la tête ou ne semble pas particulièrement ému. Il reste là. Sans rien faire. Je m'avance doucement, presque trop silencieusement. Mère m'aurait sûrement dit de le saluer avec un sourire et mon nom. Mais elle n'est plus là pour me le dire. Elle n'est plus là pour rien d'ailleurs. Plus là pour m'aider. Misérable. Clac. Un nouvel élastique pique ma peau, la faisant légèrement rougir. La douleur m'ancre dans ce que je voulais faire. Dans ce qui est là. Quand j'ai mal, l'homme ne bouge pas. Je souris poliment, comme lorsque je suis face au caméras. Je me place non loin de lui, légèrement en retrait. Mon silence s'installe d'abord, pouvant passer pour l'appréciation du tableau bien qu'il ne s'agisse que du temps nécessaire à ce que je retrouve contenance. Je ne regarde pas réellement le tableau. Je le connais. Les couleurs sont violentes et mortes à la fois. Comme lorsque je l'ai peins. J'ai enfermé son existence dans la peinture et les formes distordues prouvent sa tentative de s'en échapper. Même moi, cette peinture me met plus mal à l'aise que d'habitude. Alors pourquoi lui la regarde sans broncher.. ? Ma voix s'éclaire doucement et se stabilise sur un ton justifié pour l'ambiance de l'exposition. Une voix basse assurée, comme pour une conversation intimiste. - Un tableau intéressant. Que pensez-vous qu'il cherche à exprimer ? Ft. Yve Van Hecke © Mouette | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : I can feel its gaze on me, always campo3 Âge : 25 ans campo4 Métier : Peintre campo5 Rôle : Il Abbondante campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 74 campo12 Alias : Il Abbondante campo8 Messages : 14 CERVANTES |
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Yve Van Hecke Yve Van Hecke Re: Nothing's New [PV Ottavio]Ven 11 Oct 2024 - 22:18 Ottavio et Yve Nothing's newLes bruits fracassent ses oreilles. Yve entend les langues qui claquent dans les palais, l'humidité dans la bouche quand iels parlent, les verres qui trinquent. Il y a des bouts de conversations qui arrivent jusqu'à lui, des informations qu'il traite naturellement sans le vouloir. L'ampoule grésille, sa rétine s'abîme dans la fatigue. Le regard qui s'accroche aux détails du tableau s'arrête sur la manière de gérer les appâts, la cervelle continue de s'interroger. Les doigts sont curieux. Puis une voix. Yve n'a pas fait attention à l'ombre qui se projette au sol, s'il l'a entendu, il aura sciemment choisi de l'ignorer. Parfois, cela marche. Quand il s'enferme dans sa bulle, quand il choisit de ne pas répondre aux salutations, quand il utilise un casque pour se terrer avec de la musique. Cet énergumène qui le coupe dans sa contemplation, la remarque qui salue la technique et questionne. Ah. C'est du déjà-vu, et le malheureux ne sait pas encore qu'on ne demande pas son avis. À part si on veut s'endormir. S'ennuyer. Débattre. Le clac de l'élastique, avalé par les discussions émanant autour d'eux. Le poids qui s'écrase sur sa béquille, les articulations grincent. Yve ne répond pas. Il cherche une réponse, se fiche qu'elle soit appropriée ou non. Et au final, il l'offre. C'est brut, c'est rude, c'est pur et spontané : « Ce serait arrogant de croire que je sais interpréter ce tableau de la bonne manière. Les yeux avalent encore encore les détails. Je ne me suis pas assez intéressé à l'histoire de l'art de Néo pour avoir toutes les clefs de compréhension. Mais est-ce nécessaire ? Un haussement d'épaules. Ce que je peux exprimer, c'est l'impression qu'il me donne. Enfin un regard sur l'inconnu. Sans le filtre de Néostagram, sans la superbe du profil sur les photos, Yve ne replace pas Ottavio. Il le fixe directement dans les yeux, après s'être attardé un instant sur les élastiques sur le poignet. Un sentiment de liberté et de sérénité. » C'est honnête, sans fioriture, sans arrogance. Yve ne s'épanche pas en présentation, si bien qu'il peut continuer de croire qu'Ottavio est l'un des amateurs. Son visage lui raconte quelque chose de familier, la tenue aussi. Les émotions qui sont peintes sont trop inconnues pour qu'il arrive à les analyser, et à les cerner. Peut-être qu'il est beau, parce qu'il a des allures d'artiste. Il ne sait pas trop. | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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Ottavio Cervantes Ottavio Cervantes Re: Nothing's New [PV Ottavio]Lun 14 Oct 2024 - 21:03 “Something was creeping and creeping and waiting to be seen and felt and heard.” Je pense qu'il va m'ignorer pendant quelques secondes. Je n'en aurais pas été vexé. Je crois. Mère disait qu'il ne fallait jamais déranger ceux qui apprécient mon art car c'est grâce à eux que j'existe. Et grâce à elle évidemment. Je ne serai rien sans elle et sans le public, elle me l'a expliqué tant de fois. Sa voix tranche le silence de ma rêverie. Je l'observe de nouveau, mon regard s'étant emporté momentanément vers la toile. Mon sourire survit malgré tout, quoi qu'un peu figé. Lorsque je regarde l'inconnu, je sens les couleurs pulser. Je les sens me toiser. Bouger. Rugir. Mes yeux se plissent en un clignement un peu forcé tandis que mon esprit s'efforce à lui porter toute mon attention. Reconnaître sa propre ignorance n'est jamais simple, je ne le sais que trop bien. Admettre qu'un sujet nous ai hors d'atteinte bien que présent sous le nez. La compréhension que notre connaissance ne sera jamais parfaite, jamais complète, j-.. Idiot. Mes longes doigts entourent mon poignet, dans mon dos. Je ne peux pas blesser ma main pour me réveiller. Pas maintenant, il le verrait. Alors je souris alors que le rouge glisse de la toile et s'écrase au sol tel une tourbière carmine. Je continue de sourire. Toujours sourire. Puisque ce n'est pas vrai. Ce n'est pas là. Pas ici. Pas dans mon sanctuaire. Il ne peut pas me voir ici. Mes ongles se plantent doucement, pas assez pour percer mon épiderme mais assez pour le marquer. La sensation me grise légèrement et la flaque disparait après un battement de paupières. Je m'ancre dans la discussion, venant même à arquer un sourcil à sa question qui n'en est pas vraiment une. La rhétorique.. Je suis sûr que j'aurais apprécié cet art si je le maitrisais. Ses yeux s'attachent aux miens et, le temps d'un échange, je me sens soudainement captivé par leur couleur. Je l'observe avec un sourire plus doux. La lumière m'offrant le plaisir de voir tous les jeux d'ombre sur ses traits accidentés. Je l'envie momentanément d'être aussi beau dans son imperfection. Dans son intelligence et sa facilité de s'exprimer. Peut-être que son handicap l'a forcé à développer une autre pour faire face à la vie. Peut-être est-ce sa raison d'être en vie ici. Son visage ne me disant rien en particulier, je doute qu'il s'agisse d'un natif. Liberté et sérénité ? Je frémis. Ma gorge se serre au point de réclamer que je râcle celle-ci avant de m'exprimer. Il est l'un des nôtres. Ma lèvres se pincent mes yeux se dérivent vers la toile. Je l'oublie l'espace d'un instant. Je veux que les couleurs ne bougent que sur la toile. Je veux que la couleur de ses yeux reste la même. Je ne veux pas que son visage devienne synonyme d'angoisse. Alors, je plonge mes yeux dans les méandres colorées du tableau et retiens mon envie de laisser mes yeux se brouiller de larmes. - Vous devez être l'un des rares à ressentir une telle chose envers ce tableau. Cette collection fait ressentir beaucoup d'émotions, mais négatives pour la majorité. Votre retour doit sûrement être le premier que j'entends aller dans ce sens. Je ne suis pas en colère. Encore moins contre lui. Je suis même plutôt curieux. J'ai envie de savoir ce qui le motive à ressentir une telle chose. Je ne peux pas croire qu'il y voit ce que j'y vois. Personne d'autre n'a vu ce que j'ai vu, j'en suis certain. Sinon.. Sinon... Il est plus proche que ce que je ne pensais. L'un de mes élastique claque doucement. Mon réflexe ayant prit le dessus. Je souris de nouveau d'une manière plus légère. Les couleurs se sont stabilisées. Le monde ne bouge plus et mes mots sortent avec la douceur d'une conversation chaleureuse. - Cette peinture représente.. Le déchirement d'une prison.. D'une certaine manière. Vous sentez vous emprisonné dans ce vaisseau ? Cela pourrait rejoindre votre sensation de liberté. Ft. Yve Van Hecke © Mouette | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : I can feel its gaze on me, always campo3 Âge : 25 ans campo4 Métier : Peintre campo5 Rôle : Il Abbondante campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 74 campo12 Alias : Il Abbondante campo8 Messages : 14 CERVANTES |
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Yve Van Hecke Yve Van Hecke Re: Nothing's New [PV Ottavio]Lun 14 Oct 2024 - 22:38 Ottavio et Yve Nothing's newYve ne voit pas la nervosité émaner de la personne qui lui fait face ; il peut seulement la sentir. Ce sentiment lui est inconnu, il dira que c'est le pragmatisme. Cela l'empêche de sombrer, ou encore de laisser les émotions envahir ses réflexions. Il peine à lui donner un âge, son visage reste celui d'un fantôme ; une sensation connue. Pourtant, voilà qu'il accepte de lui donner la parole. L'élastique accroche son regard, quelquefois. C'est le « clac » entendu plus tôt, gravé dans sa mémoire. Il se fait détailler. Il fronce les sourcils. Et il détaille en retour. L'allure générale, les cheveux, la manière dont l'inconnu parle. La nervosité, le choix de ses mots. Son expression à lu ne donne rien, c'est la fatigue, les cernes, les rêves habitant son haut front. La thèse lui arrache un haussement d'épaules. Atypique, c'est un mot qu'il entend souvent dans la bouche des autres. Autisme supposé ou Haut Potentiel — qu'importe, cela fait plus plaisir aux autres qu'à lui. Handicapé de la hanche, c'est certain et concret. Yve envie les artistes qui étalent sur les toiles leurs émotions, qui arrivent à provoquer quelque chose. La technique, les réflexions derrière, c'est ce qui l'attire. L'inconnu explicite le tableau, Yve fronce encore plus les sourcils. Il se tourne pour vérifier le titre, voir si dans l'encart, Ottavio aura parlé de sa démarche. Puis il lève le menton, il perd son regard dans la danse des couleurs, dans le choix des formes et des couches. « Je ne me sens prisonnier de rien, lâche-t-il alors de sa voix rocailleuse. On lui a déjà demandé si son corps était une prison, Yve aura répondu que la prison, c'est le cerveau des autres. Néo Century est une condition plutôt qu'une prison. Je pense que je conçois la liberté par les couleurs, les formes, les vécus sont ce qui influe sur nos perceptions. J'imagine, il n'imagine pas ; il le sait. Il bat des cils, s'en va encore contempler le tableau. Vous êtes sûr de vous. Lâche-t-il. De cette interprétation. Laquelle est la vôtre ? Qu'avez-vous ressenti la première fois ? » En ignorant encore qui lui fait face. Yve croit qu'il ne s'agit là qu'un des nombreux invités, un amateur d'art. Après tout, il en a l'allure. Enfin, il déroule la main vers lui. Les doigts longs et fins, artiste de la chirurgie et de la nanotechnologie. « Je suis Yve Van Hecke, l'accent roule le long de sa gorge d'oiseau. Vous êtes ? » | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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Ottavio Cervantes Ottavio Cervantes Re: Nothing's New [PV Ottavio]Mer 16 Oct 2024 - 17:08 “Something was creeping and creeping and waiting to be seen and felt and heard.” Mes yeux ne quittent plus le tableau bien que on regard veut s'en enfuir. Je me perds dans les méandres de ce que j'ai moi même créé à l'instar d'un scientifique terrifié d'une œuvre parfaite. L'inconnu ne dit rien. Ne prononce mot et se contente d'observer la peinture avec moi. Le silence s'installe et à défaut d'en être troublé, j'en suis presque rassuré. Il réfléchit, s'empreigne des couleurs et de leur signification. Qu'il ressente ce que je ressens ou non ne m'importe pas. Le plus important est la réponse. Savoir est se tromper. Savoir c'est connaître pourquoi j'ai peins cette toile. Et il ne le sait pas. Mes épaules se détendent légèrement, mon souffle se pose et mon visage se déride. Je souris agréablement à ses questions bien qu'elles m'inspirent l'angoisse. Je ne peux pas lui répondre clairement et lui mentir reviendrait à cracher sur le travail porté à ce tableau. Mes lèvres se pince d'une moue songeuse, tâchant de réfléchir sans pour autant répondre clairement. - C'est une belle façon d'interpréter l'art effectivement.. Pour ma part.. Mes pas s'approchent légèrement de la toile. Pas assez pour en être ouvertement irrespectueux mais juste ce qu'il faut pour créer une intimité. L'inciter à s'approcher et regarder plus que l'ensemble. Je frémis légèrement, la sensation de voir un sourire sans bouche dans un trait de peinture m'arrachant une seconde de frayeur. - La première fois que je l'ai vue finie.. J'ai ressenti de la fierté et un profond dégoût. Puis de la gêne. Et maintenant.. Du mal-être. Je me redresse légèrement, l'avancée de sa main dans ma vision périphérique me force à me tourner vers lui. Mon visage s'orne d'un sourire étudié, appris et perfectionné. Mon corps se fige dans une position aussi droite et fière que chaleureuse. Mère serait ravie de me voir réagir ainsi. Elle m'a tout apprit, tout montré. Comment traiter avec des passionnés. Comment exprimer mes émotions. Lesquelles montrer ou créer pour leur faire plaisir. Sans eux, je n'existerai pas. Ma main rejoint la sienne avec douceur, je la saisis et la serre brièvement tout en parlant. - Un plaisir de faire votre connaissance Mr Van Hecke. Je me nomme Ottavio Cervantes. Vous pouvez m'appeler Ottavio si vous le préférez, je ne suis pas choqué de la familiarité en petit comité. Je ne lâche pas sa main tout de suite, je profite encore un peu de son contact pour justifier l'intérêt que porte mes yeux sur son visage. L'espace d'un instant, j'aurais presque eu envie de le toucher pour en comprendre les détails. Comprendre pourquoi l'ombre tranche sa peau de cette manière et pourquoi le creux de ses yeux se mêle à la palette bleutée de ses cernes. Je lui souris, agréablement, finissant enfin par lâcher sa main. - Je n'ai pas souvenir de vous avoir déjà vu, ai-je une mémoire défaillante ou est-ce une des premières fois que vous venez voir une exposition ? Ou peut-être ne nous sommes-t-on jamais croisés ? Ft. Yve Van Hecke © Mouette | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : I can feel its gaze on me, always campo3 Âge : 25 ans campo4 Métier : Peintre campo5 Rôle : Il Abbondante campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 74 campo12 Alias : Il Abbondante campo8 Messages : 14 CERVANTES |
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Yve Van Hecke Yve Van Hecke Re: Nothing's New [PV Ottavio]Jeu 17 Oct 2024 - 10:38 Ottavio et Yve Nothing's newLe visage qui lui fait face est empreint d'une certaine mélancolie, presque aussi noire que celle de Morgan - si ce n'est plus, Yve n'est pas assez doué pour en cerner l'étendue. C'est dans le ton de la voix, dans l'attente, dans cette façon de se mouvoir. Alors en retour, le Cyclamen étudie l'inconnu. Dans ce court échange de poignée de main, il se sent encore épié. Pourtant, il n'y a plus le « clac » caractéristique de l'élastique pour ponctuer les présentations. Les doigts qu'il touche sont aussi délicats que les siens, habités peut-être par plus de douceur. Là où Yve est habitué à couper, l'inconnu se dévoue à créer. Et voilà, le nom est ainsi dévoilé. Yve penche la tête sur le côté, attend qu'Ottavio libère enfin sa main. Il ne saurait dire ce qu'il cherche à le fixer et le touchant autant, mais il met cela sur le dos de son handicap. Il lâche un « mh mh », alors qu'il se rend compte que ce qui l'intéresse est là depuis le début. Devant ses yeux. « C'est la première fois que je viens, lâche-t-il dans un soupir. Je comprends mieux quand vous parliez de votre sentiment, une fois la toile finie. Yve se retourne vers elle, il relève le menton pour contempler encore les couleurs et la technique. Qu’elle était alors, votre émotion, alors que vous la peignez ? » C'est étrange, de toujours être autant en décalage avec les autres, au point de ne pas ressentir ce que l'artiste voulait exprimer. Cela ne le déprime pas vraiment, Yve n'a pas pour vocation à pleurer son manque d'empathie et d'humanité. « Ah oui, vous pouvez m'appeler Yve, ajoute-t-il quand il se rappelle que le cirque social aime ce genre de pirouette. Sans S. » Toujours le préciser, cela l'agace quand on écorche son prénom. Déjà qu'il donne l'impression d'être une personne âgée à l'intérieur comme à l'extérieur, autant que les autres fassent attention aux détails qu'IL juge importants. Yve fait bien attention à user des bons pronoms pour les autres, qu'on laisse son prénom sans S. Bref. Les conversations émanent encore autour d'eux, le bruit des verres qu'on trinque, les langues qui claquent. Son cerveau ne peut qu'absorber toutes les informations, sans pouvoir les recracher. C'est parfois lourd, c'est souvent éreintant. L'ampoule continue de grésiller, et Ottavio, l'artiste, est face à lui. Il ne l'imaginait pas réellement ainsi, enfin pour peu qu'il se souvienne de son visage et des quelques interviews qu'il a donnés. Peut-être le voyait-il plus vieux, moins joli garçon, plus solaire ? Il n'en sait rien. Le visage des gens est souvent trouble. « Quel âge avez-vous ? Et il n'a que faire de la politesse, des petites règles sociales qui viennent dénaturer les relations. Un raclement de gorge : pourquoi me fixez-vous... aussi... il hésite et ajoute : intensément ? C'est à cause de cela ? » Il fait claquer sa béquille. | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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Ottavio Cervantes Ottavio Cervantes Re: Nothing's New [PV Ottavio]Jeu 17 Oct 2024 - 15:38 “Something was creeping and creeping and waiting to be seen and felt and heard.” Sa réaction est sobre, presque muette. Je n'arrive pas à savoir s'il s'agit là d'un bon ou d'un mauvais signe. Si Mère était toujours là, peut-être me dirait-elle que je ne l'ai pas assez marqué. Peut-être devrais-je lui demander quel type d'art il apprécie pour pouvoir avoir son approbation lors de ma prochaine collection. Sans lui, je n'existe pas puisqu'il fait vivre mon art. Sans eux, je ne suis qu'un enfant avec un pinceau. C'est ce qu'elle disait. Et elle avait toujours raison. Vient alors la question. J'aurais put la pressentir arriver mais j'ai préférer l'ignorer. Ce n'est plus possible maintenant. Mon regard quitte ses traits et se dirige vers la toile à nouveau. Je n'ai pas d'explication, pas de raisonnement logique qui pourrait mieux décrire qu'un mot. Pourtant, j'hésite à le dire, j'hésite le faire comprendre parce que cela entrainement des questions. La curiosité est le pire des péché et le plus facile à créer. - Du désespoir. Mes yeux se décrochent lorsqu'un oeil apparait dans la peinture. Je détache les miens pour les replacer à nouveau sur mon visage. Mon sourire reprend contenance et ma parole vient effacer l'émotion précédente. - Mais ce n'est que personnel. Il n'y a pas de bonne réponse, tout ce qui compte ce que vous ressentiez quelque chose. C'est le cas, donc cela me touche, Yve sans S. Un petit rire cristallin s'échappe de mes lèvres, à défaut d'être solaire, j'efforce mon côté lunaire de le réchauffer. Il semble tendu, comme déranger par quelque chose de discret. Pendant quelques secondes, j'imagine l'enfer. J'imagine qu'il voit ce que je vois. Mais pourquoi ne panique-t-il pas ? Pourquoi reste-t-il planté là à me parler s'il voit le monde s'écrouler. - Vingt-cinq ans et vous ? La réponse m'échappe puisqu'elle est sans importance. Une autre aurait put faire preuve de réflexion mais pas celle-ci. Mon âge est placardé sur tout article parlant de moi alors à quoi bon en faire un mystère. Cela étant dit, la suite me désarçonne. Je me fige et l'observe avec une pointe d'offense sur mes traits. Pense-t-il réellement si peu de moi ? Mes yeux tombent vers sa canne lorsqu'il la fait claquer et y restent pendant quelques secondes. - Euh.. Non ? Mon regard se lève à nouveau et s'ancre sur le sien, une véritable incompréhension dans ceux-ci. - Je suis sincèrement navré si je vous ai renvoyé cette impression. Votre canne n'est qu'un détail auquel j'ai prêté attention que si nous marchions sur un terrain accidenté. Pour être totalement franc avec vous, j'observai vos traits. L'ombre amplifie votre visage de manière prononcée. Je pense qu'il serait intéressant de le peindre sous différent angle d'ombre. Vous avez une beauté de caractère traduite sur votre visage. Ft. Yve Van Hecke © Mouette | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : I can feel its gaze on me, always campo3 Âge : 25 ans campo4 Métier : Peintre campo5 Rôle : Il Abbondante campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 74 campo12 Alias : Il Abbondante campo8 Messages : 14 CERVANTES |
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Yve Van Hecke Yve Van Hecke Re: Nothing's New [PV Ottavio]Jeu 17 Oct 2024 - 21:02 Ottavio et Yve Nothing's new« Je vois. » Du désespoir, alors même qu'Ottavio peignait. Yve comprend pourquoi son impression n'est pas la bonne. Si on se fie aux codes habituels, Ottavio n'aurait pas usé de couleur pour manifester ses angoisses existentielles. Peut-être que quelqu'un de plus humain l'aurait perçus. Lui, il ne s'en tient qu'à ce qu'il a eu l'habitude de voir ou d'étudier. Dès que cela sort des sentiers battus, il se heurte à la nouveauté et à ses erreurs. Et pourtant, Dogma sait à quel point il est au fond, anticonformiste. Il n'y a pas de bonnes réponses — c'est ce qu'il souffle parfois à ses élèves, lorsque les questions éthiques surviennent. Toutefois, en sa qualité de Monsieur-Je-Sais-Tout, Yve n'aime pas entendre cela. S'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, cela signifie qu'il y en a une infinité, guidée par le coeur. À quoi bon être pragmatique, si on peut suivre son intuition et ses émotions ? Quand le cerveau le guide, Yve ne pense plus à ce qu'il ressent. « J'en ai dix de plus, glisse-t-il en notant chez l'artiste, des sursauts de crainte. Pourtant, si Yve le remarque, il n'en fait aucun lien. C'est peut-être l'ampoule, qui lui commence vraiment à lui casser les jambes — pour resté poli. Puis vient la réalisation, le trouble est visible, le Cyclamen ne s'en excuse pas. C'est un réflexe de toujours croire que la béquille intéresse plus que sa personnalité (et quelle personnalité !). Si Ottavio semble être sincère et honnête, Yve se mord l'intérieur des joues pour ne pas l'interrompre. Une pause trop longue survient alors (trop pour son cerveau rapide), c'est son moment : ce n'est pas con... l'accent flamand heurte ses lèvres, Yve hausse les sourcils, avant de les froncer. Un léger mouvement de recul, et il spontanément, il balance : je vous demande pardon ? » La surprise est réelle et palpable. Ottavio est bien le premier depuis un bon bout de temps à lui faire dire « pardon », à le forcer à montrer son étonnement tant cela ne rentre pas dans ses scripts. L'esprit qui va trop vite, oui, mais le voilà soudain forcé de s'arrêter. Il cligne même des yeux. Ottavio aurait changé de sujet, lui aurait avoué être un humain artificiel qui saigne blanc et à la solde de Dogma, Yve aurait eu une réaction moins franche. Une insulte ne lui aurait même pas fait battre des cils. Et dans sa mémoire, il fouille encore encore si un jour quelqu'un lui aurait dit cela. Gloria, peut-être ? Il n'en est pas sûr. Alors il fixe le peintre, extra-terrestre parmi les Cervantes, Alien dans le vaisseau. Atypique - pour une fois que cette étiquette se colle sur quelqu'un d'autre que lui. | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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Ottavio Cervantes Ottavio Cervantes Re: Nothing's New [PV Ottavio]Ven 18 Oct 2024 - 21:17 “Something was creeping and creeping and waiting to be seen and felt and heard.” Mes paupières battent lentement, presque lascivement. Mon regard cherchant à capter chaque détails de son visage. Je le pendrais un jour, peu importe quand, le reste n'a pas d'importance. Je me contente de l'observer avec un intérêt à peine divulgué. Mère penserait sûrement que c'est déplacé mais la possibilité de lier un nouveau visage à la collection et ainsi amplifier mes connexions l'aurait rendue muette. Je n'ai pas ses pensées là personnellement, je ne visualise que ce qu'elle me dirait. J'irais sûrement la voir ce soir pour lui parler. Me pencher sur son lit en disant que j'ai trop mangé aujourd'hui pour voir si elle va apparaître et s'insurger. Distrait par mes propres songes, je ne me reconcentre qu'après avoir survolé son âge. Trente-cinq ans.. Il ne les fait pas. Mais je serai incapable de dire s'il fait plus jeune ou plus vieux. Ses traits sont jeunes mais il a le visage de quelqu'un qui a trop vécu. Pendant quelques secondes, je me demande la vie qu'il a put vivre pour en être aussi physiquement éreinté. Et je vois sa stupeur. Mon sourcil se arque et un sourire s'étend sur mes lèvres. L'incompréhension se peint sur son visage et je ne peux m'empêcher de l'apprécier pendant quelques secondes avant de répondre. - Vous êtes pardonné, bien que je ne sache pas pourquoi. Un léger clin d'oeil pour ponctuer ma phrase, je laisse le masque de malice s'échapper afin de retrouver mes traits plus sereins et observateurs. - Vous semblez décontenancé, est-ce que tout va bien ? Voulez vous un verre d'eau ou vous asseoir ? Je m'approche légèrement avec la tête penchée sur le côté afin d'essayer de capter un jeu d'ombre différent. Je lui souris aimablement en faisant attention de ne pas entrer dans son espace personnel ainsi qu'à ne pas dégager une aura de pitié. Je ne m'inquiètes pas réellement de sa santé mais plutôt de la raison de sa surprise. Je doute qu'il serait le genre de personne à crier sa peine sur les balcons mais quelques chose me dit qu'il y a autre chose qu'un homme sévère derrière ces traits. Ft. Yve Van Hecke © Mouette | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : I can feel its gaze on me, always campo3 Âge : 25 ans campo4 Métier : Peintre campo5 Rôle : Il Abbondante campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 74 campo12 Alias : Il Abbondante campo8 Messages : 14 CERVANTES |
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Yve Van Hecke Yve Van Hecke Re: Nothing's New [PV Ottavio]Ven 18 Oct 2024 - 22:06 Ottavio et Yve Nothing's newLe sourire d'Ottavio ne fait qu'accentuer son froncement de sourcils. Des traits épais et bruns, à rien de pouvoir se rejoindre tant Yve détaille, fouille, cherche, analyse, observe (contemple), s'arrête, réfléchit, raisonne, pour saisir au vol les pensées dissimulées sous cette bouche rieuse. Loin de s'imaginer les démons qui entourent Ottavio, loin de rêver à ce que lui rêve ; il se sent encore épié. Peut-être que finalement, préfère-t-il quand les gens s'arrêtent à la béquille. D'habitude, c'est lui qui examine les autres, comme s'il découpait leurs chairs sur une table d'opération. Son œil a toujours été chirurgical. Voir comment Ottavio fonctionne depuis l'intérieur, saisir sa technique, en faire ressortir le cœur du problème et le regard dans l'espace : c'est la raison de sa venue. Et pourtant, voilà que sa curiosité lui ait renvoyé en miroir. C'est surprenant. Et la putain d'ampoule qui continue de faire la mariole, non di dju. La sollicitude du peintre, il se rapproche, le regard posé sur lui, des faits d'armes qui le tendent. Yve recule d'un pas, il s'appuie davantage sur sa béquille. Toutefois, Ottavio reste à une distance raisonnable, sans aller trop loin. Si d'habitude, la plupart des gens sont prévisibles à force de les côtoyer et de reconnaître leurs motifs, Yve est suffisamment décontenancé pour ne pas savoir comment réagir face à lui. C'est plus facile quand c'est lui qui est atypique, nonchalant ou trop dur ; entendre les autres se plaindre, les ignorer ou se braquer, cela rentre dans son quotidien. Bien sûr, le jeune âge de l'artiste pourrait expliciter son attitude ; il y a une certaine passion dans son regard. La nervosité laisse place à autre chose, et il ne tripote plus ses élastiques quand il lui parle. « C'était une expression, rappelle Yve et son accent flamand roule le long de sa gorge. Les sourcils toujours froncés, il se demande ce qui se trame dans cet esprit-ci. J'ai été surpris, l'admettre ne lui coûte aucun égo, c'est l'évidence même. Ne vous inquiétez pas, je préfère rester debout... à moins que votre sollicitude ne cache autre chose, mh ? Retrouver son flegme, son détachement de tout, c'est remettre l'armure en place. Je ne m'attendais pas à cette réponse, d'habitude les gens se plaignent. » Une inspiration, la poitrine se gonfle, sa haute stature se redresse, puis Yve soupire. Une pensée rapide à Gloria, s'il y a bien quelqu'un qui devrait prendre connaissance de cette conversation, c'est son amie. Et puis, cela fait longtemps qu'Yve ne l'a pas titillé sur sa jalousie. Elle peut se vanter d'être la plus belle femme de Néo Century, elle n'a pourtant jamais été mise en peinture. | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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Ottavio Cervantes Ottavio Cervantes Re: Nothing's New [PV Ottavio]Dim 20 Oct 2024 - 15:58 ] “Something was creeping and creeping and waiting to be seen and felt and heard.” Mon sourire s'adoucit un peu plus et mes épaules se tassent légèrement, comme si sa réponse me confirmait qu'il ne s'agissait pas d'un danger. Le simple fait qu'il se sente obligé de rectifier qu'il ne s'agisse que d'une expression renvoyant l'aura d'un homme de raison. Je ne peux encore déterminer son aise avec les interactions sociales et me contente de lui sourire tout en essayant de ne pas trop le détailler des yeux, de peur d'amplifier sa gêne apparente. Pourtant, la suite de ses réponses ne font que soulever d'autres questions. J'abandonne complètement le monde autour de moi pour me focaliser que sur cet étrange personnage. Les couleurs ne bougent plus, les voix ne sont plus là puisque dans ce bref moment, la curiosité à son égard crie le plus fort dans mon esprit. - Je crains que vos réponses me surprenne à mon tour. Je lui souris à nouveau, cette fois-ci presque complice, avant de répondre d'une voix que j'espère inspirant le calme. - Je n'ai aucune idée de ce que ma sollicitude pourrait cacher à l'heure actuelle. Mais si cela me vient en tête, je vous le partagerai. Courte pause. - Je dois admettre que je ne comprends pas votre dernier commentaire. "Les gens se plaignent" ? De quoi donc ? Je peine à croire que vos aptitudes physiques ou votre apparence soient l'objet de plaintes. Je le fixe alors, quelques peu décontenancé. S'il s'agit de la vérité, je devrais dire que j'en suis choqué bien que peu surpris. Les gens confondent souvent la beauté avec la perfection et la normalité. A mes yeux, quelque chose de parfait est quelque chose de disgracieux. La beauté existe lorsque des défauts sont perceptible. Le principe de la lumière et de l'ombre. Si le monde était parfait, il serait lisse, fade et... Non. Juste non. Je n'ai pas envie d'imaginer une réalité comme ça. Elle me parait presque anxiogène. L'image de ma mère me revient en tête et cela me met mal à l'aise de l'assimiler avec une telle chose alors je râcle doucement ma gorge et cligne des yeux pour chasser cette pensée. - J'espère que vous ne prendrez pas mal cette question mais.. Vous basez vous sur le jugement des autres pour définir la valeur de votre apparence ? Ft. Yve Van Hecke © Mouette | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : I can feel its gaze on me, always campo3 Âge : 25 ans campo4 Métier : Peintre campo5 Rôle : Il Abbondante campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 74 campo12 Alias : Il Abbondante campo8 Messages : 14 CERVANTES |
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Yve Van Hecke Yve Van Hecke Re: Nothing's New [PV Ottavio]Dim 20 Oct 2024 - 21:43 Ottavio et Yve Nothing's newEst-il drôle ? Parfois oui, la plupart du temps, Yve est à l'humour ce que Gabriel est à la concentration. Quelque chose de curieux, sans jamais être constant pour les rares moments où cela existe. Il voit Ottavio sourire, et cela ravive un peu de vie dans son regard. Plus saturé d'émotion qu'il n'en sera jamais, l'artiste manie ses mots comme le pinceau sur la toile. Et encore une fois, Yve peine à deviner où il décide de tracer le chemin. Les émotions des autres, c'est un jeu du « qui est-ce ». Quand on sourit, c'est souvent par politesse, parfois par joie ; il a fini par l'intégrer. Les larmes signifient la colère ou la tristesse. Mais dans cette situation, Ottavio le désarçonne. Et Yve déteste perdre l'équilibre. Ah bon. Sa sollicitude ne cache rien. Pourquoi lui avoir proposé de s'asseoir ? A-t-il si l'air d'être une demoiselle en détresse ? Yve est contrarié, les sourcils se froncent, son visage n'en devient que plus dur. Son épaule s'appuie davantage sur sa béquille. Qu'a-t-il en tête ? « Rien de bien intéressant, les gens sont émotifs. » Et Yve roule des yeux, comme il sait si bien le faire. L'ampoule au-dessus de sa tête envahit sa vision, les taches colorées dansent un peu devant lui. Elles envahissent le visage d'Ottavio, avant de disparaître quand il redonne son attention au tableau. Il lâche un « mh mh », peu intéressé. Puis un soupir arrive. Une réponse, tranchante comme son accent flamand : « Je me fiche de ce que les gens pensent, sauf Gloria ; elle lui a déjà assez montré ce qu'il en coûtait quand il n'écoutait pas son jugement. Comme je me fiche de mon apparence, à l'instar de l'opinion des autres, ce n'est pas vraiment un sujet. Voilà ma surprise. » Plus habitué à entendre que c'est un vieux con de boomer qu'à une gravure de mode. Yve ne saurait dire si le compliment - si c'en est vraiment - lui fait plaisir. « La beauté est quelque chose de subjectif et de codifié, ajoute-t-il alors sans laisser le temps à Ottavio de répliquer. Il étale sa science comme un adolescent étale son sébum dans ses cheveux. Elle est influencée malgré tout par les dictats de la société. Une certaine taille, une certaine couleur de peau, en tant qu'artiste, j'imagine que vous voyez de quoi je parle. Il tourne de nouveau le visage vers le jeune homme. C'est un effet de mode, qui contextualise l'histoire. Quand bien même, Yve s'intéresserait à l'histoire de l'art, il en garderait une certaine distance. Et comme il ne sait pas quoi faire du compliment, et que les règles sociales sont pour lui un cirque, il tente une cascade : j'imagine que vous êtes beau, alors. Si on suit ces standards. » | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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Ottavio Cervantes Ottavio Cervantes Re: Nothing's New [PV Ottavio]Sam 2 Nov 2024 - 16:01 “Something was creeping and creeping and waiting to be seen and felt and heard.” Un de mes sourcils se haussent, tout du moins, s'en est mon désir. Le deuxième le suit rapidement, incapable de maintenir cette expression facile trop longtemps. Ses réponses ne cessent de me surprendre mais pour des raisons partiellement floues. Cet homme qui semble être particulièrement savant ne semble pourtant pas comprendre ni connaître l'étendue de son charisme. Tout le monde en possède un à mes yeux. Si notre société à la fâcheuse tendance à ne voir que la beauté parfaite, je préfère m'attarder sur tout ce qui ne rentre pas dans ce modèle. Rien de ce qu'il dit n'est faux mais je ne peux m'empêcher de légèrement pincer mes lèvres, presque triste d'entendre un avis si froid et distant de soi-même. Je me contente pour le moment de l'écouter. Sa voix ne s'arrête pas et je peux percevoir comme une envie de s'entendre. Je ne commente pas là dessus autant par gentillesse que par précaution. Peut-être pourrait il le prendre comme une insulte, critiquer ma personne et répandre des rumeurs mon nom. Même si j'en doute, je préfère ne pas tenter la chose. Alors, je l'observe, détaillant ses traits alors qu'il continue son commentaire. Un commentaire terminé sur un.. Compliment ? Si je suis certain de sa sincérité, j'émet des doutes quand au contexte. Qualifier quelqu'un de beau après avoir "craché" sur les dictats de la société à ce sujet.. Je ne saurai dire s'il complimente mon apparence ou me lance l'insultante réflexion que je ne suis beau qu'aux yeux d'une société vaniteuse. Ma mâchoire se serre mais je continue de sourire poliment. Mon souffle ne s'accélère pas, je reste maître de ma situation. Tout va bien. - Et je suis insipide si l'on en suit d'autres. Mes épaules se haussent légèrement, ma voix ne se coupant que pour une respiration. - Si je suis assez d'accord avec vous sur les dictats et l'opinion public, je tiens à souligner le commentaire sur la subjectivité. Vous vous "fichez" de l'opinion des gens et c'est une bonne chose. Tout n'est pas bon à prendre dans les pensées des autres. Cela étant dit.. Vous semblez avoir été perturbé par mon commentaire, me faisant dire que vous ne vous "fichez" pas entièrement de l'opinion des autres. Courte pause. - Qui plus est, dans la subjectivité, il n'y a pas de bonne réponses. Alors, est-ce si mal que cela d'accepter et accueillir le fait que certains peuvent voir de l'or là où vous voyez l'ennui ? Ft. Yve Van Hecke © Mouette | campo16 Inventaire : Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. • Item name. — Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo24 Notes : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. campo1 Icône : campo2 Citation : I can feel its gaze on me, always campo3 Âge : 25 ans campo4 Métier : Peintre campo5 Rôle : Il Abbondante campo6 Maison : Cervantes campo7 Situation : Célibataire campo10 Fiche : fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 74 campo12 Alias : Il Abbondante campo8 Messages : 14 CERVANTES |
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Yve Van Hecke Yve Van Hecke Re: Nothing's New [PV Ottavio]Sam 2 Nov 2024 - 17:46 Ottavio et Yve Nothing's newInsipide ? « Non, du tout. Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, maugréa Yve, agacé qu'on puisse mal le comprendre, sans pourtant trouver pertinent de se remettre en question. Ce n'est pas une mauvaise chose de correspondre à des standards de beauté, souvent inatteignables. Un haussement d'épaules, se mettre à dos son peintre préféré ne fait pas partie de son bingo. Néanmoins, c'est terriblement prévisible. Vous êtes jeune et en bonne santé, la flatterie n'est pas son fort ; il ne prend jamais la peine de caresser les autres dans le sens du poil. Et pourtant, voici qu'il s'en veut presque de blesser Ottavio. Je voulais dire que je vous trouvais beau, voilà tout. » Comme il peut trouver Gabriel beau, malgré toute l'énergie qu'il absorbe. Comme il trouve Morgan charmant, malgré le nez plein de poudre. Et ne parlons pas de Gloria, elle est exceptionnelle de son point de vue. Mais aussi parce qu'Yve sait combien elle investit dans son apparence ; il faut lui rendre hommage. Mais la beauté d'Ottavio, quand il l'observe à travers son œil d'amateur d'art, a son charme. Un charme plus particulier, ténébreux, mélancolique. Les couleurs contrastes avec son air lugubre, sa jeunesse semble ternie par les pensées qui le parasitent. Yve n'est juste pas assez doué pour le mettre en valeur. Ne reste que son regard, toujours aussi direct et tranchant. Il aimerait toucher les toiles avec ses mains, parcourir de l'index les contours, sentir sous ses paumes toutes les couches de peinture. Analyser le peintre à travers ses œuvres, sentir la vulnérabilité ou encore cerner au mieux ce sentiment de sérénité l'envahissant. Peut-être qu'au fond, l'œuvre d'Ottavio est un écho à l'une de ses théories : l'espace est le berceau d'une humanité se refusant à mourir. Dans ses réflexions, Yve perd le fil de la conversation. Il lui faut quelques secondes pour atterrir, capter le regard du jeune homme. Il lâche un « mh mh » pour signifier qu'il écoute, mais cela se voit qu'il n'est pas réellement d'accord sur une partie de l'échange. « Disons que mon apparence est rarement un sujet de discussion, la vôtre, peut-être ? Il se retourne vers le tableau. Les interactions sociales me coûtent, admet-il et c'est bien la première fois qu'il le dévoile à voix haute. C'est visible pourtant. Les gens retiennent mes travaux, mon caractère, mes côtes... il grimace, et il agite la main : vous savez. Peut-être pas, ils viennent de se rencontrer après tout. Je ne vois pas nécessairement de l'ennui dans la beauté des autres, appuyé sur sa béquille, il jette des œillades aux pieds de l'artiste. Je dirais que je trouve les gens tous beaux, mais je ne saurais pas réellement expliquer. Avez-vous peur de ne pas être assez beau ? Ou mon opinion sur vos charmes a une certaine importance pour une raison que j'ignore ? » Tant qu'Ottavio ne porte pas d'affreuses robes rouges, Yve le trouvera charmant. | campo16 Inventaire : — Une béquille pour se déplacer, ou vous frapper — au choix. Un sac à dos rempli de brols — carnets de notes, stylos, médicaments. Un émetteur radio. campo24 Notes : - Neem contact op met de Draak Kramer. - Heeft Dogma een geweten? Of imiteert ze hem? - Vergeet Gloria's geschenk niet campo2 Citation : Il reste du café ? campo3 Âge : 35 campo4 Métier : Ingénieur/enseignant campo5 Rôle : Cyclamen campo6 Maison : Azaraï campo7 Situation : Situation campo10 Fiche : Fiche campo11 Liens : liens campo9 Crédits Stellaires : 619 campo12 Alias : Alias. campo8 Messages : 114 |
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