beatriz — let's create our own adventure

Mental

Des doigts qui courent sur le clavier ; Un cocktail coloré ; Des jurons fièrement proclamés ; Un doudou enlacé ; Des mots doux susurrés

Beatriz n’est pas de ces gens qu’on oublie facilement. Bruyante, elle râle, elle rumine, elle insulte, elle pardonne, elle cajole, elle chante. Incapable de se taire et d’une franchise sans commune mesure, elle dit tout haut ce qu’elle pense et peu importe si cela peut blesser. Une énergie débordante et, bien souvent, difficile à suivre pour les autres. C’est d’autant plus vrais les jours où elle se retrouve collée derrière son ordinateur, sans avoir la moindre possibilité de se dégourdir les jambes. D’un tempérament chaud et instinctif, c’est lorsqu’elle se calme et que le silence règne qu’il faut alors se méfier.

La jalousie comme amie ; Une rancune qui jamais ne se tarit ; Un vide infini ; L’absence pour compagnie

Beatriz est incomplète. Incapable de se rappeler pourquoi, c’est comme s’il lui manquait un petit bout d’elle-même. Quelque chose qu’elle aurait laissé sur Terre peut-être ? Toujours est-il qu’elle est sans cesse à la recherche de cette pièce de puzzle manquante. Beatriz se perd dans les bras des autres, elle se noie dans des dépendances, dans les fêtes, dans les bars, dans tout ce qui pourrait lui permettre de redevenir entière. Beatriz c’est un vide, un manque, une absence qu’elle cherche à tout pris à combler, sans jamais réussir à se sentir pleinement satisfaite.

La tête dans les étoiles, la jeune femme ne se sent pas à sa place, au sein des Galéréïs. Si elle ne peut nier son don pour l’informatique, elle ne rêve que de faire partie des Vaga et d’aller explorer de nouvelles contrées. Jalouse, rancunière, elle observe avec envie tous ceux qui peuvent vivre son rêve tandis qu’elle reste cloîtrée dans les salles sombres. Alors elle a fait du vaisseau son terrain de jeux. Puisqu’ils lui refusent de sortir, ils ne pourront l’empêcher d’explorer.

Histoire
An 33 — Eveil à 18 ans. Beatriz ouvre les yeux pour les refermer presque aussitôt. Trop de lumière, trop de bruit, trop d’étoiles qui dansent sous ses paupières ; le cœur au bord des lèvres. Où est-elle ? Que se passe-t-il ? Elle a le sentiment qu’ils devraient être arrivés. Mais arrivés où ? Ses souvenirs s’étiolent et lui échappent alors qu’elle tente de les saisir entre ses doigts.
Il faut plusieurs jours à la jeune femme pour se rendre compte de sa situation – son éveil, dans le vaisseau, et personne pour savoir quand ils arriveront à destination. Ça l’effraie. Ce n’est pas normal. Ils n’auraient jamais dû se réveiller. Et d’ailleurs, pourquoi l’a-t-on forcé à sortir de son sommeil ? Ce n’est pas juste.

An 34 — Beatriz s’est accommodée comme elle a pu. Ses craintes ne sont plus aussi vives mais elle se sent à l’étroit dans ce vaisseau. Elle aimerait courir, sentir de nouveau l’herbe sous ses pieds, le vent dans ses cheveux.
On l’a assigné aux Galéréïs. Les petites mains, les réparateurs, ceux sans qui le vaisseau tomberait en ruine. C’est gratifiant mais cela signifie aussi qu’elle ne mettra jamais un pied dehors – à moins qu’ils n’atteignent Borée. Beatriz leur en veut. Même si elle ne sait pas vraiment contre qui diriger sa colère.

An 35 — Ils ont découvert une nouvelle planète ! La jeune femme ressent des frissons rien qu’à y penser. Elle passe le plus clair de son temps à observer les équipes se préparer, les vaisseaux décoller. Elle rêve de les accompagner, même si ce n’est qu’une boule d’eau à explorer, ce sera toujours mieux que les mêmes salles mornes.
Beatriz reste assignée à son poste. Ses espoirs s’envolent. Sa colère gronde.

An 38 — Une certaine monotonie s’est installée. Beatriz est douée dans ce qu’elle fait, on lui laisse plus d’autonomie et elle saisit chaque opportunité pour crapahuter dans le vaisseau. Les années passant, ses craintes se réveillent par moment. Cela fait déjà 5 ans qu’elle est réveillée et maintenant 38 ans que les premiers sont sortis de leurs sommeil. Pourtant, personne ne peut dire quand – et si – ils atteindront Borée. Va-t-elle finir ses jours entre quatre murs ? Pourront-ils assurer leur autonomie de manière suffisante jusqu’à ce que le voyage arrive à son terme ?

An 39 — Beatriz a commencé à faire des cauchemars bien plus récurrents. Elle n’en saisit que peu de choses, principalement des émotions, parfois des sons ou des odeurs. Cette sensation qu’elle avait d’être incomplète depuis son réveil l’assaille. Il lui manque quelque chose. Mais quoi ? Alors elle cherche, elle s’aventure, elle explore, quitte à se mettre parfois en danger. Si elle ne le retrouve pas maintenant, peut-être n’y arrivera-t-elle jamais.

An 42 — La vie suit son cours sur Neo Century. La jeune femme y a désormais ses habitudes, ses craintes, ses inquiétudes. Il n’est pas rare de la voir dans les hangars assister aux départs, ou encore à explorer les recoins encore inconnus du vaisseau. A défaut de pouvoir mettre un pied dehors, peut-être pourra-t-elle découvrir quelque chose d’intéressant ici-bas ?

Facts
1m72 – Teint hâlé – Silhouette athlétique et entretenue par son besoin constant de bouger – Coiffure asymétrique, rasée sur un côté, longue sur l’autre – Chevelure épaisse et noire, pointes teintes en violet – Plutôt streetwear et sweatshirt oversize – Ce qui ne l’empêche pas d’assumer quelques looks un peu osés – Un rire contagieux – Roule légèrement les « r » – Accent chantonnant dont elle se sert allègrement pour flirter

Toujours en train de remuer les jambes si elle reste dans la même position trop longtemps – Ne peut pas s’endormir toute seule – Alors elle a un doudou – Canalise son énergie à travers le sport, la course et la boxe de préférence – Pas du genre très patiente quand elle doit expliquer les choses – Claque la langue quand elle est agacée – Ne se sent pas à sa place dans sa Maison – Beaucoup trop franche pour son propre bien – Ne peut pas commencer sa journée sans son sacro-saint café – Triture ses ongles quand elle est anxieuse – Un vrai problème avec la solitude en général, qui fait qu’elle essaye toujours d’être accompagnée – Se parle toute seule – Chante beaucoup au travail – Des difficultés à comprendre ce que signifie un espace personnel – Du style à chercher la moindre occasion pour ne pas rester derrière son écran et aller explorer le vaisseau – Mais après tout, s’ils ne voulaient pas qu’elle fouine, ils n’avaient qu’à la mettre chez les Vaga

Feat
Sombra Overwatch.