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Lorsque vous avez ouvert les yeux, des visages étaient penchés au-dessus de vous pour s'assurer de votre état. Ou peut-être n'y avait-il personne, qui sait ? Vous vous êtes éveillé d'une longue cryostase. Longue ? Des jours, des mois, des années ? Étrangement, vous vous rappelez encore de votre destination lorsque vous êtes monté à bord de cette station spatiale, véritable ville volante : Borée, dernier espoir de l'humanité après que la Terre ait été ravagée par votre espèce. Il reste du chemin avant de l'atteindre, et il vous faudra vous adapter à votre nouvelle vie sur le vaisseau. Du moins, c'est ce que l’on vous dit lorsque vous commencez à poser des questions, et ce, sans jamais vous laisser accéder à l'ordinateur de bord.

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Teer FradeeNoir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  MQPartoClairImage
17/40 || — Dernière mise à jour: 13/11/24

Remerciements spéciaux thank you!

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Remerciements à Necromancer pour leur tutoriel sur le code clair/sombre, et Carhartl.

Nous remercions tout particulièrement Kathy pour toute son aide apportée au codage de ce forum.

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Liam Sanchez
Liam Sanchez

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 3 Sep 2024 - 10:16

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
S
UN
AD
OMETIMES
@"Reagan" & @"Liam"



Les mains toujours sales, et pourtant. La délicatesse du papier se plie sous la pression de ses doigts, avec une telle maîtrise que le guerrier en lui ne semble jamais avoir existé. D'explorateur, Liam sait se faire sculpteur. La figure s'épanouit, elle soupire ; le froissement de la feuille, c'est un léger râle. On le perçoit à peine, alors que ses oreilles voguent vers la discussion autour de lui. Liam est là, sans être là. On pourrait croire qu'il n'écoute pas, occupé qu'il est à palper le papier, mais la vérité est là. Il répond quand il a quelque chose d'intéressant à dire, la voix et le sourire calmes, malgré l'agacement que la dernière réunion du Sénat a provoqué en lui. Tout ceci, on ne peut ni le voir ni le sentir. Il faut saisir à la volée cette émotion, quand elle brille dans le fond de ses pupilles mordorées. ((Holy leur a alors rappelé à tous·tes que leur existence n'était qu'un chiffre))
((Liam est pareil aux autres, un numéro pouvant se perdre dans la noirceur de l'espace))

Le voilà à ouvrir la main, et au creux de sa paume, l'oiseau de papier peut prendre son envol. Les grues sont des figures simples à réaliser, cela ne demande guère d'adresse. Un peu de patience. Mais il aime leur simplicité. Pensif, il pince l'une des ailes entre le majeur et le pouce, afin de la lisser. La rendre plus aiguisée ((là est le témoin de sa mauvaise humeur))

Les coudes sur la rambarde, Liam observe la vie du vaisseau, qui continue de s'émanciper de l'existence terrienne. Sa main se referme sur la grue en papier, et il croise les bras grossièrement. L'impatience grimpe dans ses articulations, elle gonfle dans son dos. Il fait rouler ses larges épaules, avant d'approuver par automatisme ce que son camarade raconte. La passerelle donne une vue incroyable sur tout ce qui - selon lui - fait la force de Néo. Il est comme un gamin à contempler les machines, et l'idée de repartir ailleurs, ça crépite à l'arrière du crâne ((soif d'adrénaline et d'aventure)). Les veines de ses mains palpitent, dessinent dans  le creux des phalanges des rivages idéalisés et des ravages prêts à éclore ((c'est l'impatience))

Mais ce sera pour une prochaine fois. La discussion s'arrête, Liam se redresse. Prêt à finir la journée autour d'une tasse de café, ou à la salle de sport. Au loin, il aperçoit une silhouette familière se dirigeant là où il va : l'ascenseur. La grue est cachée dans sa poche, un sourire charmant en guise d'au revoir aux autres Vaga, et le voilà prendre la route. Son pas silencieux s'accélère quand à la suite de l'individu, il rentre dans l'ascenseur avant même que les portes ne se referment.

Kramer. Qu'il préfère le nommer dans sa tête. Cela lui permet de garder ses distances. Le laisser, lui, se sentir à l'étroit dans la boîte de métal. Et pourtant, Liam lui sourit, solaire et charmant, charmeur et hypocrite ((en bouche, l'acidité de leur relation brûle encore son œsophage))

« Bonjour Reagan. »

La voix pleine de miel pour dissimuler l'aigreur. Kramer, apprêté comme si le monde était une réunion professionnelle en permanence. Les ongles soignés, quand les siens sont coupés à l'arrache et encrassés de poussière. La chemise repassée au millimètre près, tiré à quatre épingles pour parfaire son air suffisant. Et Liam, toujours en pantalon cargo avec de grosses bottes, une collection de t-shirts noirs comme s'il ne se défaisait jamais de l'uniforme. Liam retient un soupir.

Son dos s'enfonce dans le mur derrière lui, ses bras se croisent. S'il avait eu le choix, le jeune homme se serait évité un long moment gênant avec son ex. Les secondes mutent en minutes, Liam a la sensation que l'ascenseur met une éternité à démarrer. Dans ses épaules, il y a la tension. Dans son estomac, le malaise. Ses yeux observent Reagan en coin. Les poings sous les biceps, l'éclaireur impressionne ; ne s'impressionne plus de la taille de Kramer et de son argent. ((Il est plus fort que ça))

((les lumières clignotent))
((sa tête se lève))
((trouver quelque chose, enjoliver le cringe du silence avec des phrases toutes faites))
((ça va ? Mais il ne veut pas savoir s'il va bien))
((les lumières clignotent))

Tiens, le moteur émet un son inhabituel. Saccadé.

Puis ça tremble, ça tangue. Et ça clignote encore. Et BAM. Tout s'arrête. La boîte de métal le secoue sur le côté, Liam agrippe la main au mur, et avant même qu'il ne le réalise, il capte qu'il n'a pas fermé les yeux. Et qu'il fait noir.

Si des gros mots passent à la vitesse de l'éclair dans sa caboche, le Vaga a le mérite de ne pas les oraliser. Il lâche un « oops », assez distancié de la situation. Pour Liam, ce n'est qu'une perte de temps. Il bat des cils, ses yeux s'acclimatent progressivement à l'obscurité. La silhouette de Kramer est effacée dans le noir, mais légèrement présente. Il serre la mâchoire, la distance émotionnelle se creuse davantage ((quand Liam sent qu'il s'énerve, autour de lui, il érige des murs de béton pour ne laisser personne rentrer dans son intimité))
((la colère c'est laid chez lui, c'est honteux. Et par Borée, Kramer est peut-être le seul à l'avoir réellement vu s'énerver))

« Bon bon bon... »

Sa voix chantonne.

Mais c'est là que Liam se rappelle. De la crise déclenchée un matin, après qu'il soit revenu de sa séance de sport auprès de Kramer. La lumière éteinte pour faire des économies ((un délire de riche de vouloir la garder allumée pour rien ?)), le silence de la pièce et son obscurité qui coupe le souffle. Et Kramer.

Liam contracte les omoplates ((sa silhouette en impose, il se prépare à l'effort)), s'il hésite à abandonner Kramer pour lui faire payer leur rupture ((mesquin)), il ferme les yeux. Dans le noir, Liam change de rôle et de masque. La colère a persisté, mais quand il a commencé sa transition médicale, il s'est promis de ne pas être une copie de mec toxique. Une légère inspiration, une expiration discrète. Sa main touche le mur, les autres sens aux aguets. Il ne peut pas le voir, mais il peut le sentir. Petit pas par petit pas.
((Qui suffoque ??))
((Kramer est terrorisé par l'obscurité, et l'homme tiré à quatre épingles en devient un enfant))

Liam se racle la gorge. Et sa voix, plus ferme, plus grave, démontre qu'il a la situation en main :

« Reagan, je suis là, je vais me rapprocher. Autoritaire ((il aurait aimé s'éviter cette situation)). Est-ce que tu m'entends ? »

Petit pas par petit pas. Localiser Kramer pour enclencher l'étape deux.



MADE BY @ICE AND FIRE.
Liam Sanchez
campo16 Inventaire : Du papier — Pour faire des origamis, occuper les mains.
campo24 Notes : - Relire les notices des pilotes.
- Ne pas oublier le check-up de santé.
- Attendre les ordres.
campo1 Icône : Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  1i9u
campo2 Citation : Nightmares, creeping. I feel I'm gonna sink in.
campo3 Âge : 27
campo4 Métier : Éclaireur
campo5 Rôle : Dague
campo6 Maison : Vaga
campo7 Situation : Solaire
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VAGA
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Reagan Kramer
Reagan Kramer

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 3 Sep 2024 - 12:19

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Tu es resté dans la pièce une fois la réunion du Sénat terminée ; paroles basses échangées avec ta sœur le temps de quelques regards, juste assez pour faire naître la curiosité chez les autres et se promettre de discuter une fois la nuit tombée. Que vont faire les Kramer ? Quelle est la prochaine étape, le prochain pas qu’il oseront franchir pour atteindre leurs objectifs ? Cela vous fait rire, nourrit l’arrogance placée là et qui vous dévore les entrailles.

Enfin tu quittes en laissant les pontes du vaisseau à leurs discussions ennuyeuses – tu sais que tu auras un rapport sur ton axiom, d’ici quelques minutes tout au plus. Main baguée que tu glisses dans la poche de ton pantalon soigné, le sol de métal tinte sur ton chemin ; tu es un roi jusque dans chacun de tes pas.

L’ascenseur n’est qu’à quelques mètres.
Tu les évites, généralement, mais ils sont le moyen le plus rapide de te déplacer et celui-ci mène directement à tes quartiers. Tu as l’habitude, désormais. T’as l’habitude, Reagan, pas vrai ? Tu sais te contrôler le temps de quelques secondes, enfermé dans une boite comme tu l’as été pendant des années. T’es plus fort que ça. ((Tu t’en persuades))

Concentré sur ton axiom, tu ne remarques la présence de Liam qu’au moment d’entendre sa voix. Regard d’or se lève et le traverse, lui, votre passé. Ça aussi, tu as appris à le contrôler. À l’éloigner, l’effacer. Le sourire s’étire par habitude et tu acquiesces, tu te contentes d’un simple « bonjour » du bout des lèvres.

           Il n’a jamais compris, Liam.
           Il n’a jamais voulu comprendre.

La boite s’ébranle, les portes se referment. C’est le moment, celui d’inspirer et vivre en apnée le temps d’un trajet. Tes yeux fixent par habitude le sol derrière ton olid pour ignorer les murs, ton cœur attend le moment d’un sursaut ; tellement que tu en oublies le silence. C’est trop long – bien trop long. Alors quand tu décides d’admettre sa présence, de lever les yeux sur sa silhouette si différente d’avant, les lumières clignotent.

   Une, deux, trois fois.

T’as pas le temps, tes yeux s’agrandissent quand la boite aux enfers se met à trembler ; puis tout à coup, c’est comme si elle voulait t’éjecter. BAM ! La main à plat contre le mur de métal, le froid s’engouffre dans ta peau et tout à coup, il fait n o i r. Il fait noir. Il fait noir, Reagan. Putain, putain, putain de merde. Tes yeux qui n’ont plus de couleur vont et viennent, cherche la moindre source de lumière. Il n’y a rien, rien, rien.

Putain.
                Putain !

T’as le cœur qui s’accélère contre ta volonté jusqu’à vouloir te crever, c’est très vite un tambour contre le torse étriqué par sa chemise repassée. Les doigts se crispent contre le métal, cherchent à plonger, plonger, plonger. Sa voix n’est qu’un écho, tu ne l’entends même pas. Ce qui s’élève dans ta tête, c’est celle qui hante tes rêves et tes cauchemars.

« Fais-le ».
                                    Non.
« Tu resteras là. »
                                    Non !
« Tu ne mérites pas ton oxygène. »
                                                                    NON !

T’as le cœur qui bat, t’as le cœur qui se débat, tu l’agrippes en froissant ta chemise ; putain ça fait mal. T’y vois rien. Tu inspires, tu expires un air qui déjà se vide ; c’est silencieux, aussi silencieux que possible. Vous allez crever là. Est-ce que c’est réel, ou est-ce que c’est encore ta tête ? Est-ce que vous pourriez crever là, comme deux rats ?

                      Et alors,
                      le son de sa voix –  « Est-ce que tu m’entends ? » ;
                      il réveille la tienne.

- NE M’APPROCHE PAS !
Approche-toi, approche-toi, approche-toi. Quitte à crever là, donne-lui ton souffle pour qu’il vive encore quelques instants. Offre-lui ton air, offre-lui ton temps.

T’es plus fort que ça.
T’es plus fort que ça, Reagan.
T’as oublié qu’il sait ; le roi qui a peur du noir, celui terrifié d’être enfermé. Tu pivotes vers le mur et pose ton front contre le métal. Inspirer, expirer. Inspirer, expirer. Tu te concentres sur le froid, tu te concentres pour tenter d’oublier le cœur qui se débat. Tu paniques. Tu respires plus. Ça y est, tu respires plus.

((Tu crèves.))
((Tu crèves ?))
T’as la gorge qui brûle, la voix rauque quand tu forces encore pour parler.

- Ne m’approche pas. Casse-toi.

Faniahh/Lala/Cyalana




Dernière édition par Reagan Kramer le Mer 4 Sep 2024 - 10:26, édité 2 fois
Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.

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KRAMER
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Liam Sanchez
Liam Sanchez

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 3 Sep 2024 - 13:08

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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OMETIMES
@"Reagan" & @"Liam"



Liam peut presque l'entendre. Les cris retenus, les émotions silenciées. La tombe où sont ensevelis les amours passés. La crise déjà à bout de souffle, et qui démarre pourtant. La respiration de Kramer couvre la sienne, si bien qu'il peut grossièrement déterminer où il se trouve. Ils n'étaient pas si proches, quand il est entré dans l'ascenseur. Il y a assez d'espace pour eux deux, suffisamment de vide pour ne pas le laisser franchir ses limites. Et pourtant, voilà.
((la plainte ou l'ordre lui siffle dans les oreilles))

Il n'a jamais compris. Lui, qui rêve de l'espace, à repousser son obscurité par la force de son sourire. Lui qui rêve de l'immensité aseptisée, où le son est étouffé, il n'a jamais pu saisir l'angoisse de se retrouver dedans. S'il meurt un jour, il aimerait que ce soit dans la chute interminable des abysses. Englobé, serré dans ses bras. Embrasser le vide pour embraser ses derniers instants. Mais Liam ne sait pas. Ce qu'il a appris de Kramer, ce sont des indices, des théories.
((Te souviens-tu du contact sur les marques ?))

Dans ses yeux, Liam a retrouvé l'inconfort dans sa propre peau. Une part de lui se met à juger Kramer ((l'émotivité n'est pas une affaire de virilité)), puis il se rappelle encore que la masculinité toxique, il l'a laissé au placard. Il n'a rien à prouver ((et pourtant))
((l'a-t-il considéré pour ce qu'il était ?))
((était-il une occupation comme une autre ?))
((un oiseau dans cage dorée qu'on couvre de cadeaux pour que jamais, il n'apprivoise la liberté))
((mais franchement, qui veut d'un mec trans' quand on peut ravir les plus joyaux du vaisseau ?))

Fermer les yeux encore. Vider son esprit. Distancier ses ressentiments et son agacement pour se concentrer sur la situation. Liam ne touchera pas Kramer sans qu'il ne lui donne son consentement. Il faut qu'il admette qu'il le veuille.
Mais il peut lui offrir l'occasion sur un plateau d'argent.

« Alors... oui, il aimerait se casser. Et même s'il en avait la possibilité, Liam sait que ce serait abandonner Kramer à son sort. Il ravale ses paroles, l'humour noir n'est pas acceptable ici. Quand la vulnérabilité de Kramer lui est arrachée contre son gré, quand on l'expose aussi fort. Reagan. La voix toujours aussi grave et calme, avec cette pincée d'autorité sous tout son miel. Reagan. Encore, plus rauque. Ce n'est qu'une question de temps, avant que ça reparte. Liam articule, use du charme solaire émanant de lui ((la voix toujours chaude et enrouée)). Je ne vais pas te toucher, si ce n'est pas ce que tu veux. Mais je suis , tu n'es pas tout seul. »

Ne pas lui promettre que ça va aller. Parce que Kramer et l'obscurité, c'est l'enfant plongé avec ses cauchemars. Liam tente d'allumer l'axiom, se rend compte que le réseau est coupé. Forcément. Bien évidemment. Il hésite à appeler Dogma à l'oral, mais c'est risquer d'augmenter la crise de Kramer, s'ils s'aperçoivent qu'ils sont seuls. Réellement seuls.
((mais ensemble))

« Reagan. Plus fort, assumer les cordes vocales qui tremblent, passer le mur du son dressé par sa respiration saccadée. Je vais me rapprocher, et si tu veux, tu pourras me prendre la main. D'accord ? Concentre-toi sur moi. Que Kramer se laisse avaler par la lumière du soleil - il n'y a guère besoin de la voir, il suffit de la sentir quand Liam s'approche. Je veux que tu te concentres sur moi. »

Liam touche le mur de l'ascenseur, la moiteur du métal imprime sa main. Un pas après l'autre, ses oreilles captent l'angoisse. La chaleur de son corps s'enfonce vers celle de Kramer. Ses doigts s'étendent, près de son épaule ((c'est ce qu'il pense))

« Reagen, je suis à côté. Veux-tu me prendre la main ? »

Et il déplie sa paume vers lui, là où plus tôt se trouvait l'oiseau de papier qui ne prendra jamais son envol.



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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mer 4 Sep 2024 - 10:59

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Tu ne vois plus le temps passer ; il recule.
Il te ramène à des jours sombres, une enfance endeuillée et une adolescence terrifiée. Le temps va et vient comme un marteau, il massacre ton crâne et tes idées, il chamboule tes airs d'arrogance pour ne faire de toi plus qu'un enfant. T'es un enfant, Reagan - qui d'autre a peur du noir ? Ta tête est contre le mur froid et, entre tes lèvres, tu murmures en silence des mots pour te calmer. Tu chantonnes ces comptines qui faisaient passer le temps, quand tu étais enfermé. T'es plus un Kramer. Là, entre les murs de métal, t'es plus un Kramer. Elle dirait quoi, Reyna ? Il dirait quoi, Lorenzo ? Sibylline ? Tous ceux pour qui tu restes droit, tous ceux pour qui tu affiches ton image parfaite et bien lissée.

                                 Le sourire du renard est loin ; oublié.

Et dans le silence de tes prières chantées... sa voix est un murmure. Elle cherche à te sortir de tes mantras. Bordel, il sait pas comme ça te fait mal. Ca te rappelle que tu ne respires pas, ça te ramène dans l'ascenseur. Les dents serrées, tes yeux se détournent en direction de ses paroles quand bien même tu es incapable de le voir. Tu t'en rappelles maintenant. Tu sais qu'il est au courant. Il sait. Il répète ton prénom, de cette voix basse et si différente ; pas moins agréable.

        Et il parle,
                              parle,
                                             parle.

C'est malgré toi que tu te concentres sur sa voix, les accents chauds et loin de la panique qui envahit ta poitrine. Elle se soulève, blesse et écrase un organe brisé, elle cherche à te tuer. Et Liam, lui, c'est un rocher dans ta mer d'obscurité.

                                    Il insiste et tu détestes ça.
                                    Il approche et t'as juste envie de le repousser.

C'est pas toi, c'est pas toi, c'est pas toi, t'es au-dessus de tout ça. C'est pas Kramer, là, c'est qu'un gosse apeuré par des monstres qui n'existent pas.
Pitoyable, pitoyable, pitoyable.
Pitoyable, pitoyable, pitoyable.
Ta gorge brûle encore.

Et finalement, trop près pour ne pas les sentir ; il y a ses doigts.

T'es devenu sourd ? C'est tout ce que t'as encore d'animosité qui parle. T'as la voix qui souffle comme si tu venais de taper le pire des sprints. Je veux pas de ta main. Je veux pas de ton aide. Je veux plus rien de toi. Comme un adolescent blessé, rejeté, détesté. Il est où, ton joli contrôle de toi ? Non, là, plus question de maîtriser les intonations de ta voix. T'es plus qu'un homme. Un. vulgaire. homme.

Putain... tu chuchotes que pour toi.
Et t'y arrives pas. T'y arrives pas, à chaque fois que tu lèves les yeux, il fait toujours noir. Alors tes paupières se pressent douloureusement, tu serres les dents. T'es pas capable d'oublier ces moments. Merde. MERDE !

T'as pas le choix.
Si tu veux respirer,
                                      t'as plus le choix.

Parle-moi.
Comme une terrible supplique à voix trop basse.

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
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KRAMER
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Liam Sanchez
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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mer 4 Sep 2024 - 11:40

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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La respiration de Kramer s'écrase dans ses oreilles, son angoisse efface le son de son propre souffle ((étouffé)). Et pourtant.
Liam est au courant, parce qu'être au courant de tout, c'est le fardeau de sa mission. Il ne repousse pas l'obscurité, il l'avale, la fait sienne, l'embrasse avec tranquillité. Parce qu'être calme, là, maintenant, c'est son rôle. Kramer n'a jamais été quelqu'un de facile. C'est un caractère de façade, un mur en placo qui semble fort et solide. Mais dont le noir ébranle les fondations. Et dans sa panique, Liam lit sa propre évolution. Les pensées se mélangent, s'affrontent ((rempli de contradictions)), des coups d'épée balancés dans le vide. La remarque lui arrache un soupir ; et Liam serre la mâchoire. Dedans, il retrouve les relents du petit fils de riche, payant l'affection des autres pour combler le vide de son amour propre. Liam aimerait se vanter qu'il connait Kramer, qu'il le connaît vraiment. C'est aussi une malédiction.

« C'est bien que tu ne veuilles plus rien de moi, Reagan. La voix toujours contrôlée, enrobée, paternelle presque. Parce que ça veut dire que maintenant, on est sur un pied d'égalité. »

Reagan n'a jamais su payer pour son amour. Liam le sait ; on ne peut pas aimer pleinement autrui, quand on ne s'aime pas. De cette époque, le jeune homme conserve le dégoût du contact, l'affront fait à Reagan quand il fallait se déshabiller. Dissocier et se déconnecter. Il ne pouvait pas être une jeune fille BCBG, quand déjà, les muscles traçaient ses aventures. Il ne pouvait pas être une princesse bonne à marier, quand il aspirait à dominer le prince ((physiquement))

((l'as-tu senti, Reagan, le sarcasme enseveli sous la chaleur du soleil ?))

« Très bien, on fait comme tu veux. Le reproche échappe au ton. Je vais juste m'asseoir, d'accord ? Il se laisse glisser au sol. Tu devrais en faire de même. »

Est-ce que Reagan l'écoutera, cette fois ? Son crâne se colle au mur, Liam inspire profondément. D'un souffle sonore pour encourager Kramer à se caler au sien. Il redresse un genou qu'il enlace dans ses mains. Avaler sa salive. Se comparer, encore et toujours.

Autrefois, Liam enviait Reagan.

« Tu peux prendre ma main quand tu veux, insiste-t-il, un sursaut d'arrogance, un double-je qui souffle : tu sais que je sais. C'est facile de donner des ordres, il comble le silence. Mais tu es bien placé pour savoir que je n'aime pas obéir. »

Tenir tête, rester solide sur ses appuis. ((Autrefois, Liam t'enviait, Reagan))
((est-ce que tu ne veux pas le toucher, parce que maintenant, son corps te dégoûte ?))

Il a jalousé Kramer pour ce qu'il était. Un homme. Grand, torse large, cheveux blonds. Il a aimé chez lui ce qu'il avait désiré être pendant longtemps. Il avait envié sa voix grave, la fermeté de son contact. La masculinité dans tout son aspect le plus étincelant. Toutefois, ça s'est arrêté là. Son statut ne lui avait inspiré qu'un vague sentiment de condescendance ((la réalité du terrain)). Un homme de la société, ce n'est pas pour lui. S'habiller de paraître, plaire, parfaire son corps sous les bijoux et les montres. Froisser son humeur et jamais ses vêtements ; ce n'est pas lui.
Et pourtant.

« Puis bon, “parle-moi”, tu veux que je te raconte quoi ? Le soupir, léger, démontre un peu son humeur. Je me cantonne à deux séances de sport par jour, une au matin, comme avant, comme d'habitude. Et là, j'étais en route pour prendre un café avant de m'y remettre. Mais... Mais. Mais ça reste coincé dans sa gorge, cette phrase ; il ne la terminera pas d'un “mais je pense que tu te fous de ce que je fais”. Mais si tu préfères, je peux te décrire en long et en large comment sont mes abdos. J'en ai plus que toi, je suis sûr. »

Haussement d'épaules. La nonchalance et l'arrogance incarnées.
((c'est gratuit de se comparer))
((Autrefois, Liam contemplait les filles, cherchait à comprendre pourquoi il ne ressemblerait jamais à Gloria))
((Avec Kramer, il aurait aimé se plaire. Un peu, dans son regard.))




MADE BY @ICE AND FIRE.
Liam Sanchez
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campo24 Notes : - Relire les notices des pilotes.
- Ne pas oublier le check-up de santé.
- Attendre les ordres.
campo1 Icône : Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  1i9u
campo2 Citation : Nightmares, creeping. I feel I'm gonna sink in.
campo3 Âge : 27
campo4 Métier : Éclaireur
campo5 Rôle : Dague
campo6 Maison : Vaga
campo7 Situation : Solaire
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VAGA
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Reagan Kramer
Reagan Kramer

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mer 4 Sep 2024 - 23:40

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Si la lumière avait été allumée ;
Si vous vous étiez croisés dans les couloirs ;
Si vous aviez discuté, parlé à cœur ouvert de votre passé ;
Alors, peut-être que ses mots t'auraient percuté. Peut-être que tu te serais figé, une seconde ou deux. Puis tu aurais plongé ton regard d'aigle au fond du sien, tu aurais étiré ton sourire en coin. Malin dans son plein sens du terme, t'aurais laissé glisser et tu te serais contenté de chuchoter quelques mots à son oreille. Quelques phrases pour masquer les relents de ce qui se serait réveillé. Une proposition, de l'argent, quelque chose pour le faire ployer et comprendre que non, vous n'êtes pas sur un pied d'égalité. T'aurais été un bon connard, un arrogant charmant.

Sauf que vous n'êtes pas dans les couloirs.
Et il fait noir.

T'es plus qu'un homme, Reagan. Alors tu ne relèves pas, tu ne fais rien de plus que chercher à respirer en espérant ne pas le voir (le sentir) t'approcher. Putain, putain, putain. La vérité c'est que t'as peur qu'il se rende compte de ta pitoyable humanité. T'as peur qu'il voit derrière le masque du Kramer sur ton nez. Putain, putain, putain. Le pire, c'est que tu sais ce qu'il ressent, tu sais ce qu'il pense de toi. Dans son esprit, t'as endossé depuis longtemps le rôle du méchant ; et toutes ces années tu n'as jamais cherché à t'en libérer.
S'il a besoin de ça pour avancer, alors tu seras le méchant, Reagan.

                       L'ombre de son histoire, le sombre connard.

"Je vais juste m'asseoir".
La fatigue étire un sourire sarcastique, celle qui ne demande qu'à reprendre ton souffle. C'est lourd. T'as mal. T'as mal putain, tes yeux se ferment et se pressent, mais dans ta tête ce n'est guère mieux. Bordel. Ton poing frappe contre la cage de métal et le son qui en ressort ne fait que t'effrayer davantage. MERDE ! T'as la rage. T'as la rage contre toi-même, la rage contre ta tête, la rage contre ton père, la rage contre ce vaisseau.

          Et lui.
          T'as la rage contre lui, aussi.     ((c'est faux))

Fous-moi la paix... avec ta main. Mots suppliques ne sont pourtant que faibles boucliers à la vérité ; vaincu, tu te laisses glisser le long de la paroi. Tes mains encerclent ton crâne, les doigts contre les tempes comme si tu voulais les faire exploser. Si ton souffle est peut-être moins sonore, ton cœur n'en est pas calmé. La tachycardie t'emporte, tu sens déjà le bout de tes doigts qui s'engourdit de picotements désagréables. Putain... t'es toujours aussi chiant.

Et pourtant tu lui demandes de te parler.
Pourtant, tu bénis ce foutu ciel d'être à ses côtés.

Tu sais qu'il est tout près. Certainement que si tu tendais le bras, tu pourrais facilement l'enrouler autour de ses épaules - oh, bien sûr tu ne le feras pas. Tu te contentes de l'écouter. Tu l'écoutes te parler d'habitudes, de son fichu sport, de son fichu café. De ses fichus abdos, aussi. C'est bien malgré toi, finalement, tu perds le souffle d'un rire. Doucement, les picotements refluent.

                                Putain de vaga,
                                il a réussi.

T'es vraiment con.

Et tu sais pas pourquoi, Reagan. Tu sais pas pourquoi, là, t'as droit à un sursis. Ton souffle est bruyant, saccadé, mais ton cœur a peut-être un peu moins de mal à respirer. Tu poses ton crâne contre le mur froid derrière toi, le menton levé pour laisser circuler l'air dans tes poumons. C'est haché. C'est pas parfait. Mais tu inspires. Tu expires. Douloureusement. La tête se vide un court instant - c'est tellement trop court. Enfer n'est jamais loin aux damnés, déjà ton esprit se remet à suffoquer. Les mots de ton père se mêlent aux siens, à vos cris d'antan, aux pleurs et aux portes qui claquent. Ils se mêlent au présent, à ses regards en coin et sa voix qui aboie en silence.

Tu le sais, Reagan.
Tu sais qu'il te déteste. Tu sais ce qu'il pense de votre histoire.
Tu sais qu'il a imaginé des raisons pour sa fin ; il le fallait.
Et toi, t'as jamais cherché à te disculper.
Pourtant si tu voulais le faire, il y aurait mille manières.

                        Tu lui soufflerais comme il a tort.
            Tu lui chuchoterais des vérités.
Tu lui murmurerais qu'il n'a jamais été si beau, si parfait, que depuis qu'il t'a quitté.

A la place, tu restes le méchant de son histoire. Il en a besoin, pas vrai ? Tu dois... avoir la mémoire courte. C'est toujours difficile de parler, l'esquisse d'un rictus se dessine au coin de tes lèvres asséchées. Si tu voyais mes abdos... tu me supplierais... de remettre le couvert. Ersatz d'un rire en apnée qui traverse des lippes amusées. A cet instant, tu aimerais le voir. Tu aimerais l'observer du coin des yeux, cet air charmant plaqué au visage.

Continue de parler. Tes yeux se ferment, l'ascenseur s'ébranle et tu sursautes. Automatiquement, ta main s'est plaquée sur le sol, les doigts crispés d'une terreur à peine refoulée. Inspire, expire. Tu serres les dents, mais tu demandes encore. Parle de ce que tu veux. Tes abdos... tes conquêtes... ta gueule d'ange... ma gueule d'ange... tes foutus origamis... Tu déglutis. S'il te plait.

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.

Crédits : Amande et Clair <3
campo1 Icône : Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  5h7n
campo2 Citation : Gold runs in our blood
campo3 Âge : 30 ans
campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
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campo9 Crédits Stellaires : 245
campo12 Alias : Monsieur
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KRAMER
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Liam Sanchez
Liam Sanchez

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Jeu 5 Sep 2024 - 11:50

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
S
UN
AD
OMETIMES
@"Reagan" & @"Liam"



Le coup de poing aurait pu le surprendre, lancer un électrochoc dans ses entrailles. Mais l'esprit de Liam ne s'éteint jamais, l'hypervigilance aiguise son intuition. Ce n'est pas qu'il savait que cela arriverait, c'est qu'il n'est pas surpris. On peut l'entendre gonfler la poitrine, et retenir son souffle. Un bref instant d'apnée, afin de maintenir ses réflexions pour lui. La violence de Kramer, elle est à l'intérieur de lui-même. Liam sait qu'elle ne l'atteindra pas, et dans le cas contraire, il a assez confiance en lui pour l'encaisser et la repousser ((répondre et répliquer, sentir le sel de la masculinité sur le bout de la langue))
((les cicatrices))
((leur texture sous les doigts))
((l'absence de réponses))

Le rire scinde le silence en deux. Vite ravalé par le souffle de Kramer, Liam sourit en réponse, en soufflant légèrement par le nez. Témoin de sa bonne humeur, ou encore de son masque. De sa capacité à se détacher de tout ((ou du moins, le faire croire))

Lui donner le feu à remuer, lui offrir de quoi répondre. C'est Kramer, ça. Étaler son arrogance, comme il étale les billets. Se penser plus haut pour ne pas trembler. La théorie est là. L'éducation a façonné des trous dans sa chair, comblés avec du placo pour ne laisser personne le traverser. Liam le voit, et là, il peut le soutenir, au bout de sa bouche qui avale désespérément l'air. La vulnérabilité, confinée dans la boîte de métal, que l'absence de lumière lui arrache de force.

« Mmh... fait-il de sa voix grave, Liam a du plaisir à s'entendre, sentir les cordes vocales trembler dans sa gorge. C'est agréable, ça lui rappelle le chemin parcouru. Je ne pense pas que tu sois capable de tenir plus d'une minute au gainage, défi lancé, remettre le couvert, mh ? ((à quoi penses-tu Reagan ?)). Concernant le reste, disons que mes conqu... attend. »

Liam lève les mains en l'air, le mouvement se sent entre eux. Il a perçu Reagan s'asseoir, et malgré lui encore une fois, il voit l'égalité. Parce que oui, maintenant, il peut se mettre à sa hauteur. Gagner ((l'esprit de compétition échauffé avec les années de rancune))
((Mais Reagan n'est pas autant impliqué qu'il ne le croit))

« On va faire à ma manière. »

Il l'impose, ne concède pas. La seule chose que Liam accepte de donner à Kramer, c'est sa voix. Combler le silence, passer au-dessus de sa respiration qui chuinte dans ses oreilles. Il remue pour s'asseoir en tailleur, avant de décrire calmement ce qu'il compte faire :

« Je vais te toucher, placer ma main sur ta poitrine, et tu vas en faire de même. Buté qu'il est, sans mentionner le malaise qu'il ressentira. Sans interdire les réflexions que Kramer se fera ((peut-être ?)), à approcher son corps en puzzle. Liam reprend : j'ai commencé à travailler sur de nouveaux modèles en origami, mais en ce moment, je n'ai pas trop le temps de me concentrer dessus. »

Sa voix s'écoule dans l'obscurité, alors que ses doigts se rapprochent. Liam est assuré, pourtant, il cherche la silhouette de Kramer. Les ténèbres l'enveloppent, lui, il rêve encore de l'espace et de son immensité. Un jour, il aimerait y voir le soleil se lever. La lumière, la vraie.
Les épaules roulent, son torse se gonfle et se dresse. Les omoplates se rétractent, les muscles se contractent. Sa main touche enfin Kramer, au niveau du biceps. Il donne l'impression de savoir ce qu'il fait ; comme si depuis toujours, il savait attraper les papillons sans les écraser et sans les laisser s'envoler. Il avale sa salive.

Elle se déplace, la main. Son propre souffle devient plus fort, on peut entendre une grande et lente inspiration par le nez. Ses abdominaux se plaquent ; ils se font corset de  fer, et aspirent l'air.

« Et je suis toujours en vadrouille, lâche-t-il d'un ton détaché ((la question est-elle intéressée, Reagan ? Que veux-tu savoir que tu ne demandes jamais ?)), même si en ce moment, on est un peu forcé au calme. Liam choisit le sens des mots de Kramer ; conquête spatiale et non dans les draps. Libre et borné, à n'en faire qu'à sa tête. Je suis là. »

Tu es en sécurité avec moi, se préserve-t-il d'ajouter.
Il préfère le montrer. Sa main plaquée sur le torse de Reagan Kramer, elle est assurée et ferme ((toujours)). Sa force est contrôlée, sa chaleur émane sous sa paume ; le reste de son corps est plus frais. Liam s'interdit d'avoir chaud pour ne pas éveiller davantage les monstres, qui tirent Reagen Kramer vers le bas.

« Inspire. »

((Il aime donner les ordres))
Et il inspire lui-même en  fermant les yeux.

Il détestera le toucher en miroir sur son corps en puzzles. On ne devine pas la poitrine sous le drapé de ses t-shirts oversizes, on ne voit jamais les brassières qui scindent ses épaules en noix de coco. Ses pectoraux se contractent, prêts à accueillir le contact sur son cœur au rythme tranquille.
((Liam en contrôlera les soubresauts, à s'empêcher de ressentir))
((Ne pas penser à l'affichage de son corps face à ses conquêtes, conserver les vêtements dans les étreintes))
((savourer le plaisir de l'autre pour ne pas être touché))
((De façade, il dira qu'il est fier de ce corps-là, de ce qu'il est devenu. Plus beau que jamais, confiant et fort.))
((Mais la dysphorie frappe toujours dans les plus petits détails))

« Ça va aller, assure-t-il plus pour lui-même. En vérité, j'ai hâte qu'on accoste quelque part, avoue-t-il pour combler le silence. J'ai l'impression que la dernière fois, c'était il y a vingt ans. Pendant le référendum, Gabriel et Holy n'arrêtaient pas de m'envoyer des messages, on racontait un peu tout et n'importe quoi. D'habitude, je suis meilleur élève que ça. »

Le rire qui suit est nonchalant, grave, qui ricoche contre l'ascenseur.

((Il aime bien l'entendre lui dire s'il te plait))
((Ce genre de petites pensées ne doivent pas être nourries ; il veut être mieux que ça))
((Mieux que lui))


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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Ven 6 Sep 2024 - 1:32

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Tu ne serais jamais entré.
Tu ne serais jamais entré dans ce putain d’ascenseur. Bien entendu, tout le monde penserait et dirait la même chose. Personne n’entrerait sciemment dans une machine prête à lâcher. Mais toi, Reagan. Toi. Si tu avais su, tu l’aurais carrément fait démonter. T’aurais payé des Galéreïs, envoyé des Kymal. Tu l’aurais détruit. Ce putain d’ascenseur.

           D’ailleurs, tu ne monteras plus jamais dedans.

Yeux fermés et paupières qui se plissent, l’esprit tente de se concentrer sur la voix grave de l’homme à tes côtés. Trop proche, trop proche, pas assez proche. Une nouvelle fois, de quelques simples mots – tu détestes ça – Liam te tire le presque d’un rire. Ah oui ?.. Tu serais surpris. Parce qu’il ne le sait pas, lui. Il ne sait pas combien il est primordial ((vital)) que tu sois bien entraîné, Reagan. Il ne sait pas l’importance de ton souffle, celui de la force de ton corps. Investisseur n’est finalement que le pan visible de ton métier.

« A sa manière », dit-il. Tu ne fais pas attention à ses gestes, t’es trop occupé à te garder en vie ; inspirer, expirer. Et tu le sens, tu l’entends bouger. Inspirer, expirer. Voilà qu’il parle encore, voilà qu’il tente encore de te toucher. Poser sa main sur toi, et la tienne sur lui. « C’est débile », tu aimerais dire. Mais à la place… inspire, expire.

Fais-en ton métier… au point où t’en es... Vendeur de bibelots en papier. Le simulacre d’un sourire qui s’étire. Il ne peut pas le voir, mais il est là. Une part de toi qui n’existe pas espère qu’il ne le prendra pas mal ; que peut-être il sait entendre ton ironie.

                          La vérité, c’est qu’il te déteste sûrement trop pour la déceler.

Ses doigts te touchent ; t’as le très léger d’un sursaut. Putain. Putain, ta respiration qui s’envole encore. C’est comme une machine sur le point d’exploser : instable, sensible au moindre toucher. Inspire, expire. Lentement, sans violence, tu frappes l’arrière de ton crâne contre le métal. T’es pitoyable, Reagan. T’es tellement pitoyable, à la place de Liam tu serais déjà en train de rire de toi.
Pourquoi est-ce qu’il ne rit pas ?

Habile, la réponse. Le ton se veut sarcastique ; c’est raté. Tu sais pertinemment qu’il évite le sujet abordé. Tu t’en fiches. L’énergie du vaisseau… on ne la gaspillera pas en explo… tant que le Sénat n’aura pas statué. Et si ça ne tenait qu’à toi, tu n’es pas complètement persuadé que l’exploration extérieure soit la meilleure solution. Parasites à tes souvenirs, les paroles échangées ((aboyées)) avec Lorenzo il y a une éternité te reviennent en mémoire. Inspire, expire.

Voilà. Sa main est là.
Chaude contre ta poitrine, elle émane quelque chose de familier. Contre sa paume, ton cœur bat comme un dératé. Boum boum, boum boum, boum boum. Ça te fait mal, chacun des mouvements ; tout te fait mal. Tu serres les dents, Reagan, contractes la mâchoire. Inspire, expire, même lui, il se met à le dire.

     Et ta main, tu ne la mets pas sur lui.
     Parce que tu sais.
     Et une part de toi, celle qui est humaine, ne veut pas le mettre mal à l’aise.

J’oublie toujours… Les mots perdus, éteints entre deux inspirations. Tu déglutis, prends le temps de retrouver ta respiration. Une goutte de sueur glisse le long de ta tempe et atterrit sur le sol de l’ascenseur. J’oublie… que tu es un éveillé.

Dans l'espoir de t'apaiser, ta main, à défaut de le toucher, monte pour agripper ta chemise ; ce sont pourtant ses doigts qu’elle y rencontre. Tu ne les sentais même plus, fondus au cœur de ton corps à cet instant d’agonie. inspire, expire.
Tu abdiques.

    Ils s'y agrippent.

Pourquoi est-ce que tu m’aides, Liam ? Ta main est sur sa main, désormais. Les doigts presque entrelacés, comme si tu guidais les siens de façon à te calmer. Le rythme ne diminue pas, c’est toujours un enfer, mais ta respiration est déjà plus aisée. T’as de la peine pour le connard de Kramer ?

Tu sais pertinemment ce que les autres pensent. De toi, de ta soeur. Tu sais ce que soufflent leurs pensées quand ils vous voient, quand ils s'expriment à voix basse en pensant être cachés. Elle comme toi, ça ne vous touche même pas. ((vraiment ?))

           Tu te sens mourir,
           mais peut-être un peu moins fort grâce à son idée pourrie.

Faniahh/Lala/Cyalana


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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Ven 6 Sep 2024 - 10:24

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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Il le sent. Ça palpite, ça tape, ça crépite. Ça cogne et sa paume encaisse. Ça résonne et lui le raisonne. Ça gronde et ça se déchaîne ; la tempête est violente, elle en aspire le souffle de Kramer. Liam se concentre sur lui, inspire en se grandissant pour l'encourager à faire de même. Il prend conscience qu'il est là, et bien là. À battre sous sa peau une mesure déchaînée. C'est fragile, c'est douloureux. Liam le ressent aussi, et pourtant ((la distance, elle est impossible à percevoir, tant il s'est entraîné lui aussi à paraître))

« Je demande à voir, si tu serais capable de me battre. On peut l'entendre, le sourire dans la voix ; le soleil n'a pas besoin de briller pour que sa chaleur se diffuse. La tension dans ses muscles s'habille de force, comme pour accueillir un effort. Inspire, expire, voilà... Comme ça, murmure-t-il suave, avant de glisser un : c'est bien, Reagan. »

C'est comme effleurer l'âme de quelqu'un, absorber une part de sa vulnérabilité. La ressentir sous sa paume, davantage quand les doigts de Kramer tombent sur les siens. Liam ne sursaute pas, il étend davantage sa main, le laisse la saisir et s'y accrocher pour reprendre son souffle. L'immensité de l'espace, suspendu à ce simple contact. Un grand saut dans le vide, les oreilles qui sifflent quand la pression monte. Des sensations habituelles, creusées dans son flegme.

« Je financerais l'exploration en origami alors, réplique Liam d'une voix plus basse - elle descend d'un ton, se désature pour devenir murmure. Et pourtant, parfaitement audible. Il clôt à demi les paupières, s'enfonce dans la moelleseté de l'instant. Inspire et expire, comme ça. Il démontre encore, puis il se mord la lèvre inférieure, pensif. Il hésite. Mais sa façade ne dira que : la découverte, c'est toute ma raison d'être. C'est sans doute parce que je suis un éveillé, oui. »

Mais on ne peut pas continuer à vivre ainsi, se garde-t-il de souffler. Pour ne pas éveiller la réalité de la situation ; le vaisseau est une cage de métal, dont il aimerait percer les fondations. Un jour. Sa tête penche en avant, Liam a chaud. Son t-shirt est large sur ses épaules, en épouse les formes, mais s'agrippe à sa peau. Ce n'est pas agréable. Il hésite. Il ne saisit pas au vol que Kramer prend en considération son malaise, il fait trop noir pour le voir. Il contemple son souffle amoché, son cœur qui tambourine sous ses doigts. Et il presse sa poitrine, un peu plus fort. ((Non, il ne te déteste pas))
((Lui aussi a ses torts, il est suffisamment adulte pour le reconnaître))
((Il sait pourquoi ça n'a pas marché))

Mais peut-être, Liam voit-il, dans les mots qui gouttent de sa bouche, les relents de la culpabilité. Le mépris de soi pour soi, les questions jamais posées. Les insécurités forcées d'être exposées. Et même lui, malgré les murs et la distance forcés tout autour de lui, laisse le courant d'air porter les mots jusqu'à son cœur. Liam hésite toujours. Sa gorge se contracte, son front retombe doucement sur celui de Kramer.
Sa respiration est calme.

« Tu réfléchis trop, Reagan. Et tu sais très bien que je ne suis pas comme ça. Et connard, c'est un bien trop gros mot. Ça ne te va pas au teint. Avaler sa salive ; Liam ne sait pas pourquoi son esprit s'enfonce dans les souvenirs, ses yeux observent un point sur le côté ((dissocier)). Continue, ça va aller. Je suis là. ((Tu le sens, n'est-ce pas ?))((Son esprit tombe dans les abysses, et Liam serre la mâchoire pour s'empêcher de tomber plus bas encore))((Tu aurais préféré qu'il se moque, t'ignore, ne te regarde pas, ne te touche pas))((Mais pour une fois, laisse la lumière du soleil brûler ton épiderme))((la douleur finira par devenir agréable)). Tu n'as jamais pris le large ? »

Et il le sent. Ça palpite, ça tape, ça crépite. C'est dans ses entrailles. Ça cogne et il s'efforce d'encaisser. Ça résonne et il se raisonne ((tout ira bien)). Ça gronde et ça l'enchaîne ; la tempête est violente, mais Liam ne se laissera pas aspirer.

« Concentre-toi sur moi, encore. »

Le murmure, exhumé, doux, sonore. Liam ferme les yeux, un geste après l'autre. Il met de côté ses propres (res)sentiments, laisse à la porte les appréhensions et les malaises. Kramer va lui claquer entre les doigts, et même si c'est un fils à papa arrogant, il l'aime encore assez pour être légèrement triste si ça arrivait.
Sa main libre s'étend au sol, comme pour boire le frais du métal avant de se lever.
((S'il ne descend pas trop bas, Kramer y verra que du feu))
((le bout de puzzle en trop qui fait coincer les autres pièces))

Il se racle la gorge, et lui attrape une main. Sa peau est plus fraîche. L'autre reste bien ancrée sur la cage thoracique de Kramer.

« Inspire. »

Sa poitrine se gonfle, ses épaules se rétractent, sa posture en devient plus droite. Ses doigts s'enroulent autour des siens, une prison délicate ((délicieuse)), qu'il mène sur son torse. Juste au niveau du pectoral, le bas de sa paume peut sentir les battements de son propre cœur. Liam l'aura enchaîné pour qu'il reste calme, contrôlé. Juste au-dessus de sa poitrine, le muscle contracté pour en atténuer le dessin. Il inspire alors, profondément, le son de sa propre respiration chuinte dans ses tympans. Et quand il expire, c'est dans un long souffle, qui déverse tout l'air de ses poumons.
((as-tu quelqu'un pour dormir avec toi ce soir ?))
((la question s'agrippe à ses lèvres moites pour ne pas tomber))

« Comme ça, tu sens ? C'est bien, d'un ton plus lent où chaque syllabe se détache du bout de sa langue. Et pour te répondre plus précisément, je vadrouille. Dans l'espace ou dans le vaisseau, dévoile-t-il alors sans pour autant en dire plus ; c'est à l'espace que son cœur appartient ((et toi ? Laisses-tu enfin quelqu'un t'aimer ??)). Et tu ne me fais pas de peine, en vérité, je ne réfléchis pas si loin. Le sourire glissé au creux du silence. Maintenant, c'est à ton tour de parler. Par exemple, dis-moi ce que tu as mangé ce matin. »

Et il se retient de frissonner.


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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Sam 7 Sep 2024 - 20:37

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

C’est un défi ? Ça t’amuse et lui aussi. Tu tournes vaguement la tête sur le côté ; si la lumière était allumée, tu aurais l’air fiévreux. Peut-être que tu l’es un peu. Tu sens sur ta poitrine que la tension s’intensifie, comme si Liam cherchait à aspirer les craintes et les péripéties de ton souffle. Ton cœur bat un peu plus fort contre sa paume. Délicat sourcil se lève en direction du plafond, ses mots sonnent étrange quand il les murmure avec ce ton. Tu me prends pour un clebs ou pour ta pute ?

Rire essaye de sortir, avalé très vite par la réalité. Par-dessus ta chemise, vos doigts trouvés et entrelacés te ramènent au passé. À toutes ces fois où ils se sont agrippés de la sorte ; trop souvent en secret. Tu soupires, inspires et expires en imprimant ce contact. Tu t’y concentres, tu tentes de ne penser plus qu’à ça. C’est comme une bouée à laquelle te raccrocher pour oublier que tu es en train de te noyer. Tu te noies, Reagan, et lui tente de nager pour te sauver.

                        Pourquoi ?
                        Parce que c’est ce que font les gens bien.


Les yeux fermés, tu l’écoutes. Il parle lentement, à voix basse. C’est presque rageant de sentir ton cœur qui tente de suivre le mouvement, de ralentir imperceptiblement. Ça veut dire quoi, ça ? Est-ce que tu ne pourras jamais t’en sortir autrement qu’en devant compter sur quelqu’un ? Ça te dégoûte de toi-même. T’es indigne, Reagan. Indigne d’être Kramer.

Merde.

Soudainement, son front est sur le tien. C’est plus intime que vous ne l’avez été depuis de nombreuses années, plus proche que vous n’avez pu l’être depuis longtemps. Tu ne réagis pas, Reagan, tu ne bouges pas d’un millimètre. Tu te laisses écouter son souffle long qui s’échoue sur ta peau, tu sens la moiteur de ton front se partager au sien. T’as chaud ; tu donnerais tout pour de l’air frais. ((est-ce que tu sais réellement ce que c’est, enfermé dans ton vaisseau ?))

Inspire, expire. Tu l’écoutes te parler, et tu peux pas empêcher ton sourire de s’étirer en coin. Ah bon ? Tu m’en vois ravi… qu’est-ce qui me va au teint, alors ? Tu le provoques, même si ce serait plus convainquant sans ta respiration qui saute. T’es pas stupide, même s’il dit ça, tu sais que la moitié du vaisseau te déteste par principe ; pour ta famille, ta maison et ton argent. L’autre moitié est certainement charmée par le serpent, ses sourires, son corps… et son argent. C’est amusant, comme ils sont prompts à vendre leurs principes pour une belle gueule et une poignée de crédits.

         Tu l’as toujours su, Reagan,
         que c’est l’argent qui achète leur sympathie.


« T’as jamais pris le large ? » La question insinue dans ton esprit des scénarii. Tu t’imagines seul dans le noir de l’espace. Tu t’imagines confiné dans une capsule mouvante au cœur de la nuit. C’est encore pire que cet ascenseur, alors le cœur s’emballe à nouveau. Merde, merde, merde. Tu prends le temps d’inspirer une goulée d’air, une deuxième. Tu soupires. Non. Vous êtes encore tellement proches, tu sais que tes mots s’échouent pratiquement sur ses lèvres. La proximité n’est jamais quelque chose t’ayant perturbé. Lentement, tu continues de souffler : Je suis bien, ici. C’est chez moi. J’y suis né, et je suis pratiquement certain que j’y mourrai.

Borée, ce n’est pas un de tes rêves.
Finalement, c’est surtout celui des éveillés.

Ses doigts agrippent ta main libre. Prisonnier de son contact, prisonnier de sa proximité, si la lumière était allumée tu l’aurais contemplé. Ses yeux, l’une des choses qui n’a pas changé, son visage – différent mais tout aussi beau. Tu ne l’aurais pas quitté des yeux tandis qu’il soulève ta main pour la poser sur lui. Boum boum. C’est la sensation de son cœur.

                   Le silence est religieux.
                   Ta voix est un murmure.

Liam… Tu n’es pas obligé de faire ça. C’est ce que tu aimerais lui dire. Pourtant tes longs doigts ne lui échappent pas, restent prisonniers volontaires de cette étreinte. T’as le menton qui se lève, et dans le noir, tu l’observes. Quand il continue, tu répètes : Tu vadrouilles. Chanceux sont ceux qui ont l’aubaine de t’accompagner. Ça te tire un sourire, vous êtes si proches qu’il peut assurément le sentir s’étirer. En tout cas, tu sens le sien. T’es pratiquement sûr qu’il n’y a qu’à peine un ou deux centimètres entre vos lèvres. Tant mieux. Je déteste la pitié.

Tu prends le temps de réfléchir ; parce que tu as conscience de ce qu’il fait. Tu sais que détourner ton attention est le meilleur moyen de faire passer tes crises ; chose impossible à faire lorsque tu es seul. Est-ce une chance, finalement, que tu sois ici avec lui ?

Rien. Je me lève tôt, et tu sais que je ne mange pas grand-chose. Ta langue qui ne ressent pratiquement aucun goût, ni le sucré, ni le salé. Simplement l’acide ou le piquant, lorsqu’il est à hauteur suffisante pour faire pleurer ceux qui ont des papilles. Ce léger handicap fait de toi quelqu’un de bien peu gourmand. Puis j’ai avalé une barre de céréales dégueulasse dans la matinée. Enfin, je crois. Le ton de ta voix se fait joueur. Puis j’ai mangé quelque chose de différent, après le déjeuner. Je suis venu à la réunion. Et maintenant, je suis bloqué ici. Avec toi.

                                    Tu souris.
                                    Toujours. Si. Près.

Et soudain, tu es honnête. Bien plus que tu ne l'es au quotidien ; certainement qu'on pourrait avoir du mal à te reconnaître. Ta voix est chuchotement contre ses lèvres. Pourquoi est-ce que tu ne me détestes pas, Liam ? Tes doigts, ceux qui sont entre les siens, ceux qui sont sur lui, ils agrippent doucement son t-shirt. À ta place, j’aurais profité de ces instants pour m’étouffer. Tu en as encore l’occasion, si tu changes d’avis.

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.

Crédits : Amande et Clair <3
campo1 Icône : Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  5h7n
campo2 Citation : Gold runs in our blood
campo3 Âge : 30 ans
campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
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KRAMER
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Liam Sanchez
Liam Sanchez

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Dim 8 Sep 2024 - 10:18

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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@"Reagan" & @"Liam"



« Ça dépend, tu préfères aboyer, ou... ? »

Les trois points de suspension se lisent dans sa voix, autant que son sourire. Liam hausse même un sourcil, mais dans l'obscurité, la seule chose que Kramer peut lire de lui, ce sont les souvenirs. Comment il agissait avant, comment leurs mains se liaient dans la chaleur des draps. Son calme pour dompter le coeur qui s'évade sous ses doigts ; l'avalanche erratique, le rythme frénétique. La pression sur sa poitrine grandit davantage encore. Liam se promet de ne pas le titiller, et de garder en surface les taquineries et le flirt. Il est sage. Il doit être sage.

La proximité ne l'ébranle pas ; elle est familière. C'est comme se lover dans un vieux pull trop grand et trop large, mais qui sent les braises d'un feu de cheminée. L'odeur de la maison, du pain et des hivers passés à contempler la nuit depuis la fenêtre. C'est intime et doux, de cette nostalgie qu'on ressent parfois quand le soleil manque ((brûler, cramer, envahir, dominer))

Autrefois, l'on pouvait sentir la crispation dans ses épaules au moindre contact. Son esprit qui divaguait naturellement lors des touchés, la carcasse vide. Jouer le rôle de la passivité, se priver de soi et de ses propres envies. Désormais, l'assurance se dessine dans le relief de ses phalanges.

Les doigts de Kramer révèlent de ce besoin de contact, peut-être ce besoin de lui. Et Liam encaisse, son torse est chaud. Son cœur se chevauche à celui de Reagan Kramer. Son souffle s'échoue sur le rivage de sa peau ; Liam en goûte son haleine, la moiteur de sa bouche. L'humidité qui découle de ses mots, et qu'il perçoit à chaque pression de ses lèvres entre elles. La chaleur de son corps qui envahit le sien, des braises dans le creux du ventre. Et dans le bout de sa nuque, la sueur qui s'accroche encore à ses cheveux.
((Liam ferme les yeux))
La tension dans les muscles grandit, elle érige les barrières, mais c'est ce qui lui permet d'encaisser la main de Kramer sur lui. La confiance émane de lui, comme la chaleur du soleil qui se diffuse sur la terre ferme.

Un soupir retenu dans sa gorge, la poitrine qui se redresse et se bloque. La salive avalée, le raclement de gorge qui suit pour l'écouter. La respiration de Kramer qui se fait moins douloureuse, a-t-il l'impression ; ainsi l'accueille-t-il contre son épiderme qui le fait froncer le nez. Les détails de ses repas, la langue qui ne goûte presque rien ; ses remarques à ce sujet, avant. L'amusement presque. Le « c'est bien », alors que sa poitrine reprend une grande bouffée d'air et qu'il expire dans le cou de Reagan. ((l'espace lui semble si lointain, l'obscurité familière lui donne chaud et Liam fait clairement le mec))

« Te voilà chanceux, alors. Tu aurais pu être coincé avec Gabriel, lâche-t-il, taquin. Gabriel est délicieusement agaçant, avec un trop-plein de chaos que Liam peine souvent à brider. Il aurait fait moins silencieux. »

Le bruissement de sa voix, couplé à sa respiration, porte une nouvelle vague. Si la question le surprend, Liam sait que cet instant est ce qui la produit. Une légère étincelle dans le creux de ses omoplates, le froncement de sourcils. La moiteur de sa main sur son torse, son cœur qu'il enchaîne pour ne pas réagir. D'abord, Liam se contente d'un « mmmmh » pour ne pas laisser Kramer en plan. ((Parce qu'il a ses propres torts))((Qu'il sait, Liam, que tu as besoin qu'il te déteste, et qu'il fasse de toi le méchant de son histoire))((Parce qu'il sait ce que ça fait de se détester))((Et que le chemin pour apprendre à s'aimer est semé d'embuches))((Il était une parodie de fille, plus charismatique que jolie))((Maintenant, il ne peut qu'être beau))

Il sait Liam que dans le regard des cis, qu'il est jaugé selon une échelle de baisabilité. Que certain·es peuvent se sentir trahi·es en découvrant son corps en puzzles. Qu'on le voit parfois comme une curiosité, et qu'on le fantasme en Chevalier d'Éon, comme s'il dissimulait sa véritable nature.
((Qu'il ne supportait pas de se voir ainsi dans ton regard. Le reflet qu'il y croisait n'était pas assez net.))

Son front se repose sur celui de Reagan. Encore.

« Parce que je n'ai rien à détester chez toi, et ce qui te va au teint, c'est d'être arrogant. Ça lui donne(ait) envie de lui faire ravaler ce sourire (soupirer), de le faire ployer, de renverser les rôles. S'émanciper de la passivité qu'on attend(ait) de lui, d'embrasser sa propre masculinité dans la fermeté de sa poigne et de ses caresses. Liam inspire, légèrement. Et que te détester, c'est ce que toi, tu attendais. Mais j'en fais toujours qu'à ma tête, Kramer. Liam humidifie discrètement ses lèvres. Lui offre sur un plateau ce dont il a besoin pour avancer, pour faire taire les reproches qu'il se fait à lui-même. La main sur la poitrine de Reagan exerce une nouvelle pression, elle n'est pas menaçante. Il montre qu'il est là et bien là, qu'il apprécie de sentir son cœur battre sous sa paume. Il pourrait profiter de la situation, ce serait grisant. Pourtant, Liam ne veut pas d'un plaisir arraché à l'insu de quelqu'un. Il se contente de glisser entre le maigre espace qui les sépare : et ne prends pas tes fantasmes pour la réalité, Kramer. »

Le rire absorbe l'air entre eux, Liam préfère user de l'humour que faire un PowerPoint détaillé de ce "pourquoi". Il flirte naturellement, c'est autant une arme que des menaces. Il aime la vulnérabilité qui émane de Kramer, là, maintenant. Et ça crépite dans ses entrailles. ((si proche))

Non.

Ses épaules se détendent, il l'encourage à caler encore son souffle sur le sien. Gonfler la poitrine, vider l'air dans les poumons, se concentrer sur sa voix ((ne regarde que lui)), apprécier le contact ((laisse-toi embraser et consumer par le soleil dans l'espace))

Non.

Liam serre la mâchoire, sa gorge se contracte. Puis il demande dans un murmure, de sa voix de miel, qui caresse le silence :

« Comment te sens-tu ? Pause. Tu as fait quoi d'autre ce matin ? »

Ne merde pas, Liam.



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Liam Sanchez
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- Ne pas oublier le check-up de santé.
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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 10 Sep 2024 - 12:17

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

T’es pas vraiment le genre à aboyer, mais tu ne réponds pas. T’as le souffle d’un rire muet qui s’échappe ; tu ne te souviens plus, Reagan. Tu ne te souviens plus vraiment ce qu’il était, s’il était déjà piquant comme aujourd’hui ou s’il était plus effacé. Est-ce que c’est grave, finalement ? Tu préfères le connaître pour ce qu’il est, maintenant. Pour la force de sa poigne et l’assurance de ses phalanges.

                                           Il ne s’est jamais moqué, Reagan.
                                           Il t’a toujours sauvé des instants où tu ne savais plus respirer.

Un soleil, pour éclairer le cœur de la nuit.

Son souffle te chatouille, le tien se fait plus doux – c’est léger, mais c’est important. Tu parles peu de toi, tu n’es pas friand de livrer tes pensées, ta vie ; et encore moins ton cœur ou ce qu’il peut ressentir. À cet instant, tu es vulnérable. Il pourrait en profiter, mais Liam se contente de t’aider. Noble homme, ou n’est-ce que façade ? Ne l’est-il que pour toi, par égard pour les souvenirs et pour ta vie qui s’échappe de tes lèvres erratiques ?

À sa remarque, ton sourcil se dresse. Je ne sais pas qui est ce Gabriel, mais je saurai m’en passer. C’est peut-être un défaut, mais tu n’as que peu de considération pour ceux qui ne sont ni ta famille, ni tes clients – ou le peu de tes amis. C’est à peine si tu connais la fonction des autres maisons (hormis les Vaga, grâce à Vasily et son jeu de mots stupide ; et les Cervantes qui comptent parmi tes plus gros clients).

Tu chuchotes contre ses lèvres – trop proches.

Et de nouveau son front. Le rythme de son cœur sous ta paume, le tien qui s’accélère imperceptiblement. Tu veux savoir, sans détour ni mensonge. Tu veux savoir ce qui explique sa gentillesse à ton égard. Et ses mots, étrangement, font naître une vague en toi. Une chaleur que tu n’es pas sûr d’apprécier, quelque chose qui s’étend et prend place. T’as un rictus qu’il ne peut pas voir, teinté de cette arrogance dont il parle. Tout le monde aime l’arrogance. Cela donne un air inaccessible qui fait chavirer les cœurs. Un rire. Qui s’éteint lentement. Est-ce que tu veux qu’on te déteste, Reagan ? Non. Mais peut-être que tu détestes celui que tu es. Peut-être que ces soirs, avec Lorenzo, ta façon de le traiter, c’est une façon de te punir. Une façon de t’empêcher de voir dans son regard un reflet qui mérite d’être aimé. Une façon de t'empêcher de l'aimer.

Mes fantasmes ? Tes doigts accrochés à son vêtement, ton visage pour glisser à son oreille. Le sourire est carnassier sur tes lèvres. Dans mes fantasmes, c’est moi qui étouffe. Pas l’inverse. Et tu laisses tes poumons se vider, là, juste avant de reculer. Tu reprends place, menton levé pour être à nouveau trop près. Sourire satisfait, t’entends ses dents grincer, sa voix grave qui cherche un moyen de continuer.

Ça réveille un instinct prédateur.

J’ai envie de crever. Parce que t’es dans le noir. Parce que t’es enfermé dans une cage. Parce que tu le vois pas, tu peux pas épier ses réactions face à toi. Et ce matin… Tu fais mine de réfléchir tandis que ta poigne le rapproche, tandis que ta tête penche comme si tu allais assembler vos lèvres ensemble. J’ai vu Reyna pour préparer la réunion. J’ai fait de la paperasse. Et comme je déteste ça, je me suis perdu entre les draps de quelqu’un pour me détendre.

Tu ne perds pas ton sourire, tandis que ton souffle le caresse, s’amuse de vos corps qui s’approchent et se mettent au même rythme.

Maintenant je crève étouffé dans un ascenseur, avec mon ex. Il fait chaud. T’as pas chaud ? La voix aux courbes de la provocation, la langue à la lisière de tes lèvres entrouvertes.

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 10 Sep 2024 - 13:24

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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C'est pour cela que les choses ne marchent plus. Entre lui et lui. Liam le camoufle dans un rire, laisse Kramer se rapprocher et lui tirer son petit numéro. S'il voyait son visage, il constaterait les yeux qui roulent, le sourire amusé. La tension dans les muscles ne raconte pas vraiment ce qu'il ressent. La sensation est dérangeante, viscérale. Non. Liam n'était pas comme ça avant. Plus effacé et discret, avec des coups de colères qu'il n'expliquait pas. Le souvenir est peut-être fantasmé ; il a été digéré il y a longtemps. C'est un douloureux rappel pour toutes les fois où il dissociait, l'esprit ailleurs. Quand il s'est jeté dans les bras de Gloria, il a cherché à comprendre ce qu'elle était et comment elle était ((et pourquoi à côté d'elle, il n'était qu'une parodie de la féminité, à se sentir erreur de la nature))

Pourtant, Liam encaisse. Il accueille la présence volatile de Kramer contre son corps, les muscles se tendent. Et cela n'a rien de délicieux. La pression de sa carcasse contre lui est étudiée, analysée. Le cœur vulnérable sous sa paume semble moins concret, et le sien, s'il bat plus vite, le fait pour ériger des défenses infranchissables autour de lui. Et il écoute, dans le bruissement de son souffle malade, les détails de sa journée. Reyna, la jumelle, le double, la face visible de la lune. La langue acérée et le regard affûté, la beauté pour plaire et les mots pour déplaire à ses rêves.
((Quelqu'un, hein ?))
((Le cerveau qui retient tous les détails n'oubliera pas l'information))
((Il brûle de demander : qui ?))
((Mais sa bouche reste close))

La moiteur de Kramer envahit celle de son corps. Son esprit se perd dans l'obscurité, et Liam se raccroche dans le réel. Les doigts sur le torse de Kramer sont fermes, sa prise se renforce. L'humidité dans la pointe de ses cheveux, la pellicule de sueur dans la nuque ; les deux chaleurs qui se rencontrent.

« C'est normal Reagan, je donne chaud à beaucoup de personnes, le sourire est dans les accents graves de sa voix. Il sait, Liam, l'hypersexualisation qu'on fait de son corps. Volontairement ou non, les regards sont toujours curieux. Les femmes attendent de lui qu'il prenne les choses en main. Les hommes recherchent sa passivité. Et ça le fout en rogne ((le répugne, lui rappelle, frappe dans la dysphorie)). Le corps en puzzle, les courbes et la beauté féminine qu'on lui cherche. La poigne résolument masculine qu'il donne en réponse. Les vaines tentatives de le percer à jour, le fétichisme. Liam se demande s'il y a tout cela chez Kramer. Si le souvenir de ce qu'il a été, n'est pas ce qui le pousse à imaginer l'étrangler. S'il ne fantasme pas son corps se tordre ((s'arracher)). Raclement de gorge. Dis-moi, Kramer, à quoi es-tu en train de jouer ? »

La main qui maintenait celle de Reagan sur son torse la quitte, elle s'envole dans les airs. Et elle s'accroche dans la nuque ; caresse prête à fuir, si le contact est malvenu. Liam cale ses réactions sur celle de Reagan. Dans le noir, il n'a guère besoin de voir. Son petit jeu est clair, le serpent cherche à s'immiscer dans les interstices. Liam se demande alors, s'il le connait réellement ((ou bien, a-t-il trop changé dans le fond et dans la forme pour révéler la vérité))

Dis, qu'espères-tu Reagan ?
Le faire ployer par ton arrogance, et l'argent ?
Le sous-estimes-tu à ce point ?

Le crois-tu si vulnérable qu'il pourrait tomber dans tes bras ?
((c'était peut-être le cas avant))
((Mais il y a quelque chose chez lui qu'on ne peut voir, et sentir sous les doigts, c'est comme toucher de la soie. Le contact peut être délicieux, ou désagréable))

C'est dans le mouvement de sa poitrine qui se gonfle, se gorge d'air, dans le dessin des pectoraux qu'on devine sous la paume. Dans les os, formant un corset de fer cerclant le coeur - alors tenu à l'écart. Le soleil étiré dans l'espace, qui soudain s'enveloppe de l'obscurité.
((Sens-tu seulement la force dans ses phalanges ?))

Liam glisse ses doigts dans la nuque, se contente de redresser le col de la chemise d'un geste affectueux ((ou est-ce un avertissement ?)). On dirait que Reagen veut le faire tomber, le contempler et chuter dans ses bras, le pousser à l'aimer pour le pousser dans ses derniers retranchements. Se croire fort, alors que le Vaga peut contempler toute l'essence de sa vulnérabilité ; et dans la cage de métal, est-elle sur le point de s'enflammer ?
Il suffirait d'une allumette. Souffler sur la flamme pour que tous les deux s'embrasent. Et dans l'obscurité, dans cet espace confiné, survivraient-ils seulement ? ((Liam en doute))


Sa main encadre alors son visage.
Et si Reagan pouvait voir son regard, peut-être y verrait-il de la chaleur.
Ou bien

((l'assurance))

Liam humidifie ses lèvres. Dans le chuintement de leur souffle, le son qu'elles produisent est discernable. On sent leur humidité à travers son léger soupir, la contraction de sa gorge. ((Lui sait ce qu'il veut))
((et il connait le prix à payer))

Clore à demi les yeux, inspirer. Filet d'air dans les narines, soupir délicat sur le visage de son vis-à-vis. Séduction ou manipulation. Les mots résonnent alors, voix plus rauque, chaude, la maîtrise dans le ton, et dans les gestes ((qui se suspendent à ce bref instant qui soupire))
((c'est ça que tu rates))

« Inspire Reagan, expire. Je suis là. »

Rappel.

Liam a toujours été là. Comme ça. Et c'est maintenant qu'on peut le voir. Pour de vrai.
Le sentir grandir.
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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mer 11 Sep 2024 - 10:39

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Tu peux pas t’empêcher de rire ; et dans ce rire, t’es déjà plus le même. Il est là, ce rire qui érige la barrière entre les autres et toi. Celui qui te protège de sentiments dont tu ne veux pas. Celui qui empêche les autres de s’en vouloir, au moment de te détester.

           Tu ris, mais il s’étouffe vite.
           C’est encore trop difficile de respirer.

À quoi tu joues, Reagan ? Tu prends le temps de réfléchir. Si vous aviez été dans la lumière, si tu avais pu l’observer, tu l’aurais fait sous tous les angles. Tu aurais plongé dans ses yeux, retracé les traits de son visage. T’aurais souri, sûrement, de la même façon que maintenant. Sa réaction n’est pas celle que tu attendais – mais tout à la fois, elle l’est. Ses doigts s’accrochent à ta nuque, forcent contre ta peau. Sous les tiens, son cœur bat sur une musique différente.
((Est-ce vrai, ou n’est-ce qu’imaginé ?))

Je ne sais pas, à quoi tu aimerais jouer, toi ? T’as pas d’attentes ((vraiment ?)). T’as pas de besoin à son égard ((vraiment ?)). T’as pas de fétichisme mal placé pour un corps qui s’est battu afin d’exister ((ça, par contre, c’est vrai)). T’as rien de tout ça, pour toi, c’est un homme, c’est une personne. Basta. C’est un souffle pour te sauver, un soleil pour t’éclairer dans un moment d’obscurité. Tu te demandes, Reagan, si ce qui le bouffe est en rapport, tu te demandes si ses gestes mesurés et ses façons de te regarder sont en rapport avec des démons qu’il se plait encore à te faire porter. T’y penses, mais t’y penses pas longtemps.

                    T’es en train de crever.
                    T’as pas le temps, t’as pas la force.
                    ((qu’attend-il pour te sauver ?))

Ses doigts sur ton col te font lever les yeux – un geste que tu pourrais faire toi-même. Puis lorsqu’il les pose contre ta joue, tu te figes. Une seconde. Deux. Et tu souris du coin étiré des lèvres damnées. Le souffle de ses narines s’échoue sur ta peau moite, le tien est contre ses lèvres. Entre vous, t’as l’impression que l’air est lourd, chargé d’humidité prête à exploser.

T’es pas timide.
T’es pas le genre d’homme à tergiverser.

T’es le genre à agir, Reagan, alors ta main qui était encore sur la sienne – celle sur ton cœur – tu l’utilises pour agripper sa nuque. T’as même pas réfléchi, mais s’il veut s’éloigner, tu le laisseras faire. T’es à la fois fort et vulnérable – c’est ça, le vrai toi. Est-ce qu’il le sait ? Est-ce qu’il s’en souvient ?
                                                                                                        Est-ce qu’il l’accepte ?

Tu ne tergiverses pas. Tu l’attires d’un geste, et tu l’embrasses enfin. Tes lèvres contre les siennes, pas tout à fait sauvages mais pas tout à fait tendres. Le baiser aspire ce qui vivait entre vous, ce qui prenait la place, ce que disaient vos souffles. Si tu tiens tant à être là, assume. Murmure contre sa bouche, tes doigts à son cœur qui serrent un peu plus le t-shirt pour le garder tout près. Et si tu veux pas, barre-toi de l’autre côté de cette merde d’ascenseur. Tes lèvres sur son menton, à la commissure de ses lèvres. Pressées.

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
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campo5 Rôle : Amethyst
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Liam Sanchez
Liam Sanchez

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mer 11 Sep 2024 - 12:35

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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UN
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@"Reagan" & @"Liam"


Si le soleil brûlait si fort qu'on pourrait en voir toutes les aspérités, alors peut-être que Kramer aurait la vision dans son regard. Si Liam était une véritable chaleur, image rémanente de la lumière d'Eonia, ses yeux dévoileraient l'obscurité de ses pensées. Le coeur bat plus vite, ses entrailles se resserrent. La pression dans son corps est fermement maintenue, comme si de toutes ses forces, il empêchait le geyser d'exploser. ((Et au fond, il se demande : ça te fait bander, Reagan ?))
((D'avoir le pouvoir, parce que tu n'as rien d'autre. De collectionner les coeurs et les corps pour ne jamais être seul))
((De te sentir puissant, depuis ta foutue tour d'Ivoire en placo))

Putain. Il est vraiment trop con.

Liam aurait dû le voir venir. Il est suffisamment intelligent pour capter ce qui se passe. C'est visible à travers le métal de l'ascenseur, la chaleur et la complicité qui s'en dégagent ; l'affection encore latente, il a failli y croire tellement cela est délicieux. C'est un aigle, il vole au-dessus, mais le serpent l'a irrémédiablement attrapé au vol. Un moment d'inattention, un battement de cœur, et voilà que la morsure s'imprime sur ses lèvres.

Les petits cheveux qui se dressent dans la nuque. Le coeur qui s'emballe, le sang qui s'embrase. Mais l'explosion est encore contenue. Liam sent dans ses veines le coup d'adrénaline, et son poing se ferme sur le torse de Reagan.

Le vide.

Pas dans l'espace, où l'univers est contemplé, absorbé. Où le soleil ne brille pas suffisamment pour arriver aux limites du monde. Le vide dans son esprit, et dans la cage en métal. Le vide qui annonce le déferlement d'émotions ((et là, il enrage))

Inspiration. Expiration. Contre les lèvres de Kramer. Sentir son sang s'agiter, la brûlure de ses lèvres encore présentes sur les siennes. Le poison qui glisse dans ses artères. La veine de son cou qui se gorge du contact.
Et Reagan le raille, sûr de lui. Comme s'il croyait le contrôler.
Comme s'il se persuadait qu'il peut l'avoir sous lui, enchaîner chacun de ses râles et de ses soupirs. Et cette simple vision, ça ramène tout ce qu'il y a de pire dans sa poitrine. Un vent mauvais, une vague épaisse en goudron. Liam musèle la colère et se plâtre dans le silence, laisse Reagan fantasmer. Ses yeux se ferment, sa mâchoire se serre. Ses dents grincent, les os grognent.
((Ne pas se laisser atteindre))
((Rester le gentil jeune homme trans', qui sourit de toutes ses dents et prend tout avec légèreté))
((Ne pas laisser entrevoir l'assassin, la dague ; il n'y a que son pas, toujours silencieux, qui sous-entend ce dont il est réellement capable))

Le poing se desserre, les doigts s'étendent. Liam émet un léger rire soufflé par le nez, qui s'échoue contre l'épiderme de Reagan. Et la pression qu'il maintient sur son torse le repousse, doucement, mais fermement. ((A-t-il seulement consenti au baiser, Kramer ?))

Il lève les yeux au ciel. Comme avant, comme lorsqu'il lui rappelait de garder leur relation cachée. Liam se demande parfois si Kramer était amoureux. Réellement amoureux. Et « pourquoi ».
Il le force à garder le dos collé contre le mur derrière lui, d'une force qui raconte plus d'histoires que toutes les fois où ils s'étreignaient.
La compétition, dessinée dans la rondeur de ses épaules. La rivalité émanant des muscles de ses jambes ; la volonté d'être plus que ça. De ne pas se conformer à la masculinité que Reagan lui a autrefois apprise. L'envie ((le besoin)) de dominer pour ne plus jamais se retrouver en position de fille  .

« C'est non, Reagan. Son corps hurle, son esprit s'enrage ; le chien se fait loup. Le soleil se fait orage. Bombe nucléaire. On est dans le noir, tu n'es pas en état de consentir pleinement. Rappel. Liam est un mec bien, regarde ! Regarde comment il peut être mieux que toi. Mais il ne dit pas clairement ce qu'il souhaite ((le voir plier, demander, le sentir dans ses muscles et dans la fermeté de son contact))((gober sa vulnérabilité, absorber ses soupirs, se faire maître de ce sale con arrogant)) Je ne crois pas que t'en ai réellement envie. Une pichenette lancée sur le front. Et ne me donne pas d'ordre. La voix est veloutée, caressante, cassante et cassée dans son rauque ((il sait où tu veux l'emmener))(et ce chemin n'est pas lui))((ça hurle sous sa peau))((ça lui rappelle le réel, l'hétéronormativité)). J'assume être présent. Vibre-t-il, et les doigts se glissent dans la gorge. Un collier de peau brune, une poigne de fer qui l'abandonne aussitôt. La chaleur s'en va, le soleil clignote des signaux contraires ((clairement))((oui))((Liam voudrait le soulever)). Soupir. Pour t'aider. Le sourire suit, par réflexe, mais si Kramer pouvait voir ses yeux, oh. Il perdrait l'enchantement ((lueur faible, mélancolique)). Je ne suis pas comme ça. Il se justifie peut-être. Il bouge en tout cas pour déposer son dos contre le mur, et étendre ses jambes avant de replier un genou. Le contact n'est plus, et de Liam, Reagan n'aura que le profil. Si c'est quelque chose que tu veux vraiment, on verra plus tard. »

((Le réclamer, demander, attendre, accepter qu'il dirige et s'abreuve de tes soupirs))((qu'il soumette la vulnérabilité))

((parce que tu vois))

Le coude replié sur le genou, les doigts moites qui s'agitent. Pianotent dans l'air pour s'abreuver de la fraîcheur.

((lui ne se laissera pas toucher))

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Liam Sanchez
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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Lun 16 Sep 2024 - 17:38

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Tu sens ses doigts qui s’accrochent, ses lèvres qui s’échauffent.
Tu sens sous tes doigts les muscles de son cou, ceux de sa mâchoire qui se contractent.
Tu sens ses doigts qui se relâchent, qui te repoussent doucement.

T’as un sourire, Reagan. Le genre de sourire qui dit que tu t’y attendais, celui qui dit aussi que t’es un peu frustré. Ça t’emmerde, mais tu ne comptes pas t’accrocher pour le ramener à tes lèvres. Tu ne comptes pas batailler. Alors ta poitrine qui s’élève et s’abaisse, tu te laisses épingler par sa main contre le mur. Ça ne t’aide pas à respirer, pour sûr, mais tu n’en dis rien. Il le sentira sous sa main.

Le sourcil fin qui se dresse, tu ne t’empêches pas un léger rire de franchir tes lèvres. Au moment où il ose te donner une pichenette, tu attrapes son poignet d’un geste vif. Entraîné, pour sûr. Si la lumière était allumée, tu aurais le regard fixe et dur. Ne recommence jamais ça. Tu serres, quelques instants, puis tu lui rends son bras.

Il assume, dit-il. Tu laisses ses doigts couler sur sa peau, ses mots justifier ses actes. Ça te fait ricaner à l’intérieur. Qu’est-il en train d’insinuer ? Que toi, tu es le type qui prendrait parti de la vulnérabilité de quelqu’un d’autre ? Que toi, tu es comme ça ? Est-ce ce qu’il veut dire, en te repoussant comme un enfant qu’on réprimande ?

                         Le froid,
                         quand il s’éloigne.

Tu sens sa présence à tes côtés et tu penches la tête en arrière, contre le métal. Ça libère ta gorge, permet à l’air de mieux circuler. Sur tes lèvres, la saveur des siennes persiste quand tu y passes doucement la langue. Ses derniers mots te font sourire. Prédateur. Serpent. Parce que c’est ce que tu veux, toi ? Ricanement doux, derrière tes lèvres. Pour quelqu’un qui, je te cite il y a des années, « ne veut plus jamais me voir », je te trouve un peu trop prompt à vouloir remettre le couvert.

                  T’es pas mieux aujourd’hui que tu ne l’étais à l’époque.

Si tu veux m’embrasser, tu peux le faire. Je suis parfaitement conscient et consentant, merci bien pour le cours. L’une de tes mains glisse sur ton front pour en essuyer les gouttes de sueur. Doucement, tu laisses ton visage pivoter vers lui, ta joue contre le froid de la paroi. Tu le regardes – du moins, tu crois. T’es trop bien pour un type comme moi, Liam. C’est évident. Le ton de la voix qui s’abaisse. Je n’aurais fait que te briser davantage. Et l’utilisation du passé, pour une vérité. Un aveu. Le début d’une réponse, d’un « parce que » pour tous les « pourquoi » qu’il a pu se poser depuis tout ce temps.

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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 17 Sep 2024 - 10:58

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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TW : c'est ici qu'on récolte le sel de Néo

C'est viscéral.
Ne recommence pas.

Les alarmes s'allument de tous les côtés. Le corps ne dit rien, et la bouche qui reste close. Si Reagan voyait son expression, il découvrirait ce que lui-même dissimule. La méfiance et la violence que l'on contient fort pour ne jamais la laisser éclater. Liam sent. Et l'information sera gardée dans un coin de sa tête.

Il doit garder son calme. Toujours. Kramer n'a jamais su combien ça bouillonnait à l'intérieur, son sang est du magma en fusion. La chaleur émanant de lui est factice. Alors quand Liam se replace, les sens s'aiguisent. L'hypervigilance redouble d'efforts. Pas besoin de le voir, il suffit d'écouter ((la respiration qui chuinte dans les oreilles, la vulnérabilité qui bruisse entre deux réflexions)). Le soupir qui ne vient pas, le contrôle de lui-même toujours plus grand.

Sa gorge se contracte, sa mâchoire se serre. Les muscles se tendent, et plus que jamais, Liam n'abaisse pas la garde. Kramer fait son Kramer, il se donne le mauvais rôle, et ressasse les souvenirs. Et Liam retient sa langue acérée. Bien sûr qu'il est un meilleur mec que lui : la barre est au sol. Kramer lui démontre encore, toujours, que rien ne change et qu'il n'est pas foutu de comprendre. Communiquer sainement n'a jamais été leur fort. Et si Liam le voit vulnérable, il se refuse à l'être lui-même.
((ou être lui-même))
((le masque collé sur la peau depuis si longtemps qu'il a oublié))
((Qu'il est ou était))

Inspiration. Expiration. La chaleur dans la voix, le miel qui enrobe les mots :

« Même si je ne voulais plus te voir, on reste dans un espace confiné. Que je le veuille ou non, je te croise : dans l'ascenseur, au Référendum. Tous les jours je sais que tu existes. Liam hausse les épaules et lance sur un ton sarcastique : et puis on est dans le noir, là, je ne te vois même pas. Me voilà sauvé. Puis la suite le fait rouler des yeux ; l'obscurité cloisonne les émotions qu'il laisse filtrer à travers le masque. Il fait craquer ses phalanges, on perçoit les articulations grincer. Arrête Reagan, tu n'es pas aussi fort que tu le penses. Et ça claque dans l'air, malgré lui ; le mouvement d'humeur dans le ton sec et cassant. Je croyais que tu... enfin bon, laisse tomber. Le pire du pire qu'on ne dévoile pas, qu'on ravale. L'aigreur et la colère, la nostalgie et la frustration ((bon sang qu'il a envie de lui faire fermer sa grande bouche))((il déteste cette toxicité que Kramer remue en lui)). Bien sûr que je suis trop bien pour toi, le rire cynique lui érafle la gorge. J'ai bossé dur pour ça, les années passées à se comparer, les mois à s'entraîner et à prendre sur lui. Encaisser le mégenrage et excuser les autres, vérifier encore et encore dans le miroir s'il passe assez pour aller dans les chiottes des mecs. Bref, tu crois que tu en as envie. Parce que c'est plus facile de trouver un palliatif plutôt que d'affronter le noir, Reagan, il se frotte le visage, camoufle un bâillement. Ses nerfs sont mis à rude épreuve. Le sexe, c'est un pansement. Et je ne veux pas en être un simple mouchoir juste pour te soulager. Il grimace, puis il termine : qu'importe la manière. »

Liam pose les coudes sur ses cuisses, il ravale sa salive. Blessé probablement, insulté dans son ego. Trop conscient de ce que ça pourrait impliquer. Si on aime tant la nostalgie, c’est parce qu’elle n’est plus accessible. Il y a trop de choses chez lui, c'est trop compliqué. Ce n'est jamais simple de séparer ses émotions des siennes, analyser les caprices des véritables désirs. S'il se laissait faire, Liam est plus ou moins sûr qu'ils pourraient se foutre sur la gueule en préliminaire. ((C'est viscéral et ça gronde dans le fond de ses tripes ; Liam ne sait pas s'il veut l'entendre crier son nom ou se plaindre de la douleur de ses assauts))
((Il l'agace))
((Non pire : il le met en colère))

((Et même s'il disait oui, renouer son corps au sien, ça lui rappellerait l'époque où il avait envie de s'arracher la peau au moindre contact))((Kramer pourrait voir les changements, les sentir, toucher son torse et son ventre))
((Liam sait que ce sera douloureux. ))
((Peut-être même ressentirait-il du dégoût de lui à lui ; c'est toujours compliqué avec les mecs.))
((Parce que ça lui rappelle qu'il ne sera jamais cis))


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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mer 9 Oct 2024 - 15:35

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Le sourcil dressé et le sarcasme comme bouée contre ton apnée. La vérité est que vous ne vous êtes pas croisés tant que ça, au cours des dernières années. Bien entendu ton poste et ton rang te mènent à souvent vaquer au vaisseau et rendre quelques visites de courtoise ; pour autant Liam n’a jamais été un de tes bénéficiaires. Vous vous êtes croisés, vaguement vus, complètement ignorés. Toi, tu te contentes quelques soirs lorsqu’il fait noir de ressasser les erreurs de ton passé. Ce que tu aurais dû dire, ce que tu aurais dû faire. Tu ne t’en veux jamais longtemps, car souvent les mots de ton père sont trop bruyants dans ta tête.

                           Ils ont fait de toi ce qu’ils voulaient,
                           Même en luttant, tu auras bien du mal à changer.

Et c’est bien dommage, que tu ne me vois pas. Moi, qui prends garde à toujours être d’un charme impeccable. Ricanement entre deux souffles. Il se plait à te prendre au mot, jouer avec le premier degré pour tenter d’apaiser une discussion trop profonde. Liam a beau faire le chevalier, la grande gueule, le souriant… il a autant de problèmes de communication que toi. Il faut être deux, pour en arriver là.

            ((Tu croyais que quoi, Liam ?))

Tu as bossé dur pour ça ? L’étonnement plat qui sombre derrière tes lèvres. Ça étire un sourire malin, l’un de ceux qui te vaut la réputation d’un Kramer. Tu es plus apprécié que ta sœur, vous en avez conscience, mais tu n’en restes pas moins de la même engeance. Toutes ces années avec pour seul but d’être meilleur que moi ? J’espère que ce n’est pas ce que tu veux dire. Parce que c’est quelque chose qui ne devrait pas prendre plus de vingt minutes.

Ta tête se secoue, tu t’amuses de l’imaginer ainsi se battre pour te dépasser. C’est ridicule. Tellement ridicule que ça pourrait en être triste. Personne de sensé ne te prendrait pour étalon dans la recherche d’une masculinité saine. Tu l’écoutes, et tu lèves les yeux au plafond de votre prison. Lorsqu’il a terminé, tu laisses le silence planer quelques instants. Le sexe, c’est un pansement. Tu ne poses pas de question, tu affirmes. C’est un mal, selon toi ? Dans ta vision du monde parfait, le sexe est une bulle de bonheur avec la personne que tu aimes ? Un visage te passe brièvement derrière les paupières mais tu retiens les émotions qu’il réveille. Le sexe, c’est un pansement, parfois. Tu ne veux pas en être un, je ne vais pas t’y forcer. En revanche, essaie de te mêler de tes affaires et de tes problèmes plutôt que des miens.

Comment fait-il pour te faire osciller si vite entre le sarcasme et la sincérité. Le toxique et le bienfaisant. L’agacement, et un vague semblant de paix. Tu laisses le silence s’installer, le visage toujours contre le métal. Au moment où l’ascenseur s’ébranle sans réelle raison, tu as un sursaut et ton cœur s’emballe à nouveau. Tu contractes la mâchoire, les yeux fermés pour oublier que vous êtes bloqués dans le noir. Putain, y en a pas un pour faire son taff dans ce vaisseau à la con ?! Inspire et expire, tout en te promettant que quelqu’un recevrait par la suite un message bien senti.

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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Ven 11 Oct 2024 - 21:25

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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Rouler des yeux.

Pas besoin de le voir pour cerner les expressions de son visage ((se rappeler)). Le noir lui offre une échappatoire, et pourtant, il suffit d'un rien pour se souvenir ((les moments passés à deux, l'arrogance que Kramer porte en cape)). Son crâne claque contre le mur derrière lui, le bruit est léger. Liam serre la mâchoire, et peut-être que pour une fois, il y a une émotion qui passe entre ses dents. Il doit fermer les écoutilles, et ne pas se laisser atteindre. Ce n'est pas lui que l'obscurité étouffe dans cette boîte de conserve, ce n'est pas lui qui préfère se mentir ((ah bon ?)) plutôt que de fixer la vérité droit dans les yeux.
Reagan ne le connait pas.
Et c'est normal : personne ne le connait. Son image est calculée, autant que celle de Kramer. Les masques diffèrent selon l'époque et les personnes.
Ravaler sa salive. Encore.

« C'est ton point de vue. »

Jouer sur ce qu'il sait de lui. Mais se reprendre. Sa noirceur à lui est bien réelle, et Liam ne doit pas abandonner. Jouer les mecs toxiques, devenir ce qu'il méprise, donner de l'émotion dans sa voix. La compétition n'est pas égale. Kramer démarre avec un avantage, mais Liam sait qu'il sera plus rapide. Après tout, c'est si facile de lui donner le rôle du méchant, c'est lourd à porter ((mais n'est-ce pas ce que tu préfères, hein ?))((Tu ne sauras rien, Reagan))

Liam ferme son cœur. L'univers se résume au bruit de sa respiration, et peu à peu, les pensées s'effilent. Les doigts cessent de s'agiter, le silence règne dans son cerveau. Dissocier, c'est simple quand on connait le moyen. Les paupières qui glissent, se ferment à moitié, le regard qui se porte sur un point qu'il devine plus qu'il ne le voit. Et voilà, la voix de Reagan est lointaine. Et Liam, enfin, redevient insaisissable.
((méthodique et pragmatique))
((on l'entend que s'il le veut bien))
((éclaireur pour recueillir les informations, Dague pour couper les incidents))

« Ni l'un ni l'autre, Kramer. La voix de miel est plus froide, ça a séché dans le fond de sa gorge. ((L'as-tu aimé ?))((est-ce que Liam te l'a assez montré ?))((la distance a toujours été là)). Dans mon monde parfait, le sexe se fait dans les bonnes règles, avec le consentement éclairé. Rappelle-t-il. Les sentiments c'est autre chose. »

Le sexe est autant un moyen de plaire que de déplaire. Liam peut y jouer un rôle jusqu'à un certain point. C'est devenu plus facile avec les femmes. Et les hommes ?
Kramer sera toujours ce sale con arrogant, parce qu'il ne veut pas être chose. Changer lui demanderait des sacrifices, révéler la mousse sous l'armure.

Et ça ronchonne, et vas-y que ça s'énerve. Liam ricane, ça secoue ses épaules, et ça le fait soupirer. Il se tend, malgré tout, prêt à réagir et à jouer au mec bien pour le soutenir. Il n'a pas besoin de le voir pour déterminer sa place, il suffit d'écouter.

Et il demande :

« Pourquoi tu as peur du noir ? »

Il ne pense pas lui avoir déjà demandé.



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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Sam 19 Oct 2024 - 22:41

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

Son silence est éloquent et tu ne forces à rien pour le faire parler. Désormais le froid a repris sa place, il s’empare du bout de tes doigts et des papilles mortes de ta langue. L’instant est passé, ne reste plus que le noir, la boite de métal, et au loin seulement… Liam. Ce ne sont pas tes affaires, s’il a eu la terrible idée de te prendre pour modèle de masculinité. Ce ne sont pas non plus tes problèmes. ((Vraiment ?))

Tu n’as rien demandé. Et tout ce que tu as fait, à l’époque, c’était pour le protéger.

Les mots te font rouler les yeux, et peut-être aurais-tu mimé un bâillement si vous étiez en pleine lumière. Juste pour le provoquer, le plaisir de voir les sourcils se froncer. Bien, bien. Tout ça pour dire en douze langues que t’en n’as pas envie. Laisse tomber, Liam, ok ? Soupir traverse tes lèvres, la sueur à ton front qui goutte au moment de sentir l’ascenseur s’ébranler. Son rire te fait froncer les sourcils, mais tu n’en parles pas. C’est de bonne guerre.

Le calme s’installe, mais c’est de courte durée. Le glas sonne d’une question mise de côté depuis trop longtemps. ((Ça t’allait très bien ainsi.)) Ton regard glisse à lui dans l’obscurité, froid. Distant. Tu gardes le silence, peut-être un peu trop longtemps.

             Peur du noir.
             ((Nyctophobie, as-tu lu quelque part.))

Tu as toujours détesté ces trois petits mots. Tu as toujours détesté l’entendre dans ta tête, détesté l’admettre. Il n’y a que ta sœur pour le savoir, et elle-même ne demande pas le pourquoi – tu te refuses à admettre qu’elle le sache ou qu’elle l’ait deviné. Ta sœur ; et lui. « Peur ». Tu n’as pas peur, Reagan, tu es terrifié. Tu es piégé.

Alors tu te tais.
Tu laisses passer le silence, comme si tu attendais que quelque chose fasse changer le sujet. Un signe. La providence. Un connard de Galéreïs pour vous sortir d’ici. Tu attends, mais cela ne fait qu’accentuer la force des mots – ainsi que leur réalité. Cela ne fait qu’empirer les choses ; maintenant tu revois les images. Tu entends les voix. Et tu as mal.

Ta mâchoire se contracte.

Pas tes affaires. Tu ne nies pas. À quoi bon, puisqu’il le sait ? Mais tu n’as jamais rien révélé. Ni à Reyna. Ni à Maeve, à l’époque. Ni à Liam. Ni à personne. Tu n’as jamais rien révélé de la peur dans tes pupilles assombries, de l’origine des cicatrices qui strient ton dos, de ton visage qui se ferme lorsque tu vois ton père.

                      Tu n’as jamais rien révélé de ce qu’est être le fils des Kramer.

Et toi, pourquoi t’en as parlé à personne ? T’as un rictus dans la voix. Ce serait un bon moyen de te venger, ou de donner un coup dans ma réputation de mec intouchable.

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Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Dim 20 Oct 2024 - 16:54

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
S
UN
AD
OMETIMES
@"Reagan" & @"Liam"


« Ce n'est... ne pas s'énerver, garder son sang-froid ((combattre et gagner)), il ferme les yeux si fort. C'est plus compliqué. »

Ne rien dévoiler de plus, et se refermer. C'est plus simple que de mettre des mots sur ce qu'il ressent. Exister sans être, voilà une vie qu'il redoute. Pourtant, Liam se souvient encore. Même dans l'obscurité, Kramer apparait, clair comme de l'eau de roche. Le silence, les questions jamais répondues, l'illusion qu'il a été aimé par ce type. Non. Ce n'est pas juste pour Reagan ; c'est lui le problème. On ne peut pas aimer pleinement quand on n'y arrive pas avec soi-même.
((Reagan s'aime-t-il ? Ah Liam en doute))
((Il adore lui rappeler à quel point il est malveillant, à jouer les connards pour taire les inquiétudes))
((Bien sûr qu'il a pu approcher sa vulnérabilité, quitte à se brûler les ailes))
((Mais Kramer repousse, être un salopard, c'est son arme)

Si maintenant, leur relation s'écrivait dans la moiteur des draps, Liam n'est pas sûr qu'il y mettrait un point final. Peut-être refuserait-il de la commencer, à jouer avec le feu sans poser un pied dans les braises.

Et bien sûr, la réponse de Kramer, Liam se la prend dans la gueule. S'il faisait jour, il le verrait rouler des yeux et croiser les bras. Il encaisse sans un mot, arrive alors le reste. Le soupir s'échappe entre ses lèvres, la distance grandit et grandit. Pour lui faire les pieds, il réplique :

« Ça ne te regarde pas. Sa langue claque, sans s'en rendre compte, Liam en imite le ton. C'est si facile de copier les autres, il suffit de les observer. Et puis, il l'a entendu de nombreuses fois. Malgré tout, Liam consent à lui donner une réponse : tu vois, Reagan, c'est ça le souci avec toi. Tu prêtes des attentions aux gens qu'iels n'auront pas. Au fond, ça montre bien que tu ne me connais pas. L'a-t-il laissé s'approcher assez ? A-t-il seulement accepté de se dévoiler ? Pourquoi faire une chose pareille ? Hein ? C'est quelque chose que tu aurais fait, si tu avais été dans ma position ? Sa tête claque mollement contre le mur. Les genoux repliés, Liam y appuie ses coudes, les mains s'agitent entre ses jambes : c'est facile de te détester, car tu fais tout pour. Ta peur du noir, ce n'est pas un sujet pour moi. Je ne trouve pas ça ridicule, ça ne me concerne pas. Et on est des adultes. Me venger de quoi ? D'une rupture ? ((c'était ce qu'il fallait)). J'en aurais tiré quoi ? »

Vivre dans le bassin rempli de requins, c'est ne jamais dormir sur ses deux oreilles. Liam ne pense pas grand-chose des Kramer, s'il trouve Reyna effrayante, il a assez connu son frère pour savoir qu'ils sont à plaindre. Lui n'est ni enchaîné aux souvenirs, ni à l'éducation, ni à la promesse d'un futur ; n'être personne, c'est la liberté.


MADE BY @ICE AND FIRE.
Liam Sanchez
campo16 Inventaire : Du papier — Pour faire des origamis, occuper les mains.
campo24 Notes : - Relire les notices des pilotes.
- Ne pas oublier le check-up de santé.
- Attendre les ordres.
campo1 Icône : Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  1i9u
campo2 Citation : Nightmares, creeping. I feel I'm gonna sink in.
campo3 Âge : 27
campo4 Métier : Éclaireur
campo5 Rôle : Dague
campo6 Maison : Vaga
campo7 Situation : Solaire
campo10 Fiche : fiche
campo11 Liens : liens
campo9 Crédits Stellaires : 481
campo12 Alias : Alias.
campo8 Messages : 112
VAGA
VAGA
Notes du personnage
Reagan Kramer
Reagan Kramer

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 22 Oct 2024 - 12:27

Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir

C’est plus compliqué, dit-il. Ego qui se gonfle dans la poitrine, soulage la compression que l’obscurité applique sur ton cœur blessé. Bien sûr, qu’il souhaite t’embrasser. Certainement qu’il en rêverait. Seulement, Liam est un type bien. Il le veut, ou le mime, ou il pense l’être. Tu décides que cela ne te touche pas ; pour oublier qu’il ne veut pas t’aider à respirer ce soir.

L’éclat d’un rire quand il répond plus ou moins la même chose que toi. C’est de bonne guerre, encore une fois, et tu te contentes d’écouter sa voix grave qui te remet encore en place. Bien sûr que ses paroles remuent quelque chose en toi, mais tu es tellement têtu que tu refuses d’en lire les accents de vérité. Ce que j’aurais fait n’est pas la question. T’es incapable de dire ce que t’aurais fait, de toute façon, parce que les facteurs sont trop nombreux. Si tes parents t’y avaient forcé, si ta sœur l’avait demandé, tu l’aurais fait.

C’est aussi simple que ça, Reagan ;
la loyauté est imprimée au fer dans ta peau et sous ton crâne.

Tu l’entends qui change une nouvelle fois de position, et tes pupilles dilatées par le noir suivent le mouvement comme si tu pouvais le voir. À défaut, tu l’entends. « Me venger de quoi ? une rupture ? » Tes épaules se haussent dans l’invisible. De la satisfaction. L’impression d’être en contrôle. Le sentiment que tu exposes à tous un moyen de faire du mal à celui qui t’en a fait. Prouver que je ne suis pas le dieu inébranlable que je prétends être. T’as un souffle de rire. Il y a une multitude de raisons. Et pour une qui t’est propre, tu choisis de jouer la carte du type bien. Admirable. Un ricanement.

                   Et toi, Reagan, t’aurais fait quoi ?

C’est amusant, que tu cherches tant à me prouver que je ne suis pas celui que je montre à tous. Je ne sais pas si c’est stupide de ta part, ou touchant. Pendant tout ce temps, tu as cru en moi ? T’as le sourire arrogant et le ton empli de sarcasme, et pourtant… pourtant, Reagan… la part de toi qui était ce presque adulte, celui qui n’était pas encore moulé, s’agite. Parce qu’il sait, Liam, que ce Reagan se cache quelque part dans le noir, enfermé dans une boite.

Tu déglutis, et pendant un instant suspendu, tu gardes le silence.
Liam mériterait de le savoir, et pour une raison étrange, tu ne l’as jamais dit. Tu n’as jamais donné tes raisons. Tu as tout gardé pour toi ; comme toujours. Il est tellement plus simple d’endosser les conséquences quand ces dernières permettent de forger une image solide, fière et droite.

À cet instant, pourtant… les lèvres s’entrouvrent. Et les accents de la vérité. Tu veux savoir un secret ? La voix s’abaisse, plus grave. À l’époque, quand j’ai rompu, j-… Mais l’ascenseur s’ébranle.

Une fois. Une deuxième, plus fort.
Ton souffle se coupe, tes mains s’agrippent aux murs de métal. Et avant même que tu ne puisses gémir, la lumière revient. Le bourdonnement aux oreilles qui reprend, celui de la machinerie qui se remet en marche. Tu respires fort, Reagan, yeux d’or levés au plafond, dans les coins, puis… sur lui. La peur termine d’agiter tes pupilles et ton souffle, lentement, elle reflue.

Et le visage terrifié reprend les accents de celui que tu es.

Tu fermes les yeux, une main passée sur ton visage au moment de te lever. Tes cheveux sont collés à tes tempes et tu les dégages. Tu te racles la gorge, écartes le col de ta chemise pour respirer. Finir de reprendre contenance. Il était temps. L’ascenseur se met de nouveau en marche, comme si de rien n’était. Et toi, tu regardes Liam. T’es un type bien, pas vrai ? Les paupières plissées, comme si tu cherchais ses accents de vérité, à lui. Tu continueras de ne rien dire.

Mais alors que l’ascenseur arrive presque à destination, tu appuies sur l’arrêt d’urgence pour le stopper et tu t’avances jusqu’à Liam. Tu agrippes le col de son haut, fort. Et tu l’attires, pour t’emparer de ses lèvres à pleine bouche. Ton corps contre le sien pour le pousser contre la paroi, tu l’y plaques, ta main libre à plat sur le métal. Tu cherches sa langue, tu mords ses lèvres. C'est intense. C'est brûlant.

Et finalement.
Tu te sépares, tout en restant si proche. Tu l’observes, yeux dans les yeux, sourire de malice provocante aux lèvres. Tes doigts sur la paroi glissent, jusqu’à rappuyer sur le bouton. L’ascenseur reprend. Tu as manqué ta chance pour ce soir. Souffle contre sa lèvre, sur laquelle tu tires entre tes dents. Puis le ding qui retentit. Et tu recules. Les portes s’ouvrent dans ton dos ; tu le regardes de haut en bas.

À bientôt, Liam.

Tu te retournes, et tu t’en vas.
((l'esprit encore en vrac))

Faniahh/Lala/Cyalana


Reagan Kramer
campo16 Inventaire : Portefeuille. — Objet de grande valeur que beaucoup s'arrachent. Il s'ouvre aux méritants. • Sourire à tomber. — Pratique pour obtenir ce que l'on veut de quelqu'un ou lui faire croire qu'il a besoin de toi.
campo24 Notes : Ce que tu souhaites, il peut certainement te l'offrir.

Crédits : Amande et Clair <3
campo1 Icône : Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  5h7n
campo2 Citation : Gold runs in our blood
campo3 Âge : 30 ans
campo4 Métier : Investisseur
campo5 Rôle : Amethyst
campo6 Maison : Kramer
campo7 Situation : Célibataire endurci
campo10 Fiche : Fiche
campo11 Liens : Liens
campo9 Crédits Stellaires : 245
campo12 Alias : Monsieur
campo8 Messages : 130
KRAMER
KRAMER
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Liam Sanchez
Liam Sanchez

Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir  Empty Re: Noir c'est Noir, il n'y a plus d'espoir

Mar 22 Oct 2024 - 16:44

Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir
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OMETIMES
@"Reagan" & @"Liam"


Est-ce que c'est de sa faute ? Celle de Reagan ? Quand Liam l'écoute, il a la sensation qu'il parle de quelqu'un d'autre ((ce n'était pas lui, c'est l'image rémanente du passé ; elle brille à la surface de sa peau, comme des diamants)). S'il n'y avait pas l'obscurité, il le verrait encore rouler des yeux. Il préfère le silence que l'entendre se souvenir, et remuer le couteau dans la plaie. Si bien qu'il préfère répliquer :

« Non, ça, c'est ton fonctionnement. Pas le mien. »

A-t-il cru en Reagan ? En cette humanité dissimulée sous les sourires factices ? Sous la chaleur de l'amour ? Peut-être que non. Kramer est trop compliqué, il y a trop de choses en lui. Un tas d'épines pour protéger son cœur amoché. Et à force d'y enfouir la main, Liam s'est abîmé. Il pensait être plus fort que ça, capable d'encaisser ses rictus, sa voix. Mais dans cette boîte de conserve, il est forcé d'admettre qu'il a mal. Il préférait le Reagan vulnérable qui chouinait à cause des lumières éteintes, il était plus vrai, plus chaud. Il déteste cette version de lui qui adore avoir le dernier mot, ne comprend rien à rien, se persuade ou se leurre encore dans l'image qu'il se fait de lui ((mais regarde donc, comment il a changé, il n'y a presque plus rien de cet ancien lui. S'il a un jour exister. Le masque du type bien tient en place, parfaitement))

Les secondes se suspendent aux lèvres de Reagan. Dans le tumulte de son insolence, Liam perçoit alors un peu de vrai. L'hésitation annonce la confidence, et il écoute. Parce qu'il observe et qu'il écoute toujours ; des insultes échangées avec Lorenzo en plein Référendum aux regards apeurés quand il fait noir. C'est le moment.

Mais il sait déjà la suite. Le boucan de l'ascenseur l'arrête ; on coupe la litanie du Kramer, on le retient avant qu'il ne regrette la chute. Liam le sait.

Le regard perçant d'un aigle, les serres affûtées.

Le retour de la lumière est brutal, Liam se redresse en fermant les yeux. Puis quand il les rouvre, Reagan lui fait déjà face. Les taches de couleur se superposent sur son visage, le blond envahi de peinture. Dans un autre contexte, il l'aurait vu venir. Quand il s'approche, Liam se tend déjà ; il n'y a rien de sensuel, la méfiance est réelle, vraie elle aussi. Kramer franchit la limite, son espace est bafoué. Le baiser imposé. Liam passe par toutes les émotions de l'arc-en-ciel, et freine à une bien plus terrible ((ohh Reagan tu ne veux pas savoir)). Sa main se pose sur sa poitrine, son poing se ferme sur son torse. Et quand la bouffée de rage monte, il lui mord la langue.

Qu'il lui fasse saigner ce sale visage arrogant.

Reagan s'éloigne, Liam crache au sol. Quand il relève les yeux sur lui, le masque tombe. L'obscurité de l'espace, le vide dans les ténèbres ((tentaculaire)), les promesses d'un destin funeste.

« Parle pour toi, si je t'avais vraiment voulu, la voix ne tremble pas. Mais elle a perdu tout son miel, salé dans la moiteur de leurs deux bouches. Elle est rauque. Il s'essuie la bouche.Tu serais en train d'en redemander. »

Dans ses pupilles sombres, il y a l'appel du sang. Si Liam ne s'élance pas sur lui pour lui coller la face contre le sol, c'est parce que
((c'est un mec bien))

Reagan tire sa révérence, Liam rappuie sur le bouton. L'expression de dégoût est ravalée, le froid intersidéral l'habite. Lorsqu'enfin l'ascenseur repart, il attend. Il compte : un, deux, trois, quatre. Dissocié ((déconnecté de sa propre enveloppe comme avant))
Quand il estime qu'il sera assez loin pour ne guère l'entendre, Liam serre la mâchoire. Les dents grincent, les doigts se replient et le poing part sur le côté.
Comme un coup de dague dans le bide.



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