Tout le monde et Yve

Halloween

Dans un geste désespéré, Yve recouvre son visage avec son masque. Il ne bouge pas plus, c'est à peine s'il respire ou s'il ose aspirer l'air dans ses poumons. Sous son frêle corps, sous ses doigts, il sent la chaleur de Sonja l'envahir. C'est des vagues, des secousses dans son flegme habituel. Au ton qu'elle emploie, il prend conscience du drame. La voix de Coco se mélange avec ses propres pensées, pourtant il ne trouve rien à ronchonner. Toujours crispé, la tête rentrée dans les épaules, il a la sensation que le temps se tord et s'étend, tandis que les doigts de la malheureuse Torres les défait de cette affreuse proximité. Calme. Il doit rester calme.

Il doit ? Non. Il est parfaitement calme.

Yve sent son pouls sur sa gorge. Oui. Calme. La mesure n'est pas dissidente, malgré la nervosité et la gêne. Son silence en devient pesant. Puis le crâne de Sonja allège sa main, il ferme le poing sur le sol. Il attend. Ce n'est pas si compliqué, oui ? Bien sûr que si. Sans sa robe rouge pour lui bousiller la rétine, la Juge décide de mettre trois heures à se défaire de ce bout de plastique de merde, là. Hem.
Calme.

Voilà.

Yve se redresse aussitôt, il s'échappe au semblant de contact que Sonja cherche. Sa proximité physique, c'est comme des aiguilles qui s'enfoncent dans sa peau. Il se plie sur sa béquille, puis il se déplie entièrement pour se remettre sur ses deux jambes. Même en regagnant un peu d'espace, il sent encore, son empreinte sur lui. Elle s'excuse, Yve aimerait dire quelque chose. Il lui faut une réplique bien sentie, un sarcasme pointé en direction de sa fierté. Des « désolés, Mademoiselle Han de ne pas être le prince charmant que vous espériez». Pourtant, le voilà qui hoche la tête, boîte en sa direction avant de se rendre compte qu'elle se dirige vers les toilettes. Et même pour le Cyclamen, c'est évident qu'il ne doit pas la suivre.

Sonja ne veut plus le voir.
(Je vous voulais vous)

Retour dans la solitude. Comme avant. En cinq ans, les choses ne changent pas — si ce n'est sa santé qui se dégrade. Silence dans l'esprit, les voix des autres ne lui parviennent plus. La douleur dans la hanche engloutit celle de sa main. Malgré tout, Yve enlève son gant pour l'inspecter — le bout des doigts tremble. Puis c'est lui qui noie les sentiments dans son verre. Un regard vers Apollo.

Retirer le masque pour vider une autre coupe.

Puis se cacher, se terrer, disparaître, s'exiler, être banni. Sans nom, sans identité, redevenir l'adolescent casse-bonbon que Gloria a côtoyé, qu'on se contentait de surnommer : l'invalide, l'handicapé, l'endimanché (pas besoin d'identité quand tout se résume à sa béquille).

Prétendre que rien ne le touche, et que tout est de la merde. Un autre verre dans la main, Yve repère le Dragon Kramer. Besoin de s'asseoir ou de s'isoler, fatigué ou abîmé, nerveux ou humilié. Intimidé, ou blessé.

Yve tire une chaise près de Reyna, hausse un sourcil sous le masque devant l'absence d'effort. En a-t-elle seulement besoin ? Sibylline aura beau briller de sa voix et de sa beauté, le Diamant avalera la lumière des projecteurs. Yve soupire, il se laisse tomber, il retire le masque, et l'abandonne au sol avec sa béquille. Visage habituel en papier mâché, il balance à Reyna le premier truc qui lui passe par la tête :

« Pas votre cirque, pas vos singes, c'est cela ? »

Et lui est un foutu saltimbanque incapable de faire une cabriole correcte.

Résumé:

Halloween

Les compliments murmurés à la lisière d’une oreille, sourires de connivence. Tu te satisfais de l’accueil de ton ami ((est-il plus que cela ?)) pour ta sœur jumelle – tu tiens tant à ce qu’elle passe une bonne soirée. Votre entrée dans la pièce se fait remarquer, bien qu’heureusement les discours d’accueil débutent peu de temps après. Tu n’es pas le genre à te joindre beaucoup aux soirées, Morgan ; ce soir tu vois déjà les regards.

                               Tous ceux qui ont eu des opinions, par le passé
                               Ceux qui continuent d’épier en bavant d’un nouveau drame

Tu as déjà fini ton verre et vous êtes sur la piste de danse. Instinctivement, tes yeux balaient la pièce, s’arrêtent en direction d’une personne bien particulière. Une fois. Deux fois. Holy se penche vers toi et ses mots te font sourire, tu poses une main sur son avant-bras. Merci. Et tes yeux le suivent, brièvement, juste avant d’être happés par un tout autre spectacle.

                                         Qui est cet homme, Morgan ?

Peu de temps avant que tu ne te souviennes de la mention de ce fameux « Nicky ». Tes lèvres prennent l’ourlet d’un sourire sarcastique, et lorsque Brad vient te voler ta sœur, tu poses un baiser sur le haut de son front. Amuses-toi, s’il te plait. Tu t’en vas prendre un nouveau verre, le regard ancré sur leurs deux silhouettes qui virevoltent. Amis.

                  Et enfin,
                  Il s’éloigne.

Tu en profites pour vider ton verre d’une traite et t’approcher, avant que quelqu’un d’autre ne vienne embêter la reine de la soirée. Du coin de l’œil, sur ton chemin, tu aperçois Yve et sa démarche claudicante ; yeux verts balaient l’assemblée à la recherche de la Torres, mais rien. Tu vois qu’il ne va pas bien, mais ses pas le mènent à une destination qui n’est pas la tienne. Tu lui enverras un message, tu lui demanderas de vous isoler pour discuter. Lèvres sèches et déjà tes pas jusqu’à la Cervantes, tu viens te pencher dans son dos, le souffle suffisamment éloigné de son oreille pour que l’on n’hurle pas à l’indécence – mais suffisamment proche pour qu’elle seule entende. Le décolleté est bien meilleur que sur les options que tu m’as envoyées.

Tu attends qu’elle se retourne, le sourcil dressé et le sourire sarcastique. Lentement, ton regard la balaie jusqu’à la fente de sa cuisse, avant de revenir jusqu’à son visage. Je voulais simplement te saluer. C’est une belle fête.

Résumé:

Event Halloween

S

UN
AD
OMETIMES

@"Tout le monde" & @"Liam"

Holy la Banshee, tout en charme et distinction. Liam n'est pas surpris de voir ce costume sur lui, et c'est à peine s'il est chagriné qu'il leur enlève Maeve. Un doux sourire accordé aux deux, Liam fait un pas en arrière pour contempler les invités. Il se détache, un instant, totalement de Reagan pour voir Coco filer dans les pattes du Cyclamen. De ses yeux d'aigle, s'il voit la scène arriver ; il ne fait rien pour l'en empêcher. Il camoufle au fond un petit rire, vite absorbé par la venue d'Alecto. Celle-ci ramasse la couette, la dépose contre sa voluptueuse poitrine, puis Liam sourit plus largement.
((Gloria est belle d'une autre façon))
((Accessible dans ses éclats de rire, distrayant dans la légèreté de son toucher))

Un « je reviens » glissé en direction de Gabriel pour ne pas le perdre, Liam vogue entre les personnes d'un pas silencieux et fluide. Il se glisse dans le dos d'Alecto, avant même que la belle n'embarque leur petite protégée sur la piste de danse.

Les doigts effleurent son épaule, Liam reste à distance respectable ((ne guère gâcher ce moment entre filles))
((Sourire en enlevant le masque, dévoiler l'or et le sang sur les pommettes, le charme du regard))

« Je te l'avais dit Coco que la couette, c'était peut-être de trop, aucun reproche n'est réel dans sa voix, Liam rappelle. Tout simplement. Bonsoir, Alecto, toujours en beauté, tu es exceptionnelle. Voulez-vous que j'aille déposer la couette dans un coin ? Elle n'est pas trop abîmée ? »

Regardez-le donc, avec quelle quiétude Liam répand son charme et ses sourires. Il lèche ses lèvres, absorbe une légère gorgée de son verre. Puis ses yeux d'aigle dardent d'autres visages. Une silhouette familière, entourée de ses gardes du corps. Un autre « excusez-moi » glissé entre Aleco et Coco, puis le voilà qui s'éclipse. Il ne s'annonce pas, jamais, malgré la méfiance des cerbères autour de Vasily.

Un « bonsoir » vibre dans le fond de sa gorge.

« Je suis surpris par ce costume, il vous va bien. »

MADE BY @ICE AND FIRE.

Spoiler:

Halloween

Est-ce que tu te souviens, Morgan, de cette soirée ?
Elle n’avait rien à voir avec ce soir, bien sûr. Hormis cette femme. Cette femme que tu observes sans que tes yeux ne puissent la lâcher ; comment le pourraient-ils ? Elle était là, elle aussi. À l’époque, et encore aujourd’hui. Si simplement, si naturellement, vos âmes s’étaient trouvées, échappées dans un monde solitaire où vous avez dansé pendant des heures, des années, une éternité.

Aujourd’hui, Morgan, tout a changé….
                                                                     
                                                                         Et pourtant.

Pourtant, tu regardes Sibylline, et c’est comme si vous y retourniez. C’est comme si tout autour de vous le monde s’effaçait peu à peu, comme si la musique fondait vers un silence assourdissant, et alors. Alors, il n’y a plus qu’elle et toi. Son visage et sa robe, ses mains, son corps. Son sourire. Amis. Tu baisses les yeux sur elle, Morgan, et votre petit monde reprend vie. Celui où rien ne fait sens, celui où rien d'autre n'existe, autre que vos yeux verts, vos lèvres incurvées, et tes mains pour attraper les siennes.

Tu souris, malicieux. Je me suis fait aider. Ma mère était ravie. Délicatement, et pour te forcer à ne plus parler à son bustier, tu lui décroches les mains de ton casque, pour les ramener à hauteur de vos tailles. Elles n'ont aucune autre place. Une danse ?

Tu pourrais balayer l’assemblée du regard, les quelques têtes curieuses qui vous observent avec la bave au bord des lèvres. Mais non, Morgan, parce que dans ton monde il n’y a déjà plus qu’elle. Merde. Tu as déjà bu deux verres, ou trois. Et tu ne sais pas si c’est de l’avoir vue danser avec Nicholas, mais tu te sens repousser le souvenir si proche des mots et des accords. Juste pour ce soir, n’est-ce pas ?

Tes doigts ne lui laissent qu’à peine le choix. Entrelacés, trouvant leur place, tu l’attires d’un geste sur la piste. Oh bien sûr, c’est moins beau, peut-être moins gracieux qu’avec son cavalier précédent. Mais c’est vous, Morgan. Là, en train de valser sur cette nouvelle piste de danse. Plus érodée. Plus rayée que la première. Maladroits. Brisés et recollés à la glue ; c’est un travail encore un peu grossier. Pourtant, oui, vous parvenez à danser. À sourire du coin des lèvres. Et toi, à la regarder, droit dans les pupilles. À oublier, juste quelques instants en musique.

                          Juste pour une danse,
                          dans ce monde qui n'appartient qu'à elle et toi.

                          Morgan et Sibylline.

Résumé:

Halloween

Es-tu seul dans ce monde, Morgan ?

À mesure que son regard t’échappe, tu as le sentiment de la voir qui s’efface. Elle-aussi. Sibylline disparaît en poussière, laissant tes doigts s’emparer du vide de tes doux enfers. Peu à peu, Morgan, c’est comme si tu étais seul sur la piste du passé. Et peu à peu, tes yeux traversent les ombres. Et tu te rends compte.

                                  Es-tu seul dans votre monde ?
                                  Il faut que tu en sortes.
                                 
La réalité est un brouhaha de désillusions. De tes doigts sur une peau chaude – mais n’est-elle pas aussi glacée ? – et de vos pas mal ajustés. Hagard de ce retour, tu ne sais plus ce que tu fais ; ton corps fonctionne sans te demander la permission. Tu danses, parce que c’est tout ce qu’il hurle depuis des années. Tu danses, alors que tu n’as pas changé ((pas assez)). Pourtant même si votre monde s’est un peu écroulé, tu ne cesses de chercher ses pupilles.

                 Pourquoi est-ce que tu as si mal, Morgan ?
                 Pourquoi as-tu tout gâché….

Le cœur appelle le cœur, et les cris reviennent à tes oreilles. Les hurlements d’esprits qui se percutent, de sentiments qui s’époumonnent en silence. Tu ne veux pas lui faire ça, Morgan, tu l’avais promis. Vous vous l’étiez promis. Mais alors pourquoi est-ce si difficile de ne pas la regarder ? Pourquoi est-ce si... Difficile.

Je n’en sais rien. Une simple vérité, d’une voix rauque d’émotions cachées. Et quand ses lèvres prononcent le nom de ton ami, ton visage perd en couleurs. La gorge sèche, et l’esprit échauffé. Culpabilité étouffe et ronge. C’est un… ami. Un amant. Un oubli. Une petite bouffée d’air pour respirer. Une bouée crevée, pour tenter rester en surface. Une vapeur de tes fumées. Enfin ton regard se détache d’elle, balaie brièvement la salle dans le vain espoir de trouver un autre sujet. Il a l’air… bien. Nicholas.

Non, Morgan. Non.
Ton cœur t’oppresse. Il n’est pas bien, il n’est rien. Ils ne sont pas assortis, il ne la fait pas briller. Il ne l’éclaire pas, il ne la porte pas. Ses doigts ne se fondent pas aux siens, et leurs silhouettes ne s’accordent pas.
Non, Morgan. Nicholas n’est pas « bien » - mais tu ne dis rien.

               Parce que tu n’as pas la prétention de dire que tu l’es, toi.

Tu es très belle, Sib. Fin sourire éreinté, résigné, sur un visage torturé par ce présent que vous vous êtes accordé. Supplié. Tu l’as demandé, Morgan ; ce temps. Cet espace. Son sourire et son bonheur sans toi. Tu l’as demandé, alors pourquoi es-tu si fatigué ? Ce soir, tu as le cœur fatigué. Tes yeux voudraient parler, trouver les siens. Juste une seconde. Rien qu’une seconde.

Mais déjà… la musique commence lentement à décliner.
Déjà, tu ramasses les éclats pour reconstituer le miroir.
((tu as promis))

Tes doigts s’accrochent aux siens, comme s’ils savaient que bientôt ils se sépareraient. Merci. Pour la danse. Et vos bras se relâchent, tes doigts s’effacent. Vous êtes amis, Morgan.

                              Simples.
                              Amis.

Résumé:

Tout le monde et Yve

Halloween

L'échange de regard avec Morgan est là, tranquille, lointain. Yve ne lui sourit pas, il se contente d'un haussement d'épaules pour lui signifier sa présence. Une partie de lui ressent le besoin de lui parler via l'Axiom, et dès qu'il plonge sa main dans sa poche pour le chercher et râler - ou retrouver du réconfort -, c'est là qu'il voit la scène. Les deux tourtereaux se retrouvent, c'est évident même pour lui. Juste des ami·es, hein ? Si bien qu'il avorte son geste, et qu'il roule des yeux dans un long soupir. Un regard sur Reyna, puis il rattache son attention sur son ami. De loin, Yve se contente de le couver de regard, et de veiller. Quelques secondes. Pourtant, les yeux s'en vont du couple d'ami·es pour aller s'accrocher ailleurs. Il aperçoit Nicholas et son intrusion au sein des Galéréïs, probablement dans l'espoir de marquer son territoire. Il pense reconnaître Kyle, mais Lyle est trop méconnaissable pour que le Cyclamen le replace.

Par contre, il sent le jugement.

Un froncement de sourcils plus tard, Yve aperçoit le retour de Sonja. Et là, c'est son esprit à lui qui s'envole. Il se rassure, la chute ne l'a pas blessé, elle l'aura amortie. Mais il se fait du mouron : a-t-elle pleuré ? Pourquoi pleurer ? Ce serait de sa faute ? Peut-être qu'elle a mal quelque part ? Et d'ailleurs, a-t-elle mangé ? Bien sûr que oui, il a vu la Torres au buffet. Mais avant ? Qu'elle ne refasse pas un malaise. Puis Yve se questionne, que ferait Morgan à sa place ? Sans poser la question à son ami, Yve l'érige en modèle. Soit Morgan ferait une remarque douteuse sur qui tient la laisse - et dans la danse avec Sibylline, nul doute que la Musa la tient bien en place -, soit il dirait de ne pas attendre. Attendre quoi, d'ailleurs ?

A-t-il envie de continuer à lui faire plaisir ? Il culpabilise.

Mais de là à s'excuser ? Il est bien trop honteux de sa carcasse gracile. Cependant, il est grand, adulte, et la tête plus ou moins bien constituée. S'il sent dans le fond de ses entrailles une poigne le serrer, force est de reconnaître qu'il a des responsabilités à tenir face à Sonja. Yve soupire, mélancolique. Et c'est quand il se penche pour ramasser sa béquille qu'il voit la Banshee, ou un autre fantôme, ou un énième beau gosse de la Maison Vaga s'approcher de la Torres. Ses doigts frôlent sa béquille, son geste se suspend. Ses yeux bruns cernent la situation, puis suivent le duo. Iels vont danser, c'est sûr.

Le trop plein de bruit et de lumière en rajoute à son sentiment d'échec. Yve s'en retourne à sa position, le dos s'enfonce dans la chaise, il étend sa jambe malade. Puis il détaille les scènes qui se font et se défont, cherche à ne pas trop s'attarder sur Holy et Sonja.

C'est mieux ainsi, pense-t-il. Qu'elle ne le veuille plus, et qu'elle puisse oublier leur relation catastrophique dans les bras d'un homme capable. Valide.

Résumé:

Résumé:

Event Halloween

S

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OMETIMES

@"Tout le monde" & @"Liam"

Peut-être que ce soir, le cœur de Vasily est plus léger. C'est dans le costume, la sérénité de ses traits, malgré la crispation que sa venue a provoquée. Liam aimerait être désolé de ce pas silencieux, qui le surprendra toujours. De sa capacité à rentrer dans son intimité sans crier gare, de sa volonté à découvrir encore encore les secrets sous la peau pâle. Sa touche d'humour lui tire un bref rire ((mélodieux, une douceur dans l'oreille, l'épaisseur du miel dans le fond de sa gorge))

S'il pense à être drôle, alors, sans le goût de l'alcool dans la bouche, c'est qu'il va bien.
((Il apprécie ce qu'il voit))
((Malgré les brutus autour de lui))
((La méfiance est naturelle, renvoyée))

Ah. Il se passe quelque chose, pas vrai ?

Liam continue de fixer le Kramer. Reagan est définitivement oublié pour un autre. Ses yeux perçants, criblent Vasily de trous ; c'est une caresse qu'on peut sentir par intuition. Un contact léger comme une plume, l'effleurement d'une attention toute particulière.

« Je suis venu avec quelqu'un, Coco, difficile de ne pas connaître la Kymal. Mais je crois qu'elle s'est enfuie quand je ne la regardais plus, il s'en amuse et n'en veut pas à la jeune fille. Lui aussi ne dirait pas non pour une danse avec Alecto. Mais là, je suis bien tout seul. Voulez-vous que je vous décrive le décor ? Ou que je vous dise en quoi je suis déguisé ? »

Sourire plus large sous le masque de Ghostface. Pour une fois, l'ensemble des invités sont logés à la même enseigne que Vasily. Personne ne peut voir son expression, on le reconnait uniquement à la voix et aux abdominaux fièrement affichés. Liam se rapproche pour étendre son bras, il attrape un verre. Son index tapote le rebord en rythme avec la chanson qui passe.
((Cette fois-ci, il laissera Vasily décider de la danse))

MADE BY @ICE AND FIRE.

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